NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Maël Korin Lawford ÂGE ৩ vingt-cinq ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ dix janvier mille neuf cent quatre-vingt six à San Francisco STATUT CIVIL ৩ Marié MÉTIER OU ETUDES ৩ Entame sa sixième année de médecine et compte bien atteindre la neuvième GROUPE ৩ The grass is always greener on the other side AVATAR ৩ Ian Somerhalder

ce qu'il y a de bon en moi,


Sociable


Obéissant


Dragueur


Bosseur


Ouvert



mais aussi de mauvais.

Arrogant


Possessif


Jaloux


Vantard


Insupportable

« give i everything »

Il est prêt a tout pour sa famille, y comprit épouser une femme dont il n'est pas vraiment amoureux × Il n'a jamais vraiment prit sa vie en main, ses parents ont toujours pris soin de le faire pour lui, le poussant dans la bonne direction selon eux × Il est allergique aux noix × Il n'a pas de couleurs préférée mais adore les couleurs ternes et sombres et n'aime pas vraiment les tons pastels × Fait du sport depuis son enfance × Tiens plutôt bien l'alcool × A toujours voulut faire plaisir a ses parents × Déteste les comédies romantiques × Attire les filles mais ne joue pas avec elles pour autant. Il reste cependant un garçon et ne compte plus ses coups d'un soir malgré son récent engagement × Sa chevelure noir corbeau et ses yeux bleus ne font qu'ajouter a son charme naturel × Il est naturellement fin × Il porte une gourmette en argent autour de son poignet a son nom × Il peut se révéler totalement imbuvable car beaucoup trop amer une fois son égo touché × Il n'aime pas ruminer sur le passé et désire aller en permanence de l'avant seulement son passé le ramène en permanence a ce qu'il préférerait presque oublier × Il est issu d'une famille très aisée et a l'habitude d'un certain niveau de vie, il a des goûts de luxe mais sait s'adapter × Il est fils unique × Il n'a jamais été un élève très assidu car extrêmement paresseux, mais il a était si poussé par ses géniteurs qu'ils sont arrivés a leurs fins, hissant Korin parmi les meilleurs élèves de ses classes, il a fait des études de médecine × Il terre ses sentiments au fond de lui car il sait que c'est mieux ainsi, pour tout le monde. Enfin a part lui, sûrement.

« once upon a time »

Je m'en souviens comme ci c'était hier même si cela remonte a plus de vingt ans. Elle et ses parents venaient souvent chez nous. On prenait de nous asseoir l'un a côté de l'autres puis l'on nous disait de partir nous amuser. Pour la simple et bonne raison qu'on voulait nous rapprocher. Je me souvenais de toutes ces fois ou on nous mettait l'un a côté de l'autres pour un repas ou n'importe quelle occasion. Ils avaient tout mit en oeuvre pour qu'on fasse partie de la vie de l'autres. Ils en voulaient toujours plus. Quand je repense a cette période de ma vie, je me dis que c'était bien plus facile. La vie est toujours beaucoup plus facile quand on a cinq ans. A l'époque mon monde tournait essentiellement autour de mes parents et puis d'Agathe. C'était normal, comme je vous l'ai dis ont nous a toujours collés ensemble. On avait le même âge après tout et nos parents semblaient être les meilleurs amis du monde. Mais ils avaient bien sûr quelque chose en tête. A croire que mes géniteurs ne font rien sans arrière pensée même si je n'aime pas penser cela. Agathe a toujours été quelqu'un de bien élevé, de poli, de soigné, mais elle ne m'a jamais vraiment plut. Elle était timide, parlait souvent a voix basse et des blancs s'instauraient sans arrêt dans nos conversations. On n'a jamais vraiment eu grand chose en commun et quand ce n'est pas le cas, les gens n'ont rien a se dire. Mais nos parents refusaient d'accepter que nous n'étions absolument pas fait l'un pour l'autre. Je trouve que malgré mon sale caractère parfois, j'ai toujours été un gamin arrangeant. Certains auraient put refuser, s'enfermant dans leur chambre car n'ayant pas envie de se coltiner une fillette sans cesse sur leurs talons. Mais pas moi. J'acceptais. Je rechignais un peu mais toujours si bas que tout le monde l'ignorait. Mes parents n'ont jamais été très doués pour cerner ce que j'avais en tête. C'était tellement plus simple de m'enrôler, m'orientant dans la vie qu'ils avaient voulus pour moi. A quoi bon se prendre la tête avec eux ? J'obéissais, car c'était bien plus simple. Ils ont beaux faire de ma vie un enfer, ils m'ont donner la vie et j'ai confiance en eux. Peut être un peu trop sur les bords. Mais je ferais tout pour eux et je l'ai toujours prouver.

