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Voilà maintenant presque six semaines que j'avais annoncé à Matthew que j'étais enceinte, si il était plus protecteur qu'auparavant, rien d'autre n'avait changé pour mon plus grand bonheur. Il y aurait déjà bien trop de changements à l'arrivée de cet enfant. Jusqu'à présent je n'avais pas trop à me plaindre, enceinte de presque neuf semaines - soit onze pour les médecins selon la façon de compter mais ça, c'était une autre histoire. - j'avais pris moins de deux kilos, j'avais peu de nausées et même si on remarquait certains changements chez-moi, rien de très flagrant. La seule chose que je ressentais : la fatigue, énormément de fatigue. Pour une raison que moi-même j'ignorai, je n'annonçais à personne ce qui devait être un heureux événement même si je ne pourrais pas le cacher bien longtemps, c'est certain. Enfin, j'avais bien le temps de me soucier de ça plus tard.

Bref, aujourd'hui je devais aller faire quelques courses pour le repas de ce soir. A vrai dire une fois à l'épicerie, je ne trouvais rien qui me donnait envie de cuisiner.Surtout que ces derniers jours je ratais tout ce que je faisais, n'étant habituellement pas mauvaise cuisinière. Soupirant, je ressortais de la petite boutique les mains vides. Après tout allez au restaurant du coin, pour une fois, ne me tuerait pas. Comme Matthew était resté à la maison et par flemme d'y retourner, je l’appelais lui demandant de me rejoindre devant l'endroit où nous mangerons ce soir.

En ce moment Matthew était aux anges, en effet sa petite amie lui avait annoncé il y a quelques semaines qu'elle était enceinte, il était heureux, il allait devenir papa. Bien sur il se posait toujours les questions du genre, allait il être à la hauteur ? Et aussi devrait il retenter de faire sa demande en mariage à Kathleen, pour le moment il attendrait, pas besoin de déclencher un dispute.

Le jeune flic se montrait encore plus protecteur, mais bon il reconnaissait qu'il exagérait parfois un peu trop, c'est pour ça que cette fois ci Matthew était rester à la maison pendant que sa petite amie sortait seule. Finalement il reçu un appel de sa petite rousse adorer qui lui demandait de la rejoindre au restaurant. Par conséquent il se prépara et prit sa voiture, quand même elle s'embêtait pas, heureusement le couple pouvait se permettre de se payer un repas au restaurant de temps en temps, vu qu'ils avaient assez d'argent. Enfin le jeune homme arriva au lieu de rendez vous et se dirigea en direction de sa petite amie. Il ne perdit pas de temps et l'embrassa tendrement, en posa une main sur le ventre de celle ci. « Comment vas-tu ? On dirait que tu as un grand appétit en ce moment. » Non Matthew ne disait pas ça méchamment et puis c'était normal, n'oublions pas que Kathleen était enceinte, mais il aimait bien la taquiner. Pour le moment ça ne se voyait pas qu'elle était enceinte, d'ailleurs il se demandait si elle en avait parlé à quelqu'un, de toute façon ça finirait par se remarquer.

Ce soir je n'avais pas envie de cuisiner, ni même de demander à Matthew de le faire. Non, ce soir j'avais envie d'aller manger au restaurant, rien de bien extraordinaire, on pouvait se le permettre parfois. Juste parfois. En temps normal je détestais attendre, mais là c'était encore pire. A peine avais-je raccroché que je m'impatientais. Pour éviter que je ne m'énerve, il aurait fallu qu'il arrive dans la seconde. Je savais que c'était impossible, mais quand même. Heureusement pour lui, il ne mit pas trop de temps à arriver devant le restaurant. A peine fut-il devant moi qu'il m'embrassa, autant ça j'en étais heureuse, autant le fait qu'il posait sa main sur mon ventre me faisait soupirer. Il savait que je détestais ça et pourtant il le faisait sans cesse. Pour m'embêter il savait quoi faire, il suffisait de poser une main sur mon ventre. « Pour commencer, si tu tiens à tes mains, arrêtes de les poser sur mon ventre. » Non mais c'est vrai, imaginez une seconde la situation inverse, est-ce que ça plairait à un homme que sans cesse tout le monde lui touche le ventre sous prétexte qu'il attendait un enfant ? Enfin bref, répondons à ses remarques maintenant et à sa question. Comment j'allais ? Pas plus mal qu'il y a quelques heures. « Aussi bien qu'avant que j'aille faire les courses. Et dis pas de bêtises, je ne manges pas plus qu'avant. » Regardant le restaurant derrière moi, je demandais à Matthew, bien que maintenant cela n'avait plus grande importance : « J'espère que ça ne t'embête pas qu'on vienne manger ici ? J'avoue que je n'avais pas envie de cuisiner et puis vu ce que je te sers depuis quelques jours, je suis sur que pour ta survie c'est mieux qu'on vienne ici. »

