NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Liberty Phoenix-Oxanna Ecklestone ÂGE ৩ 23 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ 14 Janvier 1988 à Oakland STATUT CIVIL ৩ célibataire MÉTIER OU ETUDES ৩ photographe et mannequin de temps en temps GROUPE ৩ THE GRASS IS ALWAYS GREENER ON THE OTHER SIDE. AVATAR ৩ Deborah Ann Woll

ce qu'il y a de bon en moi,


attentionnée


fêtarde


amicale


joviale


altruiste



mais aussi de mauvais.

jalouse


possessive


snob


grande gueule


je m'en foutiste

« give i everything »

Phoenix avait 5 ans à cette époque et elle était tombée follement amoureuse d’un garçon qui était dans la même clase qu’elle. C’était le seul à qui elle voulait bien prêter ses crayons de couleurs. Un jour, elle voulu lui déclarer sa flamme et lui fit un dessin, représentant un gros cœur avec leurs deux initiales : A + P = . Lorsqu’elle eue le courage, d’enfin lui donner son dessin, le petit garçon prit la feuille de papier puis déchira son dessin, lui tirant la langue. Depuis ce jour, Phoenix n’avoue plus jamais sa flamme. Ou plutôt, elle ne dira jamais Je t’aime la première, elle attendra toujours que ce soit l’autre qui se lance même si elle le pense si fort que son cœur se presse dans sa poitrine lui disant de prononcer ses mots si souvent désirés. Elle préfère maintenant d’abord préserver ses sentiments et son cœur plutôt que combler quelqu’un d’autre. Egoïste ? Peut-être un peu. Même beaucoup.

C’était un bel après-midi de janvier 1988, un 14 à Oakland en Californie que la belle et attendue Liberty Phoenix-Oxanna Ecklestone vit le jour. Depuis son plus jeune âge, la jeune femme a toujours été cette petite rebelle renfermée qu’elle continue d’être aujourd’hui. Cela vient sûrement du fait que sa mère ne lui a jamais donné l’amour qu’une petite fille doit attendre d’une mère. Elle a été en grande partie élevée par son père qui la considérait comme sa plus grande réussite dans la vie. Quand, lorsque Phoenix eu 17 ans, son père succomba à une attaque. Pour elle, son monde s’effondrait, cela n’était tout simplement plus possible d’exister sans son protecteur, son père, celui qu’elle aimait tant. Elle a quitté la Californie pour prendre un billet d’avion et se rendre à Middleton Hill, en Angleterre. Pour changer de vie et ne plus jamais avoir affaire à son ancienne vie à ses fantômes.

La sulfureuse rousse entra dans l’appartement qu’elle occupait avec sa petite amie puis s’étala sur le canapé. « Tu te rends compte que tu me fais une scène parce que bordel, j’ai adressé la parole à un homme. Mais qu’est-ce que tu crois ? Que seulement parce que j’adresse la parole à quelqu’un, je vais te tromper ? Mais tu deviens parano ma pauvre. » Une jolie blonde posa son sac sur la table de l’entrée puis s’approcha de sa petite amie, l’ai renfrogné. « Parler ? Tu te fous de moi j’espère Pho ? Bordel mais tu le draguais, t’étais limite à lui montrer tes nichons comme ça en lui demandant de t’embrasser sensuellement et tu crois QUE JE VAIS ACCEPTER CA ? Je crois qu’on est encore en couple, NON ? Alors arrête de faire ta chaudasse et reprends toi en main. C’est les autres, ou moi. » La belle rousse se leva et regarda la jeune femme debout devant elle. « Ca sera les autres. Je ne suis pas exclusive. » Elle déposa un dernier baiser sur les lèvres de la belle blonde et sortit de l’appartement sans se retourner vers son ex, en pleurs.

La belle rousse se trouvait devant une porte d’appartement et appuya sur la clochette qui se trouvait à la droite de la porte verte délabrée. Un jeune homme apparut dans l’ouverture de la porte puis souffla en voyant Phoenix devant sa porte. « J’ai rompu. Prends moi dans tes bras s’il te plaît. Je vais pleurer. » Pleurer n’était pas une chose habituelle pour la belle rousse. Elle était dure comme un roc, mais dans des moments comme ceux-ci, elle avait besoin de lui. Besoin de son ami de toujours, celui qui avait toujours été là pour elle et dont la relation était plus qu’ambiguë même s’ils niaient tout les deux la naissance de sentiments plus qu’amicaux entre eux. Le jeune homme s’avança et la serra dans ses bras de toutes ses forces. Phoenix ferma les yeux, puis une larme roula sur sa joue. Elle passa ses bras dans le dos de son ami, pleurant sur son épaule puis elle s’est reculée, le regardant triste de la voir comme ça, avec ses petits yeux mouillés. Puis elle sourit, lui indiquant qu’elle n’allait pas si mal que ça. « Je peux dormir ici ce soir ? S’il te plaît, je peux pas retourner dormir là-bas … ». Le jeune homme acquiesça, l’invitant à entrer.

La belle rousse se dirigea alors vers la chambre puis piocha dans la penderie une chemise trop grande pour elle puis sourit en sentant l’odeur de son ami, imprégner sur le tissu. « J’peux t’emprunter ça, s’il te plaît ? » Le jeune homme sourit, sachant que même s’il disait non, la jeune femme n’en ferait qu’à sa tête. Il était tard et elle s’en alla dans la salle de bain, enfiler la chemise qui lui servirait de pyjama puis rentra de nouveau dans la chambre, se jetant dans le lit. « Tu viens dormir ? ». Certains auraient trouvé que dormir ensemble signifiait beaucoup plus qu’être de simples amis.