juliette Ҩ the sweetest sadness in your eyes, clever trick.
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Sujet: juliette Ҩ the sweetest sadness in your eyes, clever trick. Sam 10 Sep - 20:21
« juliette maggie evans »
NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩cadette d'une famille aînée, et seule fille de la patrie elle a hérité du prénom de sa grand-mère, Juliette, qu'elle utilise sous la forme de "Juliet". Son second prénom quant à-lui est Maggie, sans aucune signification précise. Evans est le nom de son père. ÂGE ৩elle est âgée de vingt-trois ans.DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩elle est née à middleton hill un cinq décembre.STATUT CIVIL ৩fiancée.MÉTIER OU ETUDES ৩suite à l'arrêt de ses études, elle bosse en tant que libraire.GROUPE ৩home is where your heart is.AVATAR ৩anne hathaway.
« give i everything »
Juliet est une femme ouverte d'esprit. Son cancer a fait d'elle une femme forte, en grandissant, la jeune enfant qu'elle était et devenue une personne autonome désirant profiter de la vie. L'amour, elle a longtemps mis ça de côté avant de rencontrer Hunter il y a de cela une année passée. Son cancer a donc été une grande partie de sa vie, même si ce dernier n'a duré que deux ans. Âgée d'onze ans quand on lui diagnostiquait la maladie, ses proches fut son soutien. Issue d'une famille de quatre enfants dont elle est la fille cadette, au revenu moyen, sa maladie venait ressoude les liens entre les Evans, encore plus qu'ils n'étaient déjà. Sa scolarité fut mise à dur épreuve, alors qu'elle passait le plus clair de son temps à l'hôpital pour essayer de nouveaux traitements ou des chimiothérapies. Lors de son cancer, durant deux ans, la jeune enfant qu'elle était ne devait pas lâcher prise et laisser la maladie prendre le dessus au contraire. Ses efforts donnèrent des résultats, puisque lors de ses treize ans cette maladie fut rayé de son enfance, pouvant à présent démarrer une vie comme tout adolescente de son âge.
Hep ! Toi là t'es qui ?
PSEUDO/PRÉNOMS ৩caroline ou sous le pseudonyme de tears emptiness.ÂGE ৩cent balais, mais je ne l'ai fait pas. OU AS TU CONNU LE FORUM ? ৩par bazzart. EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ৩si je suis là, c'est qu'oui.UN DERNIER MOT? ৩la réponse D.
Dernière édition par Juliet Evans le Dim 11 Sep - 17:34, édité 3 fois
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Sujet: Re: juliette Ҩ the sweetest sadness in your eyes, clever trick. Sam 10 Sep - 20:22
Ses pieds se remuaient ne touchant pas le sol, assise sur une de ses chaises dans un grand bureau, donc les murs étaient peignés de cette couleur neutre qu'est le blanc. A ce moment, Juliet n'avait qu'une dizaine d'année. A la base, ses parents l'avaient amené à l'hôpital pour un simple suivi, ce qu'ils ne pensaient pas c'est qu'ils passeraient la journée dans ce même lieu, faisant subir une suite d'examen à leur fille cadette. Le temps se trouvait long, ignorant les raisons cachées de la décision de leur médecin, c'est lorsqu'une multitude d'heures ensuite que cet homme, vêtu d'une blouse blanche, s'approchait des parents Evans, un air sérieux, ses mains contenant des papiers. Les mains de sa mère venaient à se blottir contre celle de son mari, inquiète du résultat et de la nouvelle qu'il allait leur annoncer. Elle savait, Juliet n'allait pas bien. Des phrases médicales sortait de la bouche du médecin, avant qu'il soit plus clair et vienne émettre le mot cancer. Maggie était atteinte d'un cancer. Durant quelques minutes, les larmes coulaient sur les joues de la mère Evans, au contraire de son père qui tentait de faire profil bas, malgré la haine qu'il ressentait envers cette maladie. Tentant de reprendre ses esprits, elle n'imaginait pas comment annoncer à une enfant de onze ans que durant des mois elle devrait se montrer forte, qu'elle aurait une perte de ses cheveux, deviendrait aussi fine qu'un bout de bois, que son état principal serait de fatigue, et malgré tout, Juliet devrait combattre et gagner contre cette dernière. « Elle n'a qu'onze ans, Juliette ne peut pas vivre ça. » Tels des chuchotements, les mots de cette femme se faisaient fébriles. Son époux le savait, il n'arriverait pas à la rassurer, mais malgré tout, il savait sa petite fille persévérante. « Elle s'en sortira. » Alors qu'il renfermait sa main dans la sienne, il venait à l’emmener dans la pièce sombre et froide où attendait Juliette depuis un bon moment déjà. Ses doigts tapotaient sur ses genoux, n'ayant pas bougé d'un cil depuis son arrivée. Le regard rêveur, elle rayonnait telle une poupée de porcelaine. Ses longs cheveux bruns enveloppait son teint pâle et ses lèvres parfaitement rosées. Une expression qu'elle n'aborderait plus d'ici quelques mois. Au visage de sa mère, les yeux rouges, et ses joues fraichement mouillées, Juliet voyait un drame, malgré son jeune âge, elle se voyait être d'une grande maturité. La femme blottissait