« Je ne vois pas pourquoi tu n'aimes pas ça, et puis notre bébé doit sentir que son papa est là. » Oui c'est vrai qu'il aimait faire ça, mais bon c'était dans sa nature, par moment il se demandait si sa petite amie voulait vraiment de cet enfant, vu que ce n'était pas prévu et si elle était réellement heureuse avec lui. Le jeune flic avait tendance à taquiner Kathleen, c'est vrai qu'elle ne mangeait pas plus qu'avant, mais bientôt elle allait surement manger pour deux. « Je plaisante chérie, mais tu sais que tes habitudes risquent de changer. » Il fallait mieux prévoir, on ne sait jamais, ce qu'il craignait le plus c'était les sautes d'humeur que risquait d'avoir sa petite amie, et dans ces cas là il se disait qu'il risquait d'en prendre plein la figure, mais bon Matthew l'avait mis enceinte, il devait en assumer les conséquences même si ce n'était pas volontaire. « Non ça ne m'embête pas et puis tu ne cuisines pas si mal, et puis les prochaines fois je peux faire la cuisine. » Il était capable de tout faire pour sa chère et tendre et puis c'est vrai qu'il ne tenait pas à mourir, on ne sait jamais après tout, Kathleen pouvait l'empoisonner, même si c'était sans faire exprès, oh non c'était méchant de penser ça. « Tu es heureuse avec moi ? » Bah quoi, le futur papa avait besoin d'être rassuré et puis il tenait à ce que sa petite amie ne manque de rien.

Il porta soudain la main à son bras gauche, une balle avait touché son épaule, donc il avait une blessure, c'est dangereux le métier de policier, c'était arrivé la veille, bon ça va il n'avait rien eu de grave, mais il avait quand même un peu mal, en espérant que sa petite amie n'avait rien remarqué, il ne voulait pas lui dire qu'il avait dut utiliser des armes à feu et qu'il avait été blessé, même si c'était une égratignure, pas besoin de l'inquiéter comme ça.

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Pourquoi je n'aimais pas ça ? Parce que si j'attendais un enfant, je n'en étais pas pour autant une chose qu'on devait sans cesse toucher. Mais je n'en voulais pas à Matthew dans le fond, il voulait juste montrer qu'il était là et même si parfois j'étais certaine qu'il le faisait pour m'embêter, ce n'était pas toujours le cas. Parlons nourriture maintenant, soi-disant que je mangeais plus qu'avant... Je ne voyais pas de différence pourtant. Surement disait-il ça pour m'embêter. Mes habitudes vont changer ? Je le savais bien et j'avoue que je n'étais pas impatiente d'arriver à ce moment. Ça avait beau être merveilleux d'avoir un enfant, tout ce que ça entrainait l'était un peu moins : nausées, prises de poids, changements d'humeur... Et tout ça évidemment, c'était pour la femme, bon l'homme subissait mais quand même. Je ne répondis rien jusqu'à ce que je lui demande si ça ne l'embêtait pas d'être venu manger ici. « Tu veux vraiment faire la cuisine ? Avoue que tu as peur que je t'empoisonne. » Et je resterais sans cesse avec lui pour regarder ce qu'il faisait, lui dire telle ou telle chose... Mais peu importe, il était surement préférable qu'il fasse la cuisine vu mes derniers exploits. Alors qu'on parlait de choses normales, il devint sérieux me demandant si j'étais heureuse avec lui. Quelle question. « Pourquoi tu te poses cette question ? Je suis avec toi, ça devrait répondre à ta question. » Parfois Matthew se posait de ces questions... ou alors, je ne lui montrais peut-être pas assez. Bref, ce n'était pas la première fois que je le voyais toucher son épaule et il semblait avoir mal. Je me trompais peut-être mais je voulais en être certaine.« Qu'est-ce que tu as à ton épaule. Fais-moi voir ça... »

« Oui je veux, je suis un bon cuisinier, et puis comme ça tu peux te reposer, tu as l'air fatigué en ce moment. » Monsieur était observateur surtout quand c'était sa petite amie qui était concerné. De plus Matthew s'inquiétait de la santé de Kathleen, bon c'est sur que la fatigue c'était sans doute normal, mais bon il voulait s'occuper d'elle, même s'il n'était pas là tout les jours à cause du travail, il pouvait encore avoir le temps de s'occuper des choses importantes.