Jardin de Agathe ৩ Korin avait huit ans.
Agathe tourna la tête vers moi. C'était son anniversaire. J'esquissa un sourire en lui tendant une boite enveloppée de papier argenté. J'avais toujours été la pour cette journée, mes parents y tenaient et je savais que c'était ce qu'Agathe et ses parents voulaient. J'avais beau ne pas être amoureux d'elle, je voulais lui faire plaisir. Dans le fond je voulais vraiment faire plaisir a tout le monde. Mais j'aurais préféré passer la journée avec mes amis. Qu'importe, j'étais la et la farandole de desserts trônant sur la longue table me consolait. Agathe était une jolie fille. Elle l'a toujours était. Féminine, gracieuse, elle avait un visage doux bien qu'un peu impassible a mes yeux et son visage était communicatif. Je n'avais pas besoin de me forcer pour lire en elle comme dans un livre ouvert. En revanche elle ne semblait pas savoir faire de même avec moi. Tant mieux. Elle faisait aujourd'hui ses huit ans, tout comme moi trois mois auparavant. J'étais des seuls garçons. Mais Agathe n'en semblait pas gênée pour moi. Ses amies bavassaient et je supportais, me concentrant sur la star de la journée et sur ma part de gâteau. Agathe, ses longs cheveux brossés en arrière, portait une robe bleue et dépassait a peine la pile de cadeaux devant elle. Le dîner était centré sur le thème d'Alice au pays des merveilles et faisait une Alice plus vraie que nature. J'étais forcé de reconnaître qu'elle était de loin la plus belle du goûter et qu'elle pétillait de vie, mais je n'étais pas amoureux d'elle, déjà a l'époque. Elle déplia avec soin le papier cadeau, comme si elle avait peur de le déchirer, je plissa les sourcils et décrocha un morceau de scotch. Elle m'adressa un nouveau sourire en achevant d'enlever l'emballage. J'étais assit a sa droite et je guettait les expressions sur son visage. Ma mère lui avait acheté une poupée de collection dont elle ne me cessait de parler depuis des semaines. Elle la sortit victorieuse de sa boite, ses yeux brillant de joie. Elle était heureuse. Elle se pencha vers moi et déposa un long baiser sur ma joue avant de se retrouvait entourée de ses amies qui s'étaient regroupées autour d'elle. Soudain exclu je porta mon verre a mes lèvres et but une grande gorgée d'eau parfumée.

Mes parents ont toujours eu une idée très précise de mon avenir. Ils me voyaient déjà, médecin, après de multiples années d'études, marié a quelqu'un de biens, avec des enfants, un chien et une belle maison. On va dire que j'ai réussi a ne pas trop les décevoir, même si ce n'était pas gagner et que ce n'ai pas forcément ce que je voulais. J'ai toujours été plutôt flemmard, désordonné, mais décidé a bien faire. J'ai toujours accordé de l'importance a mes proches, a ma famille. J'ai envie que les gens soient heureux de moi. On ne se refait pas. Mes parents ont toujours étaient derrière moi. Ce n'était pas toujours agréable et bien souvent, j'ai voulus hurler, mais dans le fond, j'ai toujours penser qu'ils savaient ce qui était le mieux pour toi. Doucement j'ai grandit. De gamin, je suis passé a un adolescent, forcément un peu rebelle mais pas trop cependant. Je n'ai jamais été insolent avec mes géniteurs. Car je n'ai pas envie d'être le petit con, même si j'ai tendance a l'être malgré moi. ( il suffit de me voir avec un coup dans le nez ) Mes parents me prenaient la tête avec les cours, sans répit, durant certains temps ma vie était constituée de tout cet aspect scolaire et d'Agathe. Cela a finit par porter ses fruits. Aujourd'hui je suis en plein dans mes études de médecine. J'ai finis par marcher dans les traces dessinées par mes parents pour que je les suivent. Dans le fond, j'ai donc toujours tendance a penser que je n'ai jamais pris de réelles décisions par moi même. Mes parents étaient toujours derrière, me poussant dans la direction désirée par eux mêmes. Ils refusaient que je puisse devenir ce qu'ils n'avaient pas prévus. Ils ont besoin d'avoir tout sous contrôle. Ils ont besoin de m'avoir sous contrôle, d'avoir ce pouvoir sur moi. Des parents tout simplement, s'occupant peut être bien trop de leur fils unique. Ils ne se sont pas arrêtés a mes cours, a mon avenir, ils voulaient aussi unir ma vie a celle d'une autre. Et ils avaient choisit la personne en question depuis des années : Agathe.