son enfant contre elle, la laissant dans l'inconnu, tandis que son père essayait tant bien que mal de lui expliquer sa maladie et le déroulement des prochains mois, années. Maggie n'exprimait aucune peine, restant de marbre, elle venait à rassurer sa mère en disant qu'une fois de plus elle serait fière d'elle, et qu'elle se montrerait forte. Elle l'avait tout d'une gagnante. Son cancer venait durer pendant deux ans, de longs traitements, des enchaînements de chimiothérapies, de nombreux échecs. Une enfant de treize années ciblée par un visage fatiguée. Cadette de sa famille, elle continuait à combattre son cancer grâce au soutient de ses parents, mais de ses trois frères aînés. « Blonde ou brune aujourd'hui ? » La petite fillette, vêtue d'une robe blanche, avait vécu la perte de ses cheveux, et par un besoin non pas de cacher sa malade, mais par un besoin de féminité, elle couvrait son crâne par des perruques, soit une blonde, soit une brune. S'adressant à un de ses frères, absorbé par son jeu-vidéo, tandis qu'elle s'admirait devant un miroir, elle retirait sa tignasse blonde pour installer la brune. Ses doigts se baladaient le long de plusieurs mèches, l'air pensive. Stoppant son jeu, son frère se dirigeait en sa direction, l'encerclant de ses bras, il venait à-lui adresser un tendre baiser sur le coin de son front, un moment de tendresse qui l'aidait à ne pas baisser les bras. C'est un soir d'automne que le cauchemar venait à prendre fin. Après deux longues années, le médecin attitrait de Juliette lui apprenait la nouvelle que sa maladie n'était plus présente, que ses nombreux traitements et chimios avaient eus raison d'elle. Un soulagement pour la famille Evans.
Un cancer vaincu, elle reprenait une vie normale, soit des études, jusqu'à ses vingts ans où Maggie avait pris la décision de tout stopper pour le désaccord de ses parents. Enchaînant les petits boulots, tels que barmaid, secrétaire, factrice, rien de bien sérieux, qui duraient le temps de quelques mois. « Un énième retard Evans. » Elle n'y répondait jamais, après tout, Juliet était là, certes avec une heure de retard, mais soit, elle était là. Alors qu'elle se rendait derrière le bar, sa chevelure tombait le long de ses épaules quand elle s'adressait à un client sans vraiment y prendre attention.« Qu'est-ce que je vous sers ? » Le regard de ce dernier fixait la serveuse avec insistance, sans pour autant émettre un son. « Quel prénom accompagne ce joli minois ? » Soupirant, elle ignorait cette demande et attrapait un verre qu'elle remplit de whisky et partir servir les attentes d'autres personnes.
Sa soirée venait de s'achever, tandis qu'elle quittait le bar pour se rendre à sa voiture, sa seule envie était celle de retrouver son nid douillet et rejoindre son lit. Tandis que la clef de sa voiture pénétrait dans la serrure, une voix venait à l'arrêter. Juliette tournait des talons, dans le but de voir le visage accordé à sa voix. « Alors je ne connaîtrais pas votre prénom ? » Encore lui, l'homme qui l'avait accosté dans un premier temps lors de son service. Dans un sourire assez forcé et d'un ton froid, elle venait à congédier le jeune homme à sa manière. « Je ne suis pas intéressée. » Alors qu'elle s’apprêtait à lui tourner dos, l'expression qu'il dégageait la laissait perplexe. Un regard surpris, il s'approchait de la jolie brune, d'un chuchotement il daignait garder l'attention qu'elle lui portait. « Étrange. » Juliet en était sûre, cet homme avait abusé sur l’alcool, et il fallait que ça tombe sur elle. « Je vous demande pardon ? » S'approchant davantage de la jeune femme, qui à son contraire, tenter de reculer, elle fut très vite bloquée par son véhicule. Un sourire charmeur se glissait sur le visage de cet inconnu. « Comme prénom "Je ne suis pas intéressée", c'est étrange. » Bêtement, elle n'avait pu s'empêcher à sa remarquer, ce brin d'humour lui plaisir, ce qui n'était pas une habitude chez la jeune femme. Son visage s'approchait de celui de Maggie, dangereusement, elle perdait tout contrôle, sentant les mains de l'homme se posaient sur ses joues, ses lèvres venaient rapidement à se blottir contre les siennes. Cette nuit aurait dû être identique à celle que partage Juliet en compagnie d'un homme. Une simple aventure d'un soir, et pourtant s'en fut différent. Il avait demandé à la revoir, à connaître son prénom, à ce moment elle imposait ses conditions. « Si je t'appelle c'est uniquement pour assouvir mes désirs, ça te convient ? Et pas de mots doux, pas de surnoms affectueux, pas de rendez-vous en tête. Je ne suis pas là pour te connaître, pour écouter tes problèmes. Au fait, c'est Juliet. » Au départ, elle laissait penser à une femme perturbée, mais finalement, c'était une personne complexe dont Hunter désirait maîtrisé. « Hunter. » Il était partant, lui-même n'était pas un accroc des relations sentimentales, cependant, cette relation semblait différent, elle l'intriguait.
