NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Birdie Léonie "Léo" Blacksbird ÂGE ৩ 24 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ Venice Beach, CA, USA STATUT CIVIL ৩ célibataire oui malheureusement MÉTIER OU ETUDES ৩ détective privée GROUPE ৩ He who never climb'd, never fell AVATAR ৩ teresa sexy palmer

ce qu'il y a de bon en moi,


gentille


sur d'elle


intelligente


généreuse


maligne



mais aussi de mauvais.

colèrique


lunatique


casse-pied


menteuse


maladroite

« give i everything »

Je devais avoir huit ou neuf ans, c'était une belle journée d'été qui a vite pris des tournures affolantes pour une gamine de mon âge. Je me promenais dans les rues de Middleton Hill avec mon chien kiwi, un yorkshire. Vu mon éternel malheur à jouer les gourdes, ou bien était-ce simplement la faute à pas de chance. La laisse de ma chienne s'est cassée, je m'étais retrouvée le cul par terre. Ca fait mal ! Kiwi s'est sauvée et je dois bien l'avouer que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps ce jour là. Je n'avais pas pleuré autant de toute ma vie. C'est ce jour là aussi que je me suis mise en quête de résoudre des affaires. Donc comme une grande -enfin presque- j'avais rassemblé bon nombre d'indice pour retrouver ma chienne. Mais malheureusement je ne l'ai pas retrouvé le jour même, elle est revenue toute seule à la maison. Mais à partir de là j'ai su ce que je ferrai de ma vie. Mes papas m'ont dit que j'étais une personne courageuse et forte -même si j'avais pleuré comme un bébé-.

Middleton Hill une petite bourgade anglaise avec ces nombreux charmes anglais, qui font rêver de nombreuses personnes. Derrière les sourires forcés, les jardins bien tondus se cachent les vraies apparences. Oui ici à Middleton Hill l’apparence compte énormément, une étiquette est très vite collée sur votre dos. O combien de fois ai-je entendu des méchancetés sur ma famille ? Mais ceci ne m’atteignait pas vraiment, je n’avais que six ans à l’époque lorsque je venais d’être adoptée ainsi que ma petite sœur par la famille Blacksbird. Deux pères amoureux qui rêvaient de fonder une famille, et nos jolies têtes venaient d’apparaitre. Enfin Marcus et Harry étaient nos oncles, Marcus était le frère de maman il vivait en Angleterre. Tandis que Sloane et moi vivions en Californie. Bref je ne vous explique pas la suite, d’ailleurs discuter de tout ça me rappelle de mauvais souvenirs. C’est vrai que tu as deux papas ? Je levai mes petits yeux bleus vers ce petit garçon, pas plus grand que moi d’ailleurs. Il avait l’air sérieux ce qui me rendait méfiante, les enfants sont encore plus méchants que les adultes. Je me replongeai dans mon livre de Oui-Oui, ne préférant pas répondre au garçon que je ne connaissais pas. Le garçonnet s’assit près de moi jetant un regard par-dessus mon épaule. Je viens d’arriver en ville, Tomàs m’a dit que tu avais deux papas. Je trouve ça cool ça doit te faire deux fois plus de cadeaux non ? Je ne lâchai toujours aucun mot, il devait être comme les autres garçons. Dans quelques secondes il finira par me dire des méchancetés, comme à mon habitude je finirai par me réfugier dans les toilettes de filles. Il y avait encore des milliards de raisons pour que je me taise. Tu es pas très bavarde, moi aussi j’aime Oui-Oui. Je le toisai à nouveau du regard, il était différent pourquoi ? J’enfonçai mon index dans la chair de son bras, il était ce qu’il y a de plus normal. Ce dernier me regardait comme si je venais de perdre la tête. Tu es différent des autres garçons. Je fermai mon livre et me dirigeai vers ma salle de classe, ne regardant plus ce petit garçon.