Je ne m'étais pas éloigné d'elle en grandissant. Elle avait continuer de venir a la maison, on avait continuer d'entretenir ainsi notre "amitié" mais nos moments partagés avaient toujours un petit goût amer dans sa bouche. Je l'appréciais. Elle comptait pour moi bien sûr. Mais j'avais le sentiment que j'aurais dut ressentir plus. Agathe semblait si spontanée. Elle méritait que je sois autant enthousiaste qu'elle face aux projets de nos parents, y compris un mariage, une alliance entre nos deux familles. Mais cette perspective me nouait un peu le coeur. Car je ne l'aimais pas ainsi. J'aurais dut. Mais ce n'était pas le cas. Et je ne pouvais pas m'y forcer. Agathe devenait une jeune femme superbe, douce et bienveillante, mais je n'étais pas tombé sous son charme. Tout simplement. Je semblais le seul a m'en apercevoir. Mes parents me rabattaient les oreilles a son sujet. Je lisais dans leur voix l'envie d'être subtiles, mais ils n'y arrivaient pas. Ils voulaient un mariage. Ils voulaient que je sois heureux avec Agathe. Mais mon bonheur ne leur importait pas uniquement. C'était la solution parfaite. Notre union garantissait un superbe héritage. Mais comment pouvais je feindre d'aimer une fille avec laquelle je ne me voyais pas faire ma vie ? Ce n'était pas juste pour Agathe, pas plus que cela l'était pour moi. Mais mes parents étaient si déterminés. Je ne me voyais pas refuser. Doucement, je me mis a "sortir avec Agathe". On coucha ensemble. Elle m'embrassait, je le lui rendais. Il était clair qu'elle était tombée amoureuse de moi. J'aurais aimer ressentir la même chose. Mais non. Définitivement non. Cependant je ne pouvais pas le dire. Agathe et ses parents ne me le pardonneraient pas, pas plus que les miens d'ailleurs. Je tentais de me faire a l'idée même si, à chaque fois que je posais mon regard sur le visage harmonieux d'Agathe alors qu'elle se penchait sur moi dans un déshabillé blanc, embrassant mon corps nu, je me rendais compte combien ma situation était inconfortable. Combien la perspective de m'unir a une femme dont j'étais amoureux me brisait le coeur. Mais comment le dire ? Non, je ne pouvais pas.

J'aurais put finir par m'y faire. Je ne me retrouvais pas pris au piège dans une relation avec une femme que je détestais après tout. Soit, je n'étais pas amoureux d'Agathe, mais je la connaissais depuis toujours et tout nos anniversaires, nous les avions passés main dans la main. J'avais passé tout mon temps avec elle depuis que je n'était qu'un petit garçon innocent. J'aimais vraiment cette fille. Pas comme il le fallait, mais je savais, du moins je me consolais avec l'idée, que je m'y ferais. J'arriverais a l'aimer avec le temps. Oui. Je savais que je pourrais m'y faire. Je me surprenais parfois a éprouver de l'affection pour elle. Depuis toujours je ressentais ce genre de chose. Mais c'était sans compter les autres filles. Je n'étais pas le petit-ami le plus exemplaire. La fille qui aurait dut le faire ne m'avait pas dépucelé et j'avais eu diverses conquêtes, pour la plus part plutôt secrètes. Mais je n'étais jamais tomber amoureux, je considérais donc cette place de mon coeur libre pour ma future vie avec Agathe. C'était avant Sunday. Bien avant elle. A la minute ou j'avais vu cette fille, assise dans le parc, j'avais succombé a son charme. Ce n'était pas bien, je n'aurais pas dut. Mais je ne pouvais pas ignorer ces sentiments, pas plus que je pouvais en feindre plus que la vérité pour Agathe. Mon coup de foudre fut réciproque. On coucha ensemble, on entretenu une relation, mais j'avais des obligations ( non-officiellement soit, mais j'en avais le sentiment ) vis a vis d'Agathe. Je ne pouvais pas aimer pleinement Sunday tout en sachant que j'allais finir avec Agathe. Cela fut dur. Mais je la laissais derrière moi sans pour autant l'oublier. J'étais jaloux de ses relations tout en étant le petit ami, le promis. C'était trop compliqué. Ce n'était pas bien vis a vis de mon entourage. C'était mieux pour moi, mais cela ne pouvait pas continuer. Je devais repartir vers Agathe. Je devais tomber amoureux d'elle, elle devait être la seule fille a mes yeux. Je pouvais être bon pour elle, je le voulais car elle le méritait. Mais elle n'était pas Sunday.