Finalement, quelques mois après ce début de relation durant avec Hunter, eux deux furent pris à leur propre jeu, liant les sentiments. Pour la première fois, la jeune Evans décidait d'entamer une relation officielle. C'est seulement après une année à ses côtés, fiancée, qu'elle voyait un avenir à ses côtés, oubliant ses problèmes passés. Cependant, la maladie la rattrapait. Alors qu'elle se sentait fatiguée depuis quelques jours, préférant se mettre en arrêt de maladie à la libraire dans laquelle elle y travaille depuis quelques mois à présent, le médecin avait pris la décision de lui faire un suivi, c'est ce jour qu'elle apprenait que la maladie reprenait le dessus. Dix ans après elle se sentait plus faible que jamais. Cette journée fut différente des autres, elle passa son temps dans un des parcs de la ville, le visage plus pâle qu'à son habitude, légèrement rosée par le froid, et le regard peiné. Comment l'annoncer à Hunter ? Elle ne désirait pas lui faire vivre les périodes que ses parents, ses frères et elle avaient vécu durant plusieurs années. Il ne méritait pas cela. S'il savait que très jeune elle avait été atteinte d'un cancer, il n'avait jamais émis la possibilité qu'il puisse revenir, comme la jeune femme. C'est en milieu de soirée qu'elle rejoignait l'appartement de Hunter, ce dernier le nez dans ses papiers ne fit guère attention à-elle, seulement, ce n'était pas dans son habitude qu'elle ne prenne la parole pour captiver son attention. Juliette ne connait pas le silence, quelque chose clochait. « Juliet ? Tout va bien ? » Celle-ci se tenait debout, dos à la porte d'entrée, elle ne faisait plus de pas, laissant son sac tomber au sol, alors que son compagnon la rejoignait. Elle laissait ses expressions de tristesse, de détresse, de haine défilaient sur son visage. « Il est revenu. » Sous le regard incompréhensible du jeune homme, elle mordillait ses lèvres, reniflant légèrement avant de se montrer plus clair. « Le cancer. » Pétrifié, durant plusieurs secondes il ignorait quelle réaction Hunter devait aborder face à la jeune Evans si fragile. Sa main se blottit contre sa joue, une dans ses cheveux, avant qu'il ne ramène le visage de sa dernière contre lui, baisant un coin de son front. Prise dans son élan, Juliette éclatait en sanglot. « Tout ira bien, je serais là. Tout ira bien. Tout ira bien.» Répétant à plusieurs reprises mots, elle venait à se séparer de son étreinte, acquiescent négativement, elle savait pertinemment que cela serait le contraire. « Je ne veux pas que tu soies là Hunter. Tu ne mérites pas de supporter une malade. Je sais comment ça va être et je ne veux pas que tu vives ça. J'aurais plus besoin de toi que tu auras besoin de moi et je ne veux pas.» Aucunement pour sa fierté, mais pour le boulot que demande une personne malade. Des traitements, des humeurs changeantes, une mine fatiguée en permanence, un amaigrissement. Hunter ne méritait pas de vivre aux côtés d'une malade. Rattrapant son sac au sol, qu'elle finit par rattacher à son épaule, ses lèvres se guidaient aux coins de la bouche du jeune homme.« Tu ne peux pas.. » Ne lui laissant pas le temps d'aboutir sa phrase, Maggie le coupait. « Ne rends pas les choses plus difficiles. » Sa main attrapait la poignée de l'entrée, pour quitter la résidence du jeune homme.
Dernière édition par Juliet Evans le Dim 11 Sep - 17:26, édité 22 fois