Kathleen Juliette Jones ▬ terminée

**Kathleen J. Jones**

« KATHLEEN JULIETTE JONES. »

NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Kathleen Juliette Jones ÂGE ৩ 23 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ 1er septembre à Oxford STATUT CIVIL ৩ en couple MÉTIER OU ETUDES ৩ au chômage GROUPE ৩ He who never climb'd, never fell AVATAR ৩ Karen Gillan

« give i everything »

Normalement, Kathleen est quelqu'un d'assez calme et joyeuse, elle essaye de ne pas s'énerver pour un rien. Pourtant il y a des fois où c'est plus fort qu'elle, elle doit faire une connerie et forcément, elle n'y réfléchie pas. En faite, elle peut être elle-même son opposé selon les situations. Elle travaillait en tant que vendeuse en librairie, ce qui lui convenait parfaitement, mais ce qui lui convenait beaucoup moins, c'était son patron. Alors qu'elle prenait une pause de quelques minutes, histoire de se reposer un peu, tout en feuilletant un livre et en buvant un café, son employeur est arrivé, lui hurlant dessus parce qu'elle buvait par dessus un livre. C'est fou, il n'avait aucune confiance en elle, elle était maladroite oui mais pas au point de renverser du café sur un livre qui n'était pas à elle. Comme le ton est monté et que ce jour-là elle ne voulait pas se laisser faire, elle a hurlé plus fort que lui. Se faire virer ? Elle s'en fichait pas mal, du moment qu'il lui fiche la paix. Au bout d'un moment, de colère, elle lui a lancé son café bouillant à la figure puis elle est partie en claquant la porte de la boutique. Il lui fallu un bon quart d'heure avant de comprendre qu'elle venait de faire une connerie, une fois calmée elle est donc retournée là-bas pour s'excuser. Il lui hurlait dessus, disant qu'elle était virée, qu'elle aurait des ennuis & blabla & blabla. Après de longues discutions, elle a finalement été virée mais ça n'a pas été plus loin... La voilà au chômage depuis ce jour, le pire, c'est qu'elle ne regrette même pas.

« once upon a time »

Chaque enfant rêve de naitre dans une belle et grande famille, du moins, presque tous. Je n'ai pas eu cette chance... Malheureusement. Comme tout le monde, j'avais évidemment un père et une mère sauf que cette dernière est morte en me mettant au monde. Je m'en étais toujours voulu, j'avais en quelque sorte tuée ma mère même si je ne pouvais rien y changer. Mon père ne m'en a jamais voulu, il savait très bien que je n'y étais pour rien, après tout, je n'avais rien fait si ce n'est venir au monde. J'avais également un grand frère, de presque trois ans mon ainé. Avec lui, c'était un peu différent puisque lorsqu'il était petit, pour lui j'étais celle qui lui avait pris sa mère. Nombreuses furent les fois où mon père devait demander à mon frère de me laisser tranquille, nombreuses furent les fois où je ne disais rien lorsque mon frère me sortait tout un tas de choses pour me blesser. En grandissant, il comprenait et ne m'en voulait plus autant. Bien sur, depuis toujours nous avions tout de même créer un lien, malgré ce que j'avais "fait", il lui arrivait d'oublier et on passait alors des journées entières à rire et s'amuser comme tous les frères et soeurs. Disons qu'il me reprochait souvent des choses lorsqu'il allait mal, lorsqu'il était de mauvaises humeurs ou simplement lorsque j'étais un peu trop chiante.

Cette situation continua jusqu'à ce que j'atteigne mes seize ans. Mon père ne s'était jamais remarié, je n'avais donc jamais réellement eu de présence féminine, entourée de deux hommes. Pourtant, je ne manquais de rien, j'étais bien élevée - bien qu'un peu garçon manqué à certains moments -, heureuse, j'étais plutôt douée en cours - enfin, disons que je n'étais pas la dernière - & puis surtout j'allais très facilement vers les gens. J'étais très bien entourée, je n'avais jamais eu de réels problèmes jusqu'à ce que mon premier petit ami entrait dans ma vie. J'allais sur mes dix-sept ans, nous étions dans la même classe et au départ nous étions amis. Rapidement tout cela s'est transformé en amour, peut-être un peu trop rapidement pour moi d'ailleurs. Tout est allé trop vite et sans m'en rendre compte, je me suis retrouvée dans le lit de quelqu'un d'autre. Il ne fallait pas grand chose, quelques verres, une soirée avec des gens qu'on connait à peine et me voilà la pire des garces. Je venais de gâcher presque deux ans de relations. Deux ans qui avaient été parfait, je ne pouvais rien lui reprocher, rien lui demander de plus et pourtant je l'avais trompée. Je savais bien que l'excuse de l'alcool ne résoudrait rien. Je ne pouvais pas tout lui avouer, il me quitterait. Il avait raison, mais je ne voulais pas me retrouver seule, pas à cause d'une connerie pareille. Une simple erreur qui me gâcherait la vie et la sienne, c'était surement le pire d'ailleurs, je le dégoûterai surement.

