« once upon a time »

CHAPITRE II.

« Nous nous rappellerons tous de cette femme, Cassidy Eden Orre, une femme d’entrain, qui savait toujours redonner le sourire à eux qui en avait besoin, qui travaillait pour le bien des gens, une femme aimante et aimée, par des amis, une famille mais aussi son mari vers qui nous tournons toutes nos condoléances, comme à sa fille née ce triste jour… ». Les regards de tout le monde portaient vers le cercueil en bois magnifique qui descendait dans un trou immense, cette boite où se trouvait Cass’ morte deux jours plus tôt en mettant sa fille au monde, et tout le monde le savait parfaitement, elle ne le regrettait pas… Tout le monde pouvait voir Luke, ce mari déploré, il ne pouvait pas s’en remettre et depuis deux jours, il pleurait à chaude larme se fichant de tout ce qu’on pouvait dire sur lui. Sa fille était toujours à la clinique et lui ne revivait pas, il n’avait pas le courage, ni l’envie, elle n’était plus là, sa raison de vivre, son ambition, sa vie tout simplement, elle était partie sans même l’attendre… La famille était là, comme toutes les familles, triste d’avoir perdu quelqu’un d’aussi extraordinaire, mais il y avait les amis aussi, condoléants, triste, et méfiant. Ils la pour elle, car ils l’avaient croisé, connus, aimés, ils avaient tous été plus ou moins proche d’elle, mais certains étaient aussi là pour Luke, cette homme qui faisait le dur, ce chirurgien qui soignait des gens tous les jours et qui venait de voir sa femme mourir pour donner la vie. Dans le grand lot d’amis, on pouvait facilement trouver la personne la plus touchée après Luke, Eden P. Wallice, la meilleure amie de Cassidy, elles avaient fait beaucoup ensemble, quelques mois auparavant, la demoiselle avait aussi perdu des êtres chers, ses propres parents, et voilà que sa meilleure amie qui l’avait pas mal aidé durant cet évènement se retrouver à leurs place. La situation était dure pour la jeune avocate comme pour le jeune médecin, alors qu’elle se retrouvait avec sa petite sœur sur les bras, lui se retrouvait avec sa fille de deux jours seulement, quelque chose qui les rapprochait pas mal, et Luke décida de faire d’Eden la marraine de la petite qui avait pour prénom : Cassidy Evannah Roosevelt. Luke décida aussi de quitter l’Amérique pour s’éloigner le plus possible de son ancienne vie et aussi de rester à l’endroit ou sa femme était enterrée, l’endroit où elle avait grandit, Londres. Par grande chance, c’était aussi l’endroit où Eden habitait, là où elle avait grandit et fait ses études avec Cassidy (mère). Alors commença un grand moment de galère pour le jeune père. Plus présent au boulot qu’à la maison pour noyer son chagrin, le jeune homme ne s’occupait pas réellement de sa fille sachant parfaitement qu’Eden n’était jamais loin, un coup de fil, et l’avocate plus qu’occupée avait la gentillesse de s’occuper du bébé de sa meilleure amie morte, alors qu’elle avait ses propres galères et pas des moindres… Cela continua bien pendant six mois, les papiers finis, Eden commença à ne pas en croire ses yeux. Luke, ce jeune homme qui était tellement près à avoir un enfant, ce chirurgien excellent et renommé, lui, il fuyait totalement ses responsabilités de père depuis maintenant six mois ! Elle décida de le prendre à part, et la jeune femme changea complétement la vie de la petite famille. « Ecoutes Luke, je suis la marraine de ta fille, pas sa mère. Cass’ n’est plus là, je sais parfaitement que c’est dur, mais en haut, c’est ta fille qui est en train de pleurer, et ce n’est pas à moi d’aller lui donner son biberon, ni à moi de la changer. Je veux bien le faire quand elle est chez moi et que tu ne peux vraiment pas, mais M**** prend tes responsabilités Luke ! Tu es un grand garçon, devient le père que Cass’ voulait que tu sois. Moi j’ai ma sœur, et ma vie, tu dois maintenant avoir la tienne, j’y vais… ». Elle se retourna, claqua la porte, laissant seul ce père démuni. Il savait qu’elle avait raison, il fallait juste qu’on le lui dise, qu’on le réveille, et Eden l’avait fait. Il monta voir sa fille qui pleurait dans son berceau, la regarda et vit sa femme dans les yeux de l’enfant. Il se mit à pleurer et à s’excuser : « Cass’ je suis tellement désolé, tu es mon bébé, et même si je n’oublierais jamais ta maman, tu es la femme de ma vie. Je t’aime, tu es mon bébé, mon ange, et ce n’est que pour toi que je suis encore là… », il lui raconta de nombreuses choses, lui donna une photo de sa mère et pleura de nombreuses minutes avant de s’endormir avec sa fille dans les bras.

