NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ May-Lee Sïloé Brightside ÂGE ৩ 21 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ Le 21 décembre 1990 à Melbourne, en Australie STATUT CIVIL ৩ célibataire MÉTIER OU ETUDES ৩ stagiaire en stylisme GROUPE ৩ FULL OF COURTESY, FULL OF CRAFT. AVATAR ৩ zippora seven

ce qu'il y a de bon en moi,


souriante


parfaite en apparence


aimable


polie, par moment


belle, c'une qualité ?



mais aussi de mauvais.

têtue


délurée


fumeuse, "alcoolique", et droguée


du genre à répondre


égoïste et égocentrique

« give i everything »

La porte se claqua derrière la jeune femme. Elle entendait des pas et savait qui venait de pénétrer dans le gymnase vide. La question que vous, vous vous posez, c'est.. Qu'est-ce qu'elle fiche dans un gymnase, un samedi soir, à minuit, n'est-ce pas ? Mademoiselle est plutôt bien servie, étant donné que son père en est le propriétaire. Il la laisse venir comme bon lui semble mais.. Ce qu'il ignore, c'est qu'elle y vient pour flirter avec les beaux joueurs de basket. En parlant de ça, sa dernière conquête, un certain Joris, se trouve à quelques pas d'elle. Elle le sait, puisqu'elle sent son souffle chaud contre sa nuque. Elle ne veut pas l'entendre, pas lui parler. A 17 ans, tout juste, elle a déjà le coeur brisé. Pour la première fois, certes, mais brisé quand même. C'était d'ailleurs, dans ce gymnase...
*flash back*
Lâche moi, Joris.. Si mon père a oublié quelque chose et qu'il revient, hein ?! Elle se débat du mieux qu'elle peut face au beau brun musclé, en vain. Il la regarde, sourit, l'admire même. Il a ce regard, amoureux mais tellement faux. Qui vous fait croire que la personne en question pourrait décrocher la lune pour vous alors qu'elle ne désire que votre corps. D'ailleurs, il laisse échapper cette phrase : J'ai pas attendu deux mois pour que, finalement, on ne puisse pas coucher ensemble. BAF ! La main droite de la jeune femme vient se claquer contre sa joue.
*fin du flash back*
Elle se retourne, fixe les yeux du jeune homme. Ce souvenir qui prends aux tripes et qui fait mal. Elle court vert la porte, seul le bruit de ses talons résonnant dans le gymnase. C'est ainsi que la jolie blonde tire un trait sur une histoire.. Une partie de son passé.

« once upon a time »

C'est une fille, c'est une fille ! Ce fou, qui court dans le couloir de l'hôpital en hurlant parce que je suis une fille, c'est mon père. Paul, 32 ans, passionnée de sport. Possédant d'ailleurs un gymnase à son nom. Descendant d'une famille de riches, bourges, aux sourires niais et aux fausses paroles, qu'ils ont prononcé juste pour vous donner des espoirs : les Brightside. Ah, cette famille.. Un monde de fou. Le contraire de celle de ma mère : les Dubois. Pures frenchies de génération en génération. Les femmes étaient toujours mariés à des Français parce que, c'est bien connu, les Français dominent le monde. Au contraire, très peu aisée et toujours trop franche. Mais quand même délurée. Nous sommes le vingt-et-un décembre mille neuf cent quatre vingt-dix. Et voilà dans quel univers de fou je viens de débarquer. J'épouse quiconque me sortira de cette enfer dans.. Dix-huit ans à peu près. Sauf si mon père me séquestre jusqu'à mes quarante ans. Amen ! Oh.. Vous ais-je dis que, avant moi, aucun gosse n'avait mis les pieds dans ces deux familles ? Et après non plus. J'ai étais la seule et l'unique. Tant mieux, je ne voulais pas de grand(e) frère/soeur tortionnaire ou de petits marmots qui cassent tout sur leur passage. Du coup, j'ai grandit dans un univers où j'étais reine. Mais, vite, tout a dérapé. Non, je ne suis pas devenue psychopathe et schizophrène à la fois. Mon père, lui, a plongé dans son boulot, lorsque j'ai eu seize ans. Une occasion que ma mère saisit, puisqu'elle allait sauté tous les vieux boucs qui ne valaient rien et qui ne pensaient qu'à son cul. Quel dégoût d'être née dans une telle famille ! Mais non, vous nous croiserez au coin d'une rue et vous sourirez. Parce que vous ne savez pas, vous ne savez rien. Vous ignorez que je me drogue, que je bois également. Que je me suis tapé la moitié de l'équipe de basket à mon père. Si vous êtes une femme, vous ignorez également que votre mari à du se taper ma mère. A vos yeux, nous sommes une petite famille parfaite et bien heureuse. Sottises ! Mais passons...

Vous ais-je également parlé de Léo ? Léonel, plus exactement, mais bon. Ouais, parce qu'en dehors de la drogue et l'alcool, j'ai une autre passion : le stylisme. Ouais, je sais, ça se remarque parce que je suis trop canon et que je le vaux bien ! Je me sappe comme les riches, je sais, je sais. Vous me jalousez, m'admirer et j'en passe. Vous, hommes, rêvez de moi et.. On passe le couplet, non ? Donc, bon, ouais, voilà ! Léo, c'est un mec -jure ?-, je l'ai croisé au coin d'une rue et je l'ai bousculé. Tellement banal, mais ça a changé ma vie, franchement ! J'avais quoi.. Dix-huit ans. Une pauvre gamine perdue dans une famille d'attardés, quoi. Et, on a parlé autour d'un café après la bousculade. Bon café, bel homme. Il m'a raconté qu'il était stylisme et.. Bordel le hasard ! Mais, il prenait les stagiaires. J'ai sauté sur l'occasion. J'ai rencontré pleins de gens merveilleux dans sa boite, je vous jure. Mais j'ai vite regretté de lui avoir donné ma confiance. Monsieur, de dix ans mon aîné maintenant, a joué avec mon coeur. Et, aujourd'hui, il profite de mon corps. Je ne suis plus grand chose, savez-vous. Il abuse de moi et, trop soucieuse de perdre ma place, je me tais et j'encaisse. Bien que ça ne soit pas du tout simple. C'est comme ça, non ? Je dois encaisser et garder le secret si je tiens à rester stagiaire et bientôt, montée en grade. A vingt-et-un ans, j'arrive encore à être soumise. Pauvre fille que je suis !