NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Swann Bethany Mongtomery. À savoir ce qui à passé par la tête de mes parents lorsqu'ils m'ont donné le prénom de Swann, soit cygne en français mais bon, c'était des hippies, de grands fêtards toujours défoncés, ce qui explique à peu près tout. Bethany, c'est un prénom qu'ils ont trouvé comme ça, par pur hasard. Il faut dire, l'inspiration leur était venu de cette chanson du groupe Kiss, Beth mais bon, détail. Mes parents étaient de grands amoureux de ce band, il ne faut pas leur en vouloir. ÂGE ৩ Vingt-trois ans et toutes mes dents. Je ne suis majeure que depuis deux ans et étrangement, j'ai pourtant l'impression d'être plus vieille, comme si j'avais trop vécu, comme si je me faisais déjà vieille alors que ma vie, elle était des plus tranquilles. Je sais pas, j'ai pas hâte de me voir à quarante ans, je vais me taper une foutue dépression. DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ Treize février, à Oxford. Ne suis-je pas chanceuse ? Née en cette merdique journée de l'amour, va savoir qu'est-ce que j'ai mérité pour ça, enfin bon. Oui, la journée de mon anniversaire passe complètement sous silence et tout ça pour une connerie, des chocolats et de l'amour. Pathétique, voilà tout. STATUT CIVIL ৩ Je suis tout fraichement célibataire. Il y a peu, juste avant que je revienne à Oxford, j'étais fiancée et plus qu'heureuse. Il était tout pour moi, j'aurais pu crever pour lui et encore aujourd'hui, je le ferais sans hésiter. Contrairement à bien des hommes, il n'était pas un abruti, il n'a jamais été voir ailleurs et il m'aimait, oh oui il m'aimait tant. Mais à savoir pourquoi, un bon matin il ne voulait plus de moi. Il est partit, il à disparu en me disant que ces paroles. « Je t'aime, ne l'oublie pas. » Je n'ai jamais compris. MÉTIER OU ETUDES ৩ Je suis interne en chirurgie, il s'agit de ma première année et je dois dire que jamais de ma vie, je m'attendais à travailler autant. La médecine, ou plutôt la chirurgie, c'est ma passion, c'est un truc qui m'attire depuis toujours, mais ça me tue carrément. Ne pas dormir, courir d'un coté et de l'autre, devoir faire face à toutes sortes de patients. La vraie vie quoi. GROUPE ৩ Les mayer. AVATAR ৩ Tamsin Egerton.

ce qu'il y a de bon en moi,


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mais aussi de mauvais.

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« give i everything »

∆ Gamine, elle a longtemps cru au père-noël ainsi qu'à la fée des dents et encore aujourd'hui, elle est certaine que la magie de noël et bien réelle. ∆ Sans son café vanille-française le matin, elle ne survit pas et crève les yeux de quiconque se trouvant sur son passage. ∆ À première vue, les gens la considère comme une garce puisque physiquement, c'est ce qu'elle projette comme image. Seulement la jolie n'est rien de tout ça. Comme quoi les apparences sont parfois trompeuse. ∆ Il lui arrive parfois d'être très agaçante et baveuse dans ses propos, mais c'est plus fort qu'elle et ce n'est jamais avec méchanceté. ∆ Elle est allergique à bien des choses. Fleures, abeilles, kiwis, pollen, chats, chiens, rongeurs, s'en ai maladif. ∆ Depuis toujours, elle garde la tête et n'abandonne jamais. C'est une grande battante et beaucoup l'admire pour son sang-froid. ∆ Lorsqu'elle a mit les pieds pour la première fois dans l’hôpital, les autres internes ont crus à une blague. Selon eux elle semblait trop princesse, trop fille et assez peu courageuse pour pratiquer la chirurgie. Aujourd'hui, elle est l'une des meilleures de son groupe. ∆ Elle pleure dans tous les films. ∆ C'est une piètre cuisinière et malgré tous les cours qu'elle à pu recevoir, tous les bouquins ou émissions de cuisines qu'elle à pu voir, il n'y a rien à faire, elle reste une désastre auprès du four. ∆ Si elle le pourrait, elle adopterait tous les petits orphelins dans tout le monde. Les gamins, c'est son point faible. C'est d'ailleurs pour cette raison que plus tard, elle souhaite se diriger pédiatrique. ∆ Elle est toujours follement et éperdument amoureuse de son ancien fiancé. ∆ La jolie reste en colocation avec sa petite sœur depuis la mort de leurs parents.