CHAPITRE III.

Luke était devenu le père presque parfait, revenant assez tôt le soir pour pouvoir profiter de sa fille le plus possible, il passait du temps avec elle, et n’avait presque plus besoin d’Eden, seulement pour des gardes occasionnelles. L’enfant atteignit ses deux ans sans aucun problème, une petite fille parfaite et souriante, rendant son père et tout ceux qui passait sur son passage fous d’elle. Souriante et pleine de vie, l’enfant faisait le bonheur de beaucoup de monde tout en faisant le sien. Le manque de sa mère était présent, mais elle avait plusieurs autres présences pour le diminuer. Elle avait toujours avec elle la photo de sa mère, celle que son père lui avait donné ce fameux jour où leur vie avait changé. Mais leurs vies allaient encore changer, Luke ne pouvait rester heureux bien longtemps, la nouvelle élue de son cœur (sa fille), allait aussi avoir besoin de beaucoup d’aide. C’était en hiver 2007, l’enfant était dans un grand parc de Londres avec son père, jouant tous les deux, en courant et en riant, rien ne pouvait les anéantir ou presque. Après un petit moment de course, la petite fille se stoppa net et tomba au sol. Soufflant comme un asthmatique et se roulant par terre, pleurant comme jamais. Elle avait mal et elle ne pouvait contrôler cette douleur. Son père accourut très rapidement, en bon médecin, il examina directement la jeune fille : ce n’était pas de l’asthme, mais bien plus grave. Dix minutes plus tard, l’ambulance était présente sur les lieux, l’enfant hospitalisée. Cass’ sortit de l’hôpital une semaine plus tard, les médecins ne comprenant pas ce qu’il lui était arrivé. Une semaine plus tard, on téléphona chez les Roosevelt, on leur annonçait qu’un chercheur avait décrété l’enfant atteinte des poumons, une maladie que l’on ne pouvait identifier, une maladie surement rare, qui avait eu lieu chez un enfant six ans auparavant. On l’appela maladie infantile rare, de nombreux chercheurs et médecins essayèrent de trouver une solution, seulement Londres était bien trop petite. Le père et la fille partirent non sans tristesse vers la France, l’Allemagne, la Norvège puis l’Amérique. Aux Etats Unis, un médecin pris en charge réellement l’enfant qui n’en pouvait plus, être trainé de spécialiste en spécialiste, de ne pas en voir la fin et surtout de faire des crises les uns après les autres. Son lien avec son père se resserra encore plus, rare étaient des relations père/fille aussi grande. Il arrivait à la fille comme au père de craquer et de tout vouloir mettre à la porte, seulement, Luke ne voulait perdre encore l’être le plus chère à sa vie. Il acceptait tout à sa fille sauf une chose, arrêter ses traitements et les rendez vous, même si elle n’en pouvait plus, il ne voulait pas être le responsable de sa mort.

Sasha S. Sullivan a écrit:

OMG comme elle est trop belle cette petite !!!!! !!