C'est vrai que quelques fois le jeune flic posait des questions un peu étrange, voir débile, mais bon il avait le droit d'avoir des doutes et il fut soulagée quand sa petite rousse préférée le rassura sur ça, d'ailleurs sinon ils ne seraient pas en couple tout les deux, c'était assez logique. Matthew l'embrassa passionnément, c'était merveilleux l'amour, même si parfois c'était vraiment compliqué, mais tout s'était arrangé entre les deux tourtereaux, même s'il savait très bien que des disputes auraient lieu, mais il avait souvent entendu dire que c'était bon signe que cela voulait dire qu'un couple s'aimait réellement. Le jeune homme était vraiment tenté de faire sa demande en mariage maintenant, en plus il gardait toujours la bague qu'il prévoyait d'offrir à sa petite amie, mais il se retenait, peut être après la naissance de leur premier enfant c'est à dire plusieurs mois, il se décidera à se lancer et puis ce qui comptait pour le moment c'était la relation qu'il vivait actuellement avec la femme la plus merveilleuse qu'il eut l'occasion de connaître.

Et mince Kathleen avait remarqué qu'il avait fait, bon que devait il faire ? La connaissant ça ne servait à rien de lui cacher, il releva alors sa manche, pour qu'elle voit qu'il avait un bandage. « Ce n'est qu'une égratignure. » C'était étrange, mais en ce moment, il y avait pas mal de travail sur le terrain donc par conséquent à plusieurs reprises il avait dut se servir de son flingue, heureusement il était assez doué pour esquiver les balles ou les attaques.

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Il n'avait pas tord sur un point : il était bon cuisinier, je ne pouvais pas dire le contraire et je pouvais être heureuse que ce soit le cas, j'avais de la chance. En revanche, moi fatiguée ? Peut-être un peu, mais d'une part c'était normal et d'autre part, je m'en fichais pas mal, ce n'était pas ce qui allait m'empêcher de faire tout comme avant. Mais bon, puisqu'il souhaitait faire la cuisine, il ferait la cuisine. Autre sujet, complètement différent : est-ce que j'étais heureuse avec lui ? Si je ne l'aimais pas ou que je n'étais pas heureuse avec lui, je ne porterai pas son enfant et je ne vivrai pas avec lui. Ça me semblait logique, mais si il avait besoin d'être rassurée, je le rassurerai. Suite à ma réponse, il m'embrassa et j'avoue que c'était la meilleure de toute les réponses qu'il aurait pu me donner.

Son bras, ou plus précisément son épaule, m'inquiétait depuis hier. Pour je ne sais quelle raison, il ne la découvrait pas et la touchait sans cesse comme si c'était douloureux ou même gênant. Si a cet instant Matthew me regardait, il du voir dans mon regard une certaine forme de colère. C'était nouveau ça, Matthew me cachait des choses de ce genre. Il savait très bien que je détestais son métier que je trouvais dangereux, et ça le confirmait. Sauf qu'il me le cachait et ce n'était pas rien, ça aurait pu être pire. « Crois-moi, quand j'vais t'en mettre une, tu n'auras pas qu'une égratignure. » Oui j'étais en colère, oui j'avais envie de le gifler, il n'avait pas à me cacher quelque chose - bon d'accord, je le faisais tout le temps, mais quand même. « J'peux savoir pourquoi tu ne m'as rien dit ? Si tu me sors un truc du genre que c'était pour ne pas m’inquiéter ou que ça ne servait à rien, crois-moi que ça risque de m'énerver. »

Eh voilà il manquait plus que ça, maintenant elle lui en voulait, pourquoi quand tout se déroulait très bien il fallait qu'il se passe quelque chose de mal. « Tu n'as pas besoin de t'énerver comme ça. » Bah quoi c'était vrai, il n'avait rien fait de mal, bon d'accord, cela ne se faisait pas de cacher des choses à la personne avec laquelle on partage notre vie, mais bon sur le coup parler de sa blessure ne lui avait pas paru si important que ça. « Comme je te l'ai dit c'est juste une égratignure, tu sais je suis solide et puis ça m'a effleurer l'épaule, donc rien de grave. » Le jeune flic se doutait un peu que ça n'allait pas changer grand chose de dire ça, mais c'était vrai après tout et puis sa petite amie aussi ne lui disait pas forcément tout, enfin c'est ce qu'il supposait, mais bon il ne préférait pas lui dire ça, surtout qu'une femme comme elle, mais en plus qui est enceinte peut être vraiment effrayante, non ce n'est pas méchant c'est juste la vérité.

« Tu sais très bien que ce sont les risques du métier et j'ai connu pire. » Bah oui quand Matthew à choisit de devenir agent de police, il savait très bien que ce ne serait pas une promenade de santé tout les jours. « J'y peux rien, si je fais partit des agents qui vont sur le terrain et puis comme ça je gagne plus et je peux te couvrir de cadeaux. » Non le jeune homme ne pensait pas qu'à l'argent, mais il disait vrai, et puis il souhaitait que la femme qu'il aime ainsi que l'enfant qu'elle portait ne manque de rien, et puis il ne voulait pas forcer Kathleen à trouver un job, surtout que pour le moment elle devait se reposer et se détendre, ce serait mieux pour elle et le bébé.