Définir des possibles pour défier l'impossible et m'exploser le coeur. J'en ai plus rien à foutre. Repousser les limites des lignes de ta main, surfer les horizons, ne jamais toucher le fond. Toujours ces autoroutes, nos coeurs en cimetière. Au feu les idéaux, au feu les idéaux. « Arrête, lâches ma poupée ! » Dans un soupire de lassitude, je suis les ordres de Lennon avant de me laisser tomber, fesses contre terre. Lennon, c'est ma petite soeur, mon petit monstre de cinq ans ma cadette. Âgée de seulement trois ans, elle sait pourtant très bien comment faire de ma vie un véritable enfer et ce, sans jamais se mériter le moindre reproche. Lennon est belle, Lennon est drôle, Lennon est si adorable. Lennon par çi, Lennon par là, elle me gonfle à la fin. Je l'aime cette petite, oh oui je l'aime autant que j'aime Pouky, mon ours en peluche, mais parfois, j'aimerais bien qu'elle ne soit pas là, j'aimerais bien être seule, la seule petite merveille de mes parents quoi. « Bethany, tu veux bien m'expliquer ce que tu fais à embêter ta soeur ? » S'en ai trop, elle m'énerve à un plus haut point. Sans même prononcer le moindre mot, ni même lancé le moindre regard à qui que ce soit, je quitte la pièce, direction ma chambre, mon petit paradis. À peine venait-elle d'apprendre qu'elle était enceinte d'une petite fille, ma mère s'était rué dans les magasins pour bambins. Elle avait dévalisé les pots de peintures roses, les tapisseries représentant des licornes et avait acheter assez d'oursons en peluche pour en fournir à la ville entière. En cinq ans, rien n'avait changé. Ma chambre était toujours aussi belle, toujours aussi rose, toujours aussi moi. « Bethany ? » Je tourne légèrement la tête pour apercevoir ma mère, plantée dans le cadre de porte, un léger sourire au coin des lèvres. « Tu me laisses entrer ? » Toujours la mine triste, comme n'importe quelle enfant un brin trop boudeuse, je m'assieds à ses cotés, au pied de mon lit et pose délicatement ma tête contre son épaule. J'aime passer du temps avec elle, aussi rares soient les moments où nous sommes seules, ils sont toujours merveilleux, même s'ils ne font que durer quelques minutes, voir même secondes. « Beth, i know you're lonely and i hope you'll be alright .. » Cette chanson, ces paroles, sa douce et mélodieuse voix. Voilà, un sourire vint paraitre sur mon doux visage et tendrement je passe mes petits bras autour de son cou. « Tu sais que je t'aime plus que tout Beth ? Tu es mon petit rayon de soleil, mon premier amour et même si tu as l'impression que j'accorde plus d'importance à ta petite soeur, ce n'est pas le cas. Elle est seulement plus jeune et à besoin de plus d'attention, plus d'aide pour ci et pour ça. Mais moi et ton père, nous vous aimons énormément, à égalité et plus que tout sur cette terre, tu le sais non ? » Je n'aurais pu espérer meilleure enfance. Certes, ce n'est pas à tous moments rose, mais j'ai une magnifique famille, une sublime maison et surtout, je vis dans la plus magnifique des villes.