SLOANE T’AURAIS PAS VU MA ROBE ? Ma tête se trouvait dans l’encadrement de la porte, voila que je me mettais à beugler dans le couloir. Je cherchais depuis des heures une robe, ma chambre ne ressemblait plus à rien on aurait presque cru qu’une tornade était passée par là. D’habitude j’étais plutôt douée pour retrouver les choses hormis les miennes. Je pouvais vraiment être bordélique quand il le fallait. Je rentrai à nouveau dans ma chambre les mains posées sur les hanches, regardant avec désespoir l’état de ma chambre. De quelle robe tu parles ? Je suis pas encore devin ma pauvre. Je me remis en quête de cette robe, cherchant à nouveau sous une montagne de vêtement. Celle que tu as soigneusement piqué lundi. Je replaçai une mèche derrière mon oreille, lançant un regard moqueur à Sloane. Elle et moi étions bien différente l’une de l’autre. Mais comme le dit l’adage les contraires s’attirent, ma sœur et moi étions le feu et l’eau incompatible mais on s’entend à merveille. Malgré nos heures à se piquer quelques trucs, les crises Sloane et moi avions passé de bons moments ensemble. En parlant de ça j’ai eu un petit incident avec… Mes yeux s’ouvrirent aussi grand de balles de golf, je tenais à cette robe. Trois semaines de baby-sitting, des mi-temps au café du coin et de nombreuses supplications aux parents. Avant de m’acheter ma robe, ma première robe que Sloane allait peut être m’annoncer une nouvelle horrible. Cette dernière se mit à rire à gorge déployée. Tu me fais marcher ! Comme toujours tu fonces tête baissée. Tu es encore trop naïve ma pauvre Léo. Je n’ai que quinze ans aussi je venais à peine de quitter l’univers de Barbie & Ken. J’étais encore qu’une gamine écervelée qui croyait encore à ces histoires de prince charmant. Idiot ? Oui un peu mais que voulez-vous ? Oui je sais mais elle est où ma robe ? Sloane fouilla dans le bordel que j’avais causé et sorti ma robe en un claquement de doigt. Tu comptes aller à la soirée de Finn ? Je hochai la tête mesurant la robe à vue d’œil, j’y allais car mon meilleur ami y aller. Vous vous souvenez de ce petit garçon quand j’avais six ans, c’était lui mon meilleur ami. Ezra t’accompagne ? Je regardai d’un œil interrogateur ma sœur, voyant arriver la suite. Oui et non on ne sort pas ensemble. Fin de la discussion.

Il arrive parfois que le prince charmant s’en va avec la mauvaise princesse. Dans mon cas mon « prince charmant » s’en allait seul, à l’autre bout du monde. Pour ces études comme tous bons amis, nous nous sommes promis de garder contact tous les jours. Je savais qu’à la première occasion l’un de nous deux allait arrêter de donner des nouvelles. Peut être que ça nous ferra du bien à tous les deux, de ne plus être aussi proche. Le contraire était tout à fait envisageable. Sloane avait raison depuis bien longtemps, j’aimais Ezra bien plus que je le prétendais. Aujourd’hui je perdais la chance de lui dire, mes révélations ne le retiendraient pas. Je ne voulais pas être ce genre de fille qui brise ses rêves. Je devais juste sourire, jouer la bonne copine même si au fond je mourrais à petit feu. La vie était une foutue chienne de vie. Tu ne devrais par rester seule tu sais. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Ezra avait beaucoup changé depuis que je le connais, dragueur ; drôle enfin c’est ce qu’il croit. Entêté, protecteur avec ces amis et un vrai emmerdeur. Tu comptes sortir cette phrase pour draguer les filles françaises ? Rien qu’à l’idée de le savoir près d’elles, des inconnues, la colère et la jalousie venaient me jouer des tours. Mais je ne laissais rien paraitre comme à mon habitude. Le rire de ce dernier se fit entendre malgré le bruit qui nous enveloppait. Pourquoi pas ? Je suis anglais l’accent ça fait craquer. Je ris un peu la main forcée, je voulais cracher ce poison qui me rongeait. Ezra me brailla quelque chose avant de me laisser seule, sa place ne resta pas vacante bien longtemps. Alors tu lui as dit ? Je secouai la tête énergiquement empêchant les larmes de sortir, je sentis les bras de ma sœur autour de moi. L’amour quand on a dix-sept ans ça craint un max ! Misha se contenta de hocher la tête, avant de me lancer le regard d’une sœur inquiète. Elle était toujours là pour moi, et vice-versa. Je vais bien ne t’en fais pas. Tu me connais ? Un peu trop même. Ezra passe à côté d’une fille géniale. Je n’étais pas aussi sure qu’elle, je le connaissais j’étais loin d’être son type de fille. Nous étions amis depuis onze ans, alors une histoire différente de celle-ci n’était pas envisageable.