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Je n'avais pas besoin de m'énerver comme ça ? Je devais le prendre avec le sourire, peut-être ? Si c'était le cas, il fallait me prévenir... Je n'avais donc pas le droit de m’inquiéter pour lui ? Très bien, qu'il fasse donc ce que bon lui semble et qu'il risque sans cesse sa vie alors que j'attendais son enfant. « Tu as raison. Quand j'ai appris que j'étais enceinte, je ne sais même pas pourquoi je t'en ai parlé... Après tout, ça peut arriver à tout le monde, c'est pas grave. » Le rapport ? Je n'en savais rien, mais en colère je racontais souvent n'importe quoi. J'essayais de me calmer, en respirant le plus calmement possible et en me disant qu'il n'avait rien de grave, le reste avait finalement peu d'importance. Je l'écoutais donc dire, sans répondre, que c'était les risques du métier. C'est bien pour cela que je détestais qu'il fasse ce métier, mais nous n'allions pas encore discuter de ça. En revanche lorsqu'il reprit en disant qu'il gagnait plus d'argent pour m'offrir de nombreux cadeaux, je n'étais pas d'accord. « C'est vrai que mort, tu pourras m'en faire des cadeaux. Je n'ai besoin de rien Matthew, si ce n'est toi et.. en vie, de préférence. » Je faisais une courte pause, avant de reprendre : « Ne crois pas que je suis en colère contre toi ou je ne sais quoi d'autre... J'ai juste peur. Ne me dis pas que tu ne risques rien, que tu es prudent, que tu fais attention ou que tu as été entrainé pour tout ça... Je le sais. C'est juste que tu pourrais très bien faire autre chose, quelque chose de moins risqué.. » Je ne voulais pas le changer, mais je ne pouvais m'empêcher de parler de ça. Ça ne changerait rien, je le savais très bien. Il adorait son métier et je n'avais pas le droit de lui demander de changer, mais bon... Revenons-en à l'instant présent et au fait que je commençais à avoir faim. « On va manger ? »

On pouvait dire que quand Kathleen était en colère, elle pouvait sortir des phrases qui ne sont pas forcément plaisantes à entendre, mais bon comme il la connaissait, Matthew ne lui en voulait pas pour ça après tout c'était sa petite rousse adoré et dans l'état dans lequel, elle était actuellement, il lui autoriserait à lui en faire baver, c'est quand même adorable de faire ça ? Matthew était un vrai gentleman, qui n'aimerait pas l'avoir comme petit ami, bon d'accord il ne fallait pas non plus exagérer, sinon il risquait de prendre la grosse tête.

N'empêche que le jeune flic était complétement idiot par moment, de plus pourquoi avait il sortit cette phrase sur le faire qu'il pourrait la couvrir de cadeau, non mais sérieux, ou avait il la tête à ce moment là. « Tu ne crois quand même pas que je vais trouver le moyen de me faire tuer, alors que je vais devenir papa ? Je m'arrangerais pour qu'ils évitent de m'envoyer trop sur le terrain, je ne veux pas que tu t'inquiètes. » C'est tout ce qu'il pouvait faire pour le moment et même si sa petite amie n'aimait pas le métier qu'il exerçait, il n'arrêterait pas le boulot de flic, mais il ferait en sorte de ne pas avoir à se servir d'arme, même s'il ne pouvait rien garantir sur ça, et puis cela n'arrivait pas si souvent que ça qu'il doit aller sur le terrain pour arrêter des criminels armés. Au moins sa chère et tendre s'était calmé, ce qui le rassurait, ce n'est pas qu'il avait peur d'elle, mais il tenait pas à se la mettre à dos. « Oui allons manger, je suis sur que tu meurs de faim. » Matthew avait décidé de manger léger, donc il ne commanda pas grand chose, il n'avait pas très faim aujourd'hui, va savoir pourquoi. « Au faite pour le nom de famille du bébé, ce sera Jones ou Evans. » Bah oui vu que les deux tourtereaux n'étaient pas mariés, ce n'était pas facile de savoir quel nom il aurait, d'ailleurs ça allait sous entendre une demande en mariage, mais cette fois, il voulait être moins direct.

« J'espère... » Voilà la seule chose que je répondais lorsqu'il disait qu'il s'arrangerait pour ne pas être trop sur le terrain. Je préférai le savoir dans un bureau et en sécurité, plutôt qu'une arme à la main. Mais je ne pouvais pas le changer et le forcer à changer de métier. Il aimait trop son métier et je n'avais aucun droit là-dessus, après tout il ramenait l'argent à la maison et il faisait ce qui lui plaisait. Pour changer de sujet, je demandais à ce qu'on aille manger. C'est pas tout ça, mais l'heure tournait et je commençais à avoir faim. Lorsqu'il assura que j'étais morte de faim, je me contentais d'une grimace, il avait raison et je détestais ça. Je l'entendis prendre sa commande et histoire de ne pas être trop gourmande, je pris la même chose. Après tout, rien ne m'empêcherait de manger autre chose en rentrant chez moi si j'avais encore faim.

