NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Cash Rosling Havoc ÂGE ৩ Va sur ses vingt quatre ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ Né le 18 Novembre 1987, à Dallas STATUT CIVIL ৩ Célibataire, sans laisse.Apprécie sa solitude, de cette manière, rien ne le divertit. Les filles ça va, ça vient. Même si cela fait quelque temps qu’il digère sa rupture avec Anna, Anastazia Bowers. Il finira bien par y arriver, d’autant plus qu’il en est à l’origine. De cette relation, il garde un goût amer. Oublier, c'est tout ce qu'il demande. MÉTIER OU ETUDES ৩ Mécanicien, touche à tout : polyvalent, disons. GROUPE ৩ Home is where the heart is. AVATAR ৩ Tyler Hoechlin

ce qu'il y a de bon en moi,


Protecteur


Altuiste


Réfléchi


Optimiste


Combattif



mais aussi de mauvais.

Impulsif


Tête Brûlée


Peu loquace


Peu expressif


Irrascible, parfois

« give i everything »

Who will love you? who will fight?

« Devon, je te donne 5 minutes max’ pour ranger ton bordel »Ras l’cul, marre. Mon regard se pose sur le levier : une merde. Pourtant, je pensais avoir été clair : « fonctionnement en ronde », à tour de rôle. Il doit surement y avoir eu un bug, quelque part dans mon discours : il a quoi s’mec à rien foutre ? « Dev’, j’aime pas me répéter ». D’accord, il veut que je joue les flics. C’est parti, je dégaine l’insigne, la violence aussi, s’il insiste ? Ma vie : rien. Je n’ai pas d’vie, c’pas une vie : c’est une peine de prison. Et cette peine : elle durera, elle durera jusqu’à ce que je tombe raide. C’est ce qu’il veut, lui. Mon frangin. Il veut que je crève comme maman, comme grand-mère. Il ne comprend pas. Tout ça, Devon : je le fais pour toi. Exactement, je me saigne pour que tu n’aies pas mon existence. Merci, tu devrais dire merci plutôt que rester là à rien battre. Le bazar y’a pas qu’ici qu’il règne, nos vies c’est l’bazar. Et moi, moi je joue les sauveurs. Ecoute-moi, abruti. Si Cash claque, pas d’argent, t’entends ? Si Cash part, rien, rien : de toute façon, tu t’en fiches.

« Devon, je jure …mieux, je te promets que tu peux aller te fourrer l’doigt dans l’œil pour avoir ces 50 $ que tu réclames tant ! » Les concessions ? Parfois, ça me passe au-dessus. Il est encore jeune, il ne réfléchit pas comme un adulte (le piège du concept, vous savez, celui d’être con). Devon est un adolescent, il est pubère, ses hormones le travaillent. Il a besoin de sortir, de faire des rencontres : j’peux pas lui en vouloir. Il a la pêche, contrairement à moi. Quand je rentre, il est tard, les seules rencontres que je veuille faire sont celles du lit et du marchand de sable. Mon temps est court, mon temps : il file entre mes doigts. Et moi ? Je fais avec, ça aussi c’est un concept.

Il me les casse. Il me les casse, malicieusement. On a le même sang, il en abuse. Il sait que jamais je ne l’abandonnerais. Non, je ne ferais jamais comme maman, jamais comme papa. Jamais comme bien d’autres avant eux. Je le fixe, il fait « comme si » de rien n’était. Il ose, il ose l’enflure, il me sourit. Et que dire ? Ça me met en rage. Mes poings se serrent, ma mâchoire suit le processus. Je prends ma veste, je l’enfile et je claque la porte. De l’air, un verre peut être un petit sésame. Respirer, je ne demande que ça. A la place, mon propre frère m’étouffe. Sympa, j’t’aimais bien bro’ maintenant : je te supporte. Difficilement.

« Ma puce, tu te prépares, c’est l’heure »

Dans tout ce n’importe quoi, cette espèce de pénombre pitoyable : la fée clochette déploie ses ailes, une lumière vive : un petit rayon de soleil. « Pops ou cheerios ? » Elle me sourit, son sourire m’apaise. Cette petite tête me rend heureux. C’est aussi pour elle que je me lève tous les matins. Pour elle, que je trime. Je lui souhaite le meilleur, le meilleur : je suis le seul à pouvoir lui apporter. « Lily, t’es affaires de sport ». Elle se rapproche, me claque un énorme bisou sur la joue. Comment détester un ange, hein ?

« Cash, les Campbell ont appelé. Ils ont une fuite » « Okay, j’y vais ». On m’appelle, j’accoure. Docile, le brave gars. Toutou, chien, bon petit cleb’s. Peut-être que je mérite ou pas. On n’est pas là pour épiloguer, si ? Mince. ‘Voyez pas que j’ai pas l’temps ?

« La merde ça éclabousse, l'passé c'est pareil. Ça fait plein de tâches »

« Elle est six pieds sous terre, Devon. Arrêtes un peu de chialer comme un gosse » La dureté de son regard me fit un mal de chien. Souffrance, douleur sans limite : j’avais moi aussi cette envie de crier qui me tiraillait les entrailles. Cette envie de déverser des larmes sèches, invisibles aux yeux des autres. Rester debout alors que l’on est à terre, ça aussi : c’est un concept. « Il se passe quoi ici ? » Ses vêtements sans délicatesse roulés en boules dans une dizaine de cartons. Plus rien, tout était empaqueté, gâché. « C’quoi la prochaine étape, l’lavage de cerveau. Tu veux qu’on l’oublie ou quoi ? » Le crétin invoqua ce qui ressemblait de très près à une excuse bidon. Je levais les yeux au ciel, l’aide n’allait pas venir de là. Je le savais, pas d’aide pour les Havoc, ils le méritent : c’est leur châtiment. On a cru au bonheur mais il nous a nargué.

« Comme un papillon, je m’envole haut dans le ciel, je bats des ailes et je ruine tout un pays. Un papillon c’est un cyclone dormant. J'suis comme un papillon, je virevolte au firmament »


« Regardes ça » Mes yeux se posent sur Nana, surnom gamin octroyer à Anastazia. Je la couve du regard, à 12 ans déjà, je sais que cette demoiselle est importante pour moi. Sera et le restera, peu importe ce que le futur nous réserve. Le lendemain, elle fête ses 9 ans. Demain, je lui offrirais cette affreuse boule à neige que j’ai mis du temps à payer. Toute ma tirelire y est passée. Tout mon argent de poche : j’en ai sorti des poubelles. Je lui souris, comment faire autrement ? Devon débarque, complétement taché de boue. Brise, il brise toujours les instants de joie : « Garde-la, je reviens ». La chenille s’est transformée en papillon. Ephémères furent ses moments.

Le papillon est là, il vole, il polénise au gré de ses humeurs puis, vient se poser sur mon bras. J'ai peur qu'il ne revienne pas.