Il y a ton sourire qui s'élève, c'est comme une lueur d'espoir. Il y a l'ombre et la lumière, au milieu notre trajectoire. Il fallait choisir une route, alors on a choisi la pluie. Acide à s'en bruler le coeur, pourvu que planent les esprits. « On envoie un simple coup de point dans la gueule de quelqu'un est automatiquement c'est considéré comme un acte subtile de dépression ? Non mais attendez, il vous manque une case ou je sais pas ? » C'est pas dans mon habitude, crier sur quelqu'un alors queje ne la connais qu'à peine, mais celle-là, elle me fait royalement chier avec ses histoires à la con. « S'il vous plait mademoiselle Bethany. J'ai simplement besoin de vous parler un peu, d'en connaitre sur votre vie, surtout sur votre présent. Ainsi, je pourrais confirmer si vous avez besoin d'aide ou non ? » Quelle conne. « Écoutez, j'ai cours de sciences en ce moment et je veux pas le rater alors je crois que ce sera pour un autre fois. » « Vous restez là s'il vous plait et vous répondrez à mes questions. Ensuite, vous serez libre de faire ce que vous voulez, soit aller en cours ou aller manger un biscuit à la cafétéria, comme bon vous semble. Donc, comment vont les choses depuis votre déménagement ? Vous sentez vous mise à part dans ce nouveau lycée ? Est-ce que vos anciens amis vous manque ? Expliquez-moi un peu votre situation tiens. » J'ai envie de lui sauter à la gorge cette fouine à la con. Tout en prenant une profonde inspiration, je pose mes coudes contre le bureau de cette tarée, prête à lui déverser un roman sur ma vie pour qu'elle daigne finalement me laisser partir. « Je suis aménagée ici il y a environ trois mois. Mon père à obtenu une promotion ici, à Liverpool et nous avons tous suivit. Certes ça ne faisait pas mon bonheur de suivre, de devoir quitter Oxford, mais vous vouliez que je réagisse comment ? Je n'ai que seize ans, je n'ai aucune décision à prendre. N'empêche qu'aujourd'hui, tout va très bien, j'ai de merveilleux amis, j'aime le lycée ici et puis les mecs sont canons, vous voulez savoir autre chose ? » Tout en notant des conneries sur son petit calepin, elle toussote un peu puis ajoute, d'un air froid. « J'ai eu des dires selon lesquels vous fêteriez énormément, que vous seriez le genre très grande fêtarde. C'est vrai tout ça ? » La vache. « Ouais, je vais pas vous le cacher, mais vous avez vu mon parcours scolaire ? Il est parfait, perfectos, alors je crois pouvoir me permettre des telles bêtises. Je ne suis pas dépressive mademoiselle chose, j'ai envoyé un coup de point à cette fille parce qu'elle à osé se moquer de l'appareil dentaire de ma soeur, voilà tout. Alors maintenant, si vous voulez bien. » Je me lève brusquement avant de quitter la pièce, sans même regarder où je mets les pieds. « Non mais merde ! » Assise contre le sol, mon sac complètement vidé autour de moi, je relève la tête, prête à envoyer ce connard chez le diable, mais en levant les yeux, les mots me manque. Je suis désolé. » Cet homme, je vais le marier, voilà. Coute que coute.

Je me lève et je prends des pilules pour dormir. Je prends le métro dans la meute, je rêve de partir dans des pays où il fait chaud à l'autre bout du monde, loin de ce boulot qui me tue et qui creuse ma tombe. Je t'en veux toujours, tu le sais ? À vrai dire, je vous en veux à tous les deux, autant à toi qu'à papa et je sais à quel point c'est cruel de dire ça, mais si tu savais à quel point ça me procure un bien fou, comme si ça calmait la douleur. C'est ridicule d'écrire à une personne morte, d'envoyer des lettres à un tas de poussières, mais en t'écrivant ainsi, j'ai le pressentiment que tu es beaucoup plus près, que tu ne trouves pas loin et si tu savais à quel point ça me rassure, à quel point je me sens moins seule. Je vais avoir vingt-trois ans demain, tu y crois toi ? Vingt-trois années de vie dans moins de vingt-quatre heures, ça me rend malade. Une autre année de plus, une autre ride de plus comme tu le disais tant lorsque j'étais gamine. C'est une année qui s'achève pour moi, une année remplis de tant de choses, de bonnes comme des mauvaises. Tout d'abord, ma rupture avec Ethan. Un coup dur, je ne te le cacherais pas, encore là j'en ai mal. J'avais pas prévu le coup tu sais, je nous voyais heureux encore dans cinquante ans, toujours fiancés ou peut-être même mariés et puis un bon matin, il s'est barré. Je comprendrai jamais les hommes maman, je ne comprendrai jamais ce qui les pousse à être aussi débiles, à éprouver un malin plaisir à détruire le coeur des autres, ça me rentre pas en tête tu comprends ? Je suis resté longtemps à méditer sur moi-même, à m'empifrer de glace au chocolat et à écouter et écouter encore le Titanic puis au final, j'en suis venu à une conclusion, j'avais besoin d'un nouvel air. J'avais besoin de retourner à mes sources. Me voilà donc là, sur le balcon de mon appartement, ou plutôt notre, avec Lennon. Si tu savais à quel point la petite commuté qu'est Middleton m'avait manqué, à quel point tout est si différent de Liverpool ici. Ça me fait un bien fou. Je suis rentré en chirurgie, interne, comme prévu depuis toujours. Je sais que tu ne peux recevoir cette lettre maman, je sais que j'écris sans doute pour rien, mais si jamais t'es là, si tu peux au moins lire ces derniers mots, sache que je t'aime, que je vous aime, toi et papa et vous nous manquez atrocement. Chaque jour est pénible sans vous.