J'essayais de cacher ma surprise face à sa question. Parce que dans ma tête, je voyais déjà tout un enchainement de choses : si je répondais Jones, il pensera directement que c'était une façon de dire non à une future demande en mariage puisque si l'enfant portait mon nom, je ne porterai pas celui de Matthew, sinon notre enfant aurait un nom diffèrent du notre. Si je répondais Evans, il penserait peut-être que c'est une façon pour moi de lui envoyer un signe pour qu'il me demande en mariage. Ou alors je m'imaginais des choses complètement fausse. Je ne sais pas, il pouvait m'arriver de dire n'importe quoi. « Je ne sais pas. Mais je préfère qu'il porte ton nom... On verra. » J'avoue que si pendant un moment je pensais avoir fait une erreur en refusant sa demande, j'avais peur qu'il la refasse de suite, j'avais peur de ne pas être prête, mais jamais je ne pourrai la refuser une seconde fois. Bref, afin de changer de sujet, je lui demandais : « Tu en as parlé à qui, pour le bébé ? »

Il fut surpris que Kathleen ait pris la même chose que lui comme plat, peut être qu'elle n'avait pas si faim ou alors elle ne voulait pas le montrer, on ne pouvait presque jamais être sur de quelque chose avec elle. Puis par la suite, il eut la réponse à sa question concernant le nom de famille qu'allait avoir le bébé. « Mon nom ? J'avoue que je suis touché, mais si cet enfant à la beauté de sa maman, personne ne pourra se douter que je suis le père. » Le jeune flic savait qu'il n'était pas un top modele, peut être que c'était ses yeux qui faisait craquer les filles, mais non il n'était pas complexé, mais c'était quand même vrai. Pour le moment aucune demande en mariage, ce serait prendre un trop gros risque et puis rien ne les pressaient pour l'instant.

Puis sa petite amie lui demanda à qui il l'avait parlé du bébé, c'était une bonne question. « Je n'ai pas encore annoncé la nouvelle à qui que ce soit. » Ni à sa sœur, ni à son meilleur ami, et puis il ne savait pas comment annoncé ce genre de chose, ce n'était pas une nouvelle comme les autres, mais bon quand il verrait un de ses proches il irait lui annoncer, c'est vrai qu'en ce moment, c'était soit le boulot ou sinon il passait du temps avec Kathleen, il fallait bien faire attention à elle, elle était capable de se faire mal, bah oui Matthew c'était un futur papa poule.

Finalement les plats arrivèrent, ce ne fut pas trop long, cela voulait donc dire qu'ils auraient le droit à un pourboire à la fin. En tout cas ce plat avait l'air délicieux, et puis il n'était difficile quand il s'agissait de nourriture. « Bonne appétit. » Le jeune homme commença alors à déguster son plat.

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« Dis pas de bêtises Matthew. » Non, mais c'est vrai. La beauté de sa maman ? De où il sortait ça ? Puis son père était très beau, même si il ne semblait pas être de mon avis. On pouvait facilement penser que je disais ça parce que j'étais avec lui, mais lorsque nous n'étions qu'amis j'avais le même point de vue et si je me suis mise avec, c'est que je le trouvais à mon goût, non ? Bref, nous n'étions pas là pour parler de ça et pendant qu'on parlait du bébé - enfin on ne faisait que ça depuis quelques temps - j'allais en profiter pour lui demander à qui il l'avait déjà annoncé. Personne ? Je trouvais ça étonnant venant de Matthew. Pas qu'il était du genre à crier sur tous les toits notre vie, mais ça semblait quand même être quelque chose d'important à ses yeux. Je ne répondis rien sur le moment.
Puis les plats arrivèrent et Matthew ne mit pas longtemps à me souhaiter bonne appétit et à manger. Je lui retournais avant de moi-aussi commencer à manger. Avant de sortir, même si la conversation était close : « Tu as peur de ce que les gens vont penser ? Ou dire ? » Après tout il y en aurait toujours pour trouver que nous étions trop jeunes, pas encore marié, pas ensemble depuis suffisamment longtemps, pas fait pour avoir des enfants ou je ne sais quoi d'autre... « Promets moi que quoi qu'il arrive, quoi que les gens disent ou quoi que je puisse faire, tu seras toujours là pour le bébé. » On ne savait pas ce qui pouvait se passer : des amis à lui qui réussiraient à le convaincre qu'il était trop jeune pour être père, ou si il apprenait quelque chose sur moi qui ne lui plairait pas, si il se passait quelque chose pendant l'accouchement ou même si je venais à faire n'importe quoi, ou un accident... Il pouvait arriver tellement de choses et même si une promesse ne ferait pas tout, j'avais confiance en lui et je voulais juste m'en assurer.