J’étais assise dans ma voiture depuis trois heures, mes muscles commençaient à souffrir du manque de mouvement. J’étais postée devant une maison à attendre que mon poisson sorte de là. Par poisson je voulais dire l’homme que je devais suivre, je n’étais pas un flic. Depuis six mois j’étais détective privée, je prenais des enquêtes que d’autres ne voulaient pas. J’adorais ça suivre et prendre des clichés pour faire tomber les mauvais. L’inconvénient était de rester dans sa voiture à attendre un geste, un mouvement du client. J’étais comme Véronica Mars mais en Angleterre. La porte s’ouvrit je pris mon appareil photo et pris les clichés. Cette affaire était toute simple, un mari qui trompait sa femme. Ces temps-ci les affaires étaient un peu en période creuse. Je prenais ce qui passait sous le coude. Une fois le tout dans la petite boite noire, j’attendis que l’homme disparu pour sortir de ma voiture. Il y avait un bar pas loin. Qu’est devenu Ezra ? Je l’ignore nous avions rompu le contact depuis quatre ans. Aux dernières nouvelles il était à Londres, il allait bien. Moi ? J’avais enfoui le tout au plus profond de moi. Ainsi va la vie dans le monde des mortels. Les rues étaient plutôt calmes à cette heure-ci, ça devenait presque flippant. J’entrai dans le bar et me dirigeai vers la barmaid que je connaissais bien. Mon verre m’attendait déjà et je bus d’une traite le liquide. Je levai mon verre vide avant de le voir quelques secondes plus tard rempli. C’est pour moi. Je ne tournai pas la tête chaque soir c’était la même chose, un homme déjà un coup dans le nez. Pas très bavarde dis donc. C’est ce qu’Ezra m’avait dit le jour de notre rencontre. Si on recommençait depuis le début. Aiden. Je levai mes yeux vers lui détaillant rapidement le jeune homme. Mon regard se dirigea à nouveau vers mon verre, mouillant mes lèvres avec le liquide ambré. Moi c’est vas te faire mettre. Je n’entendis aucun bruit de chaise, c’était bien ma veine. Joli prénom peu répandu… Je lui montrai ma paume de main, je plongeai mes yeux dans les siens. Ouvres grand tes oreilles, tu es mignon mais si tu pouvais aller faire le beau ailleurs ça m’arrangerais beaucoup. Tu es tombé sur la mauvaise fille. Je bu le reste de mon whisky avant de me lever. Je me faufilai entre les danseurs, et commença à sentir l’air frais sur mes joues brulantes. Hey attends ! Je fis volte-face découvrant à nouveau le jeune homme. Tu es du genre bouché mon pauvre. Il éclata de rire, je restais incrédule devant la scène. Jaeden ne m’avait pas dit que tu étais drôle. Je me mordis la lèvre me rappelant que Jaeden, mon patron m’avait averti de la venue de son fils. Il m’avait même montré une photo de ce dernier. Oui il y a beaucoup de chose qu’il ne dit pas. Tu ne devrais pas être avec lui d’ailleurs. Je plaide coupable aussi j’aurai du commencer par dire qui j’étais. Entre tenir la chandelle et rester en bonne compagnie le choix est rapide. Je hochai simplement la tête avec un sourire gêné collé sur le visage. Maintenant que fait-on Léonie ? Je haussai simplement les épaules, le sourire aux lèvres.

Merde c’est quoi ton problème Aiden ? Dis-je en jetant mon sac à travers la pièce. Je croisai mes bras et les décroisai une dizaine de fois, je ne parvenais plus à tenir en place. J’étais hors de moi surtout à cause de lui, toujours a fourré son nez là où il ne faut pas. Nous nous connaissions depuis un an, nous sommes très proches ce qui d’ailleurs alimentent souvent les ragots du quartier. Enfin jusqu’à ces derniers jours, Aiden se montrait de plus en plus protecteur dès qu’un mec approche. Surtout depuis le retour d’Ezra, est-ce que je l’aime encore ? Je l'ignore. Bref la n’était pas le problème. Je dois dire que là j’en avais gros sur le haricot de ces excès de sa part. Mon problème c’était ce type, sérieusement Léo à quoi tu pensais ? Il voulait juste coucher avec toi ! Je le regardais comme une furie prête à tuer sa cible, je passais ma main dans mes cheveux les ramenant ainsi derrière. Je regardais le jeune homme d’un regard noir il avait dépassé les limites. Je ne parvenais à supporter ces coups de gueule. A quoi je pensais ? Mais ça ne te regarde pas et je suis libre de faire ce que je veux ! Si je veux coucher avec lui je le fais ! T’es pas mon père et ni mon petit ami ! Après tout j’avais raison il était juste un ami rien de plus, je pouvais draguer qui je voulais. J’étais libre de faire ce que je veux sans qu’il la ramène sans arrêt. Tu as raison mais ne viens pas pleurer après. Si ça t’amuses d’écarter les cuisses au premier venu. C’est du joli. Mon sang ne fit qu’un tour en moi, je m’approchai de lui et posai mes cinq doigts sur sa joue. Comment pouvait-il juste une seconde penser cela de moi ? J’avais l’impression d’être une prostituée à ses mots. Venant du type qui couche avec toutes les filles de la ville, vive la leçon de morale ! Je pris la direction de ma chambre refoulant les larmes, mais Aiden entoura de sa main mon poignet. M’obligeant à lui faire face de nouveau, si à la place de mes yeux il y avait des revolvers je pense que ce pauvre ami serait mort. Je suis désolé je n’aurai pas du dire ça. Tu l’as fais maintenant je sais ce que tu penses vraiment. Ah oui qu’est-ce que je pense alors ? Te taper la fille du troisième et regarder le match de foot bière à la main. Il se mit à rire avant de poser ses lèvres sur mon front. Tu es douée. Je te signale que je suis détective. Un rire moqueur s’échappa d’entre ses lèvres. J’avais du mal à résister un sourire se dessina sur mes lèvres, je lui donnai un coup de poing dans le bras. Ses doigts glissèrent sur ma joue pour finir leur course dans le creux de mon cou. Je vais finir par croire que tu es jaloux. Je déposai furtivement un baiser sur sa joue avant de me diriger vers ma chambre.