Trois semaines s'étaient écoulées, je ne lui avais toujours rien dis, continuant de jouer la comédie comme j'avais si bien appris à le faire. Pourtant ce jour-là, je savais que tout était fini. Ce sms était très clair, il savait tout et il ne voulait jamais plus me revoir. Qui ? Qui avait pu lui dire... Personne n'était au courant, si ce n'est moi & ce garçon avec qui j'avais couché. Vous avais-je dis que je ne me souvenais pas du visage de celui avec qui j'avais trompé mon copain ? En effet, j'étais partie avant de le voir et pourtant, si j'avais su, je n'aurais jamais fait ça. Qu'est-ce qui pouvait être pire que tromper son copain ? Tromper son copain avec le frère de celui-ci ? Voilà ce qui m'était arrivée, je ne sais comment. Son frère ne pouvait se taire plus longtemps, lui avait tout avoué. Bien qu'il ne voulait plus me voir, je l'avais suppliée de me parler, on a discuté et je me suis emportée. Lui hurlant dessus qu'une connerie pouvait arriver, que personne n'allait en mourir et que même lui pouvait faire ce genre de choses. J'étais injuste et au fond de moi, je disais tout ça que parce que j'avais mal. Je l'ai laissé tranquille et je ne l'ai d'ailleurs jamais recroisée.

Puis pratiquement un an plus tard, j'ai fait une autre rencontre. Nous étions dans un ascenseur, je ne lui avais même pas lancé un regard en entrant, juste un "bonjour", à peine audible. Mais l'ascenseur est resté coincé, nous n'avions d'autres choix que de discuter pour passer le temps. Je détestais d'ailleurs rester enfermée dans un endroit aussi petit et discuter avec lui m'avait permis de rester calme. Nous avons sympathisé et puis, j'avoue que lorsqu'on nous a sorti de là, j'ai eu peur de ne jamais le revoir. Pourtant on s'est vu de nombreuses fois, tissant un lien très fort. Je ne le voyais que comme un ami, j'avais d'ailleurs des petits amis à côté mais rien de sérieux. De son côté, jamais il n'était avec une fille, je m'étais alors imaginée qu'il était gay. Ce qui ne me posait aucun problème, il faisait bien ce qu'il voulait après tout.

Puis un jour j'ai compris. J'ai compris qu'il avait plus que des sentiments d'amitiés pour moi, j'ai compris que je ne le considérais pas simplement comme un ami. Qu'à côté, tous les garçons que je fréquentais n'étaient riens pour moi. Nous nous sommes donc mis ensemble il y a maintenant presque un an. J'ai toujours peur de refaire une connerie, pourtant je l'aime, je ne veux pas le perdre. Jamais. Il y a quelques temps maintenant, nous avons emménagés ensemble, encore une fois tout est allé très vite. Mais ça ne peut pas être une erreur, je le sais. J'ai donc quitté mon père & mon frère pour vivre avec Matthew, même si c'est surement la meilleure chose qu'il ne me soit jamais arrivée, j'ai énormément de mal à lui montrer. Je ne voudrais pas lui faire de mal si un jour je venais à faire quelque chose, il ne pourrait pas penser que je lui avais menti puisque jamais je ne lui ai dit "je t'aime". Bien évidemment, je lui ai souvent sorti le "moi aussi" quand il me le disait, mais jamais je ne prononçais ces quelques mots, jamais je ne montrai être heureuse. Je lui fais surement plus de mal maintenant, en voulant le protéger d'une connerie que je ne ferai certainement jamais, mais c'est plus fort que moi.