« Non je me fiche de ce que les gens peuvent penser, c'est juste que je n'ai pas eu l'occasion d'annoncer cette nouvelle. » Et d'ailleurs qu'est ce les gens pourraient dire ? Cela ne les regardaient pas, ce n'était pas leur vie, et puis il n'aurait jamais honte de ça, Matthew était même heureux, plus qu'il ne l'aurait été auparavant.

Par la suite sa petite amie lui demanda de lui promettre que quoi qu'il arrive, il sera toujours là pour le bébé. Pourquoi demandait-elle ça, elle aurait déjà dut connaître la réponse. Dans n'importe quels cas le jeune flic n'abandonnerait jamais son enfant ou sa petite amie, on ne pourrait jamais le convaincre de faire ça. « Tu me connais ma chérie, quoi qu'il arrive je serais là pour toi et le bébé et rien ne pourrait me faire changer d'avis, vous être ma famille tout les deux, tu es la femme de ma vie. » Le jeune homme n'aimait pas du tout que sa chère petite rousse s'inquiète à propos de ce genre de chose ou s'inquiète tout cours. C'est sur que ça n'allait pas être simple, qu'ils allaient surement avoir du mal au début, mais Matthew savait que de toute façon il finirait par s'en sortir et que les deux arriveraient à surmonter n'importe quel épreuve. « On est fait l'un pour l'autre, je sais que tu dois trouver idiot quand je dis ce genre de chose, mais je le pense vraiment. » Décidément, il pouvait vraiment passer pour un mec un peu idiot sur les bord, enfin surtout fleur bleue, mais c'est pas sa faute il essaye de jouer les romantiques. Quand il finit son plat, il observa Kathleen, qu'est ce qu'elle était belle, il se demandait encore ce qu'elle avait put lui trouver, quoique des gars avec un personnalité comme la sienne, ce n'était pas si facile à trouver.

Parfois j’avais moi aussi des demandes et des questions assez étranges. Lui faire promettre quelque chose ne changera rien, une promesse ne changeait rien... Mais j’avais confiance en Matthew et ça, ça changeait tout. Puis j’avais besoin d’être rassurée, c’est normal non ? Il commença par me rassurer et ajouta par la suite que nous étions fait l’un pour l’autre. Idiot de dire ça ? C’est moi qui serait idiote de le penser en l’entendant dire ce genre de choses. Beaucoup devait attendre ce genre de choses de la part de leur petit ami et j’avais la chance d’être tombée sur une exception. « Tu es tout sauf idiot. Puis si tu as l’air idiot, moi aussi alors. Si je ne dis pas grand chose, c’est pas pour autant que je ne le penses pas. » Mangeant, je faisais à nouveau une pause au bout de quelques instants, remarquant qu’il avait terminé et qu’il m’observait : « Tu sais que si tu continues à me regarder comme ça je vais rougir... Ou alors j’ai quelque chose sur le visage ? Quelque chose va pas ? » Ouais ouais, j’allais me taire une seconde... Il suffisait d’attendre que j’arrête mes conneries. Puis plus sérieusement j’ajoutais : « Tout à l’heure tu parlais du nom du bébé et même si on a encore le temps, tu as déjà pensé à des prénoms ? » Après tout, j'avais bien le droit de me renseigner, mais je devais avouer que je n'y avais pas encore réellement réfléchit puisque j'avais encore beaucoup de temps pour cela et puis je n'avais pas d'idées et y réfléchir sans rien trouver m'énerverait surement..

« Je sais très bien ce que tu penses, ne t'inquiète pas, mais moi tu me connais j'aime bien dire ce que je pense à voix haute. » Surtout quand il s'agissait de faire des compliment à sa petite amie. Quoiqu'un jour, il se souvent qu'il s'était pris la tête avec un type qui l'avait cherché et Matthew avait dit ce qu'il pensait et cela s'est terminé en bagarre, heureusement que le jeune flic savait se battre sinon il se serait retrouvé par terre. « Par contre dans certaines situations il vaut mieux se taire, car ça peut nous attirer des ennuis. » C'est vrai qu'il n'avait jamais raconté cette histoire à Kathleen, il faut dire que ça remontait à quelques années, même bien avant leur rencontre, donc par conséquent, ça n'avait pas d'importance. « Je te regarde, car tu es magnifique et ça me permet de me rendre compte de la chance que j'ai de t'avoir. » Quel beau parleur celui là, mais en tout cas, une chose est sur il était sincère.