Maison familiale ৩ Korin avait vingt-trois ans.
Je revenais de la fac, j'avais donc laisser pour quelques jours mon appartement vide, repartant pour un week end dans la maison de mes parents. Je me tenais assit sur le lit de ma mère qui agitait sa main sous mon nez. A son doigt était passé son anneau. Il m'était familier, bien sûr elle l'avait toujours porter. Un super anneau doré sertit d'émeraudes. Un bijoux magnifique. J'étais un garçon mais j'étais capable d'en estimer la beauté. Ma mère le contemplait toujours d'un air rêveur. Elle était folle amoureuse de mon père qui lui en avait fait cadeau. " Dans une semaine c'est l'anniversaire d'Agathe. " me rappela ma mère et j'approuva de la tête. Comment aurais je put l'oublier. Ma mère s'approcha de moi et caressa ma jambe avec un doux sourire avant de caresser affectueusement ma chevelure noire identique a la sienne. " Cette année je pense que tu devrais lui faire un cadeau vraiment spécial. Vous sortez ensemble depuis des années et vous vous connaissez depuis toujours tout les deux. Elle le sait mais pour ses vingt-trois ans, je pense qu'il est temps de... " Je la regardais, plissant les sourcils, tentant de deviner ce qu'elle avait envie de me dire, redoutant malgré moi la suite. J'avais raison. Elle contempla sa main du regard avant de faire doucement glisser sa bague autour de son doigt. Elle tendit la main par dessus la mienne et je l'ouvris. Elle y fit tomber le bijoux et j'ouvris la bouche, sidéré. " ...lui offrir ce cadeau. Ce symbole de ton amour pour elle. Tu connais l'histoire de cette bague ? " Elle savait que je le savais. Elle m'avait tant de fois raconter cette histoire. Mon regard lui répondait mais j'étais trop sonné pour répondre. Elle me couvait du regard. " Avant d'être mienne, cette bague a été celle de ta grand mère et de ton arrière grand mère. Et c'est a Agathe de la porter mon ange. C'est sa place. Tu imagines combien elle sera heureuse ? " Elle semblait elle même aux anges. Quand a moi j'avais envie de vomir. Ce sentiment me répugnait, mais il était bien la. Offrir cette bague revenait a demander Agathe en mariage. Ce n'était pas plus compliqué que cela. Je mourrais d'envie de lui dire que je ne voulais pas qu'Agathe porte cet anneau si symbolique, je ne voulais pas l'épouser, je ne voulais pas qu'elle l'enlève, je voulais qu'elle la remette et que cette conversation n'ai jamais exister. A la place je resta silencieux. Ma mère attendait quelque chose. Je referma la bague dans ma main, l'acceptant. Acceptant indirectement d'épouser Agathe. Rayonnante, ma mère caressa mes joues de ces mains et m'embrassa lla joue avant de me prendre dans ses bras. La bague me brûlait la peau. Tout était un tissu de mensonge. Je ne voulais pas mentir. Mais je ne pouvais pas dire la vérité. C'était impossible, la vérité était trop froide et dure. Personne ne la supporterait. Ni mes parents, ni ceux d'Agathe, ni celle ci et moi je ne supporterais pas de la voir fondre en larmes.

La semaine qui suivit, je n'avais pas cours. Je resta donc chez moi même si je n'en avais pas envie. Les parents d'Agathe et elle même vinrent de nombreuses fois a la maison. La bague dans ma poche chatouillait mon genoux, je sentais le regard des parents d'Agathe. Ils étaient au courant, ils n'attendaient qu'une chose : que je m'agenouille devant leur fille pour lui demander sa main. Celle ci se tenait a côté de moi et son parfum me donnait mal a la tête. Ma mère ne me quittait pas des yeux. Quand a mon père il enchaînait sourires sur sourires. Et moi ? Je ne parvenais a penser qu'a Sunday. La bague pesait lourd dans ma poche. Tout le monde attendait que je fasse quelque chose mais je ne pouvais, je n'y parvenais pas. Finalement un jour, le moment arriva et je passais la bague au doigt d'Agathe. Elle poussa un cri de surprise aigu qui me surprit et passa ses bras autour de mon cou pour m'embrassait. Je répondais a son baiser même si j'avais la sensation de faire la plus grosse erreur de ma vie. Une erreur monstrueuse, mais je ne voyais pas ce que je pouvais faire d'autre que la commettre. Son passé est bien décidé a resurgir, lui pourrissant la vie, déjà que celle ci lui donnait l'impression d'être maintenu en cage, sous la forme de la fille dont il est tombait amoureux et qu'il a repoussé pour Agathe : Sunday. Elle l'évite. C'est mieux ainsi, car il n'a pas droit de retomber sous son charme. Ce serait du suicide. Il refuse de commettre une telle erreur mais il ne peut nier qe les battements de son coeur lui sont davantage dédiés qu'ils ne le sont a Agathe.