J'entendais des petits bruits en bas dans la cuisine. J'ai entendu un bruit comme si quelque chose venait de se casser par terre. Je grimaçais. J'entendis Caleb crié notre fils. Je soupirais. Et me levais doucement, je regardais l'heure sept heure quarante cinq. Un record d'habitude à sept heures je suis debout. Je me levais du lit avec difficultés. Je me rappelais plus combien porté un gros ventre avec un bébé dedans était si fatiguant et si peu pratique. Je posais ma main sur mon ventre par réflexe. Et descendit l'étage qui me séparait de la cuisine. J'arrivais dans la cuisine, ils étaient tout les deux par terre à ramasser verre par verre. Je me mis à rire et je dis « Qu'est-ce que vous avez encore fait les garçons ? Mathéo ? ». Il leva la tête, avec son regard innocent et répondit « Désolée maman ! Pas fait exprès ! ». Je lâchais un petit rire. Et ouvrit mes bras. Dans lesquels il vint se blottir. Il posa sa main sur mon ventre et sourit. J'aimais le voir sourire quand il sentait son petit frère ou sa petit sœur dans mon ventre. Puis ensuite il partit en courant s'installer à sa place sur la table. Caleb arriva enfin à venir vers moi. Il m'embrassa et comme son fils posa sa main sur mon ventre tout rond de sept mois déjà. Il me dit « Tu as rendez-vous aujourd'hui à l'échographie non ? ». Je hochais la tête. Il grimaça et me dit « Je ne pourrais pas venir désolé ! J'ai deux castrations à faire et tu sais le petit Milka je dois l'opérer pour lui enlevé sa tumeur ! ». Je lui offris un sourire sincère et lui dit d'une voix douce « Ce n'est pas grave chéri ! Occupe toi des patients ! Faut que quelqu'un tienne la clinique ! ». Je bus ma tasse de café. Alors que un à un mes animaux venaient me dire bonjour, me faire la fête. Une fois fait, et Mathéo partit à la douche. Je nourris tout se petit monde. Et je m'assis. Je ne pouvais plus rester aussi longtemps debout qu'au début de ma grossesse. Je me fatiguais plus vite. Puis Caleb partit et conduisit Mathéo à l'école. Et je me retrouvais toute seule à la maison. Du coup je m'occupais comme je pouvais dans la maison.

L'heure du rendez-vous approché. Et je dois avouée que le stresse monté. Je ne devais pas. Je savais ce que c'était je l'avais déjà vécut. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. J'avais toujours peur qu'on me dise que mon bébé n'allait pas bien. Je ne sentais que ça allait. Mais j'avais quand même toujours peur de ça. Je m'habillais comme je pouvais. Et je quittais la maison. Je saluais les voisins qui étaient dehors. Et je pris la voiture. D'ordinaire je l'oubliais la voiture. Mais là je ne pouvais vraiment pas y aller à pied. Sinon j'allais accouchés sur le trottoir en marchant. Il y a sept mois je serais allée au rendez-vous pour l'échographie a pied. Mais là j'avais vraiment pas envie, mon premier enfant était née dans mon cour de science animal, j'avais pas envie que mon second naissent sur un trottoir. J'arrivais à l'hôpital. Je rentrais dedans. J'allais à l'accueil me signaler. Et j'allais à l'étage où je devais être. Je me signaler une seconde fois. Et on me dit évidemment d'attendre dans la salle d'attente. Le docteur ayant beaucoup de retard. Quand est-ce que cela changerais franchement ? Un médecin par en retard c'est rare quoi ! J'allais donc en salle d'attente. Et je m'assis. Il y avait déjà d'autre femme enceinte. Mais une attira mon regard. Je me levais et m'assis à côté d'elle. Et avec un sourire je lui dis « Bonjour ! ». Elle avait l'air de n'être que de très très peu de mois. A vrai dire on ne voyait pas encore son ventre. Mais si elle était là c'était qu'elle avait un être vivant dans son ventre.