« Je n'ai pas d'idée, finalement ce n'est pas facile de choisir un prénom. » Matthew avait déjà réfléchit à ça, mais il n'avait aucune idée de prénom, bon il ne pensait pas non plus qu'à ça, mais par moment il se mettait à réfléchir à un beau petit prénom. « Ce sera surement plus simple, quand on saura si c'est une fille ou un garçon. » Bah oui, car c'était galère de trouver des idées de prénoms, mais en plus s'ils ignoraient le sexe de l'enfant c'était encore plus dur, enfin c'est ce qu'il se disait.

J'étais totalement d'accord avec lui. Parfois il fallait apprendre à se taire et laisser passer les choses pour éviter tous les ennuis possibles. Matthew, qui était pourtant quelqu'un de très calme, n'était pas du genre à se taire lorsqu'il avait envie de dire quelque chose et il parlait comme quelqu'un ayant déjà eu des ennuis à cause de ça. Cela pourrait être drôle d'entendre quelques unes de ses histoires. « Tu parles vraiment comme quelqu'un qui connait ça.» Bref, à cet instant il me gênant à force de me regarder de cette façon... Selon lui il avait de la chance de m'avoir. C'est vrai qu'il n'existait pas d'autres personnes comme moi et ce n'était pas un compliment que je me faisais... Au contraire. « C'est vrai, quelle chance tu as... C'est fou. » Dis-je en souriant et en levant les yeux au ciel pour qu'il comprenne que je trouvais ça absolument faux. C'est plutôt moi qui avait de la chance, sauf que je ne m'en rendais pas souvent compte.

C'est vrai qu'il était difficile de trouver un prénom sans connaitre le sexe du bébé, mais après tout on pouvait très bien trouver un prénom de fille et un autre de garçon, cela ne coûtait rien. « J'avoue que ce n'est pas simple... Mais, pour ce qui est du sexe du bébé, tu ne veux pas avoir la surprise le jour de l'accouchement ? » Certains préféraient attendre, d'autres n'en étaient pas capable et moi, à vrai dire, je n'en savais trop rien... J'aimerai à la fois avoir la surprise et en même temps j'étais impatiente de savoir.

« Oui je connais, je te raconterais peut être un jour cette histoire, mais bon ce n'est pas vraiment intéressant. » Pourquoi lui cacher cela ? Après tout elle connait Matthew et puis elle l'avait deviné qu'il s'était déjà retrouvé dans ce genre de situation, vu la phrase qu'elle avait prononcé. Le jeune flic se mit à rire quand sa petite amie leva la tête au ciel. « Tu peux penser ou dire ce que tu veux, je me considère comme vraiment chanceux de t'avoir trouvé, c'est normal vu que je suis amoureux de toi. » Même si ce n'était pas facile, vu qu'il y avait la table, Matthew se pencha vers elle et l'embrassa tendrement, bien sur il y avait toujours des gens qui les regardaient, mais bon il s'en fichait complétement.

Quand sa chère petite rousse lui demanda pour le sexe du bébé s'il ne préférait pas avoir la surprise le jour de l'accouchement, il se mit à réfléchir, mais il ne savait pas vraiment. « C'est toi qui voit, je t'avoue que je suis impatient de savoir si c'est une fille ou un garçon, mais si tu veux attendre le jour de la naissance, j'attendrais. » Bah oui c'était quand même Kathleen qui portait cet enfant donc c'était à elle de décider, même s'il était quand même concerné, après tout il faut être deux pour faire un bébé. « Il faudra quand même faire une échographie pour savoir si le bébé est en bonne santé. » Une chose est sur Matthew serait présent ce jour, en espérant que ce petit ange serait en bonne santé, c'était le plus important. « Tu penses que je risque de devenir un vrai papa poule ? » C'était une question idiote, vu que le futur papa était convaincu déjà de connaître la réponse, vu comme il était déjà, après il ne fallait pas s'étonner si on le trouvant énervant à la fin.

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Je ne voyais pas en quoi il avait de la chance de m'avoir, mais si ça pouvait lui faire plaisir de le penser, je n'allais pas l'en empêcher. A sa réponse, je me mis à sourire jusqu'à ce qu'il m'embrasse. Que demander de plus ? Il disait être amoureux de moi - même si je le savais déjà depuis un long moment - et il m'embrassait, il n'y avait rien de mieux.

Selon lui, la décision me revenait pour le sexe du bébé : maintenant ou à l'accouchement. Puis il parla de l'échographie... La première échographie devrait avoir lieu dans très peu de temps, dans les deux semaines qui arrivaient, mais je n'avais pris encore aucun rendez-vous. J'avoue que cela m'était sortie un peu de la tête et puis je n'aimais pas les examens aussi importants soient-ils. « La première échographie doit avoir lieu dans très peu de temps.. » On avait encore un peu de temps avant de savoir si on voulait ou non connaitre le sexe du bébé. Bref, la question qu'il me posa ensuite me fit rire tellement la réponse me paraissait évidente. Lui un papa poule ? Oh non, ce n'était absolument pas dans son caractère... mais alors pas du tout. « J'en suis même certaine... Et c'est pas plus mal. Au moins tu l'aimeras cet enfant et je t'empêcherai de trop le gâter. Tu vas voir, à la maison ce sera la fête tous les jours entre les cris et les pleurs, on va s'amuser. »

« Je viendrais avec toi pour l'échographie, je prendrais un jour de congé. » C'est sur qu'il ne manquerait ça pour rien au monde, c'était quand même son enfant à lui aussi et puis il bossait beaucoup, on pouvait bien lui laisser un peu de repos, et puis ça sert de bien s'entendre avec son supérieur. Matthew était heureux que cet ascenseur se soit retrouvé bloqué, car sinon il n'aurait jamais eu l'occasion de connaître femme merveilleuse qu'il comptait bien épousé un jour, il ne pourrait jamais en aimer une autre de toute façon.

« C'est sur que je l'aimerais, et ne t'inquiète pas je ne le gâterais pas trop, mais c'est pas ma faute si je ne peux pas m'en empêcher. » Ensuite concernant les cris et les pleurs, c'est sur que ce ne sera pas facile, mais bon c'est un défi à relever, il savait très bien qu'être parent c'était quelque chose de très difficile, c'est sans doute pour ça que Matthew par moment avait peur d'échouer, même si on essayait de le rassurer à propos de ça. Il faut dire que vu le père qu'il a eut, il ne pouvait pas vraiment avoir un exemple à suivre. Le jeune flic ne voulait pas que sa vie de famille soit compliqué, et puis il n'allait pas mener une double vie comme son père avait osé le faire, d'ailleurs c'était hors de question de reparler un jour à cette homme. « Comme je te le répète souvent on va s'en sortir, je ne t'abandonnerais pas, je ne veux pas que tu penses que je risque de devenir comme mon père, ça n'arrivera jamais. » Matthew lui avait déjà parlé de sa famille et honnêtement il en avait quand même honte, les seuls membres avec qui il avait de bonnes relations, c'était sa petite sœur, c'était sans doute même la seule. Bien sur il y avait aussi son meilleur ami avec qui il pouvait parler de ça, car il savait très bien qu'il ne le trahirait jamais, l'amitié est aussi quelque chose d'important.

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« Tu sais que je peux y aller seule ? C'est pas une bande de médecins qui va me faire peur. » Dis-je en souriant. Je comprenais évidemment son envie de venir à cette première échographie, n'importe quel père qui s'intéressait un minimum à son futur enfant faisait tout pour venir. « On va faire quelque chose... Je te laisses m'accompagner, si tu prends le rendez-vous pour moi. » Bon quoi qu'il arrive, je ne lui aurais bien sur pas interdit de venir, mais c'était une façon de me débarrasser des choses que je n'aimais pas faire.

Il n'y avait aucun doute à avoir : Matthew serait un père excellent, il aimerait cet enfant et il le gâterait... Quoi que j'en dise. Je riais à sa remarque et je le comprenais même. C'est vrai, comment résister à la jolie bouille d'un enfant lorsqu'il vous demandait quelque chose ? Je voyais très bien Matthew essayant de ne pas céder aux caprices de son enfant, avec moi hurlant derrière qu'il avait déjà bien assez de choses... Quelle famille allions-nous faire ! Alors que nous étions en train de rire, Matthew pris une mine sérieuse et après quelques secondes de réflexion, il me rassura me disant qu'il ne serait jamais comme son père. Il m'avait déjà raconté cette histoire et je n'en parlais jamais parce que je savais qu'il détestait ça. J'avais confiance en lui et il n'avait pas besoin de me dire tout ça. « Matthew, tu sais que j'ai confiance en toi. Je sais parfaitement que tu ne deviendras pas comme lui et que tu ne m'abandonneras pas. » Puis la promesse que je lui avais demandé de faire me revint en tête. Peut-être avait-il pensé que je pensais à cela en lui demandant de me promettre une telle chose. « Tu dis tout ça à cause de la promesse que je t'ai demandé de faire ? Si c'est le cas, je te promets que je n'ai pas pensé une seule seconde à cette histoire. » Puis le prenant la main qui était déposée sur la table, et en souriant, j'ajoutais pour détendre l'atmosphère : « En plus il est évident que tu ne m'abandonneras pas ou que tu ne feras pas de conneries, je suis bien trop effrayante quand je suis en colère et je suis certaine que c'est la dernière chose que tu veux, que je sois en colère. »