Je n'avais jamais eu vraiment de chance dans ma vie. Mes parents biologique était décédés. Je m'étais retrouvée dans une fête foraine loin de chez moi. Je crois qu'il y a rien de pire que de ne pas se souvenir. J'avais beau chercher au plus profond de moi, je n'arrivais pas à me souvenir et parfois c'était pénible. Ne pas se souvenir de ses parents biologiques, fallait le faire. Si peu il y avait de ma vraie famille qui me cherché et espéré me revoir revenir. Des frères ou des sœurs, que sais-je ! Et ma famille d'adoption, alors que j'aurais pu avoir une vie heureuse avec eux, je me suis retrouvée à devoir fuir. Une mère adoptive, tombant amoureux d'un gars où son apparence est si trompeuse. Les premiers coups, les mots d'amour inventés pour adoucir et faire passer le geste et la douleur. J'aurais pu oui j'aurais pu avoir une vie moins traumatisante. Mais le destin en a voulue autrement. Un bébé est naît de ma mère adoptive. Mon père adoptif à péter un câble. A vrai dire je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête pour faire une telle chose. D'ailleurs qu'est-ce qu'un homme à dans la tête pour battre une femme ? Il ne faut rien avoir dedans, aucun respect ni rien, être qu'un pauvre con, un bon à rien, sans cœur, un homme non humain parmi les hommes. Ce soir là je ne saurais jamais ce qui c'était dit, ce qui s'était passé. Mais mon père adoptif, ce bâtard, a tuer ma mère adoptive. Ça je l'ai vue. Et j'en rêve encore aujourd'hui. Du moins j'en cauchemarde encore. Ce soir-là je n'avais que seize ans, mais j'ai trouvée la force, le courage, de prendre mon petit frère et de partir. De m'enfuir. Si je n'aurais pas fuis, je ne serais pas là. Et j'ai courue, courue pour ne pas qu'il me rattrape. Puis au bout de je ne sais combien de mètre voir de kilomètre, j'ai arrêté et j'ai marchais encore durant je ne sais combien de temps. Puis je suis tombée sur cette maison et c'est gens formidable. Et j'ai trouvée en vérité un troisième foyer.
Et là le bonheur a commencé à rentrer dans ma vie. Alek, Lilianna. Puis tout les gens que j'ai connue en arrivant ici. Mes amis, ceux avec qui j'adore passée du temps. Ma Alyssa qui est vite devenue ma meilleure amie. Elle comprenait tout ce que j'avais pu vivre, tout comme je comprenais ce qu'elle vivait. On se comprenais. Et la compréhension entre deux personnes est très importante. En plus de ça maintenant, j'arrivais correctement à lire sur ses lèvres, car je connaissais maintenant sur le bout des doigts comment ses lèvres bougent pour telle lettre et tout ça. Chaque personne à une façon bien à elle de dire certaine lettre et c'est pour ça que parfois c'est difficile de lire sur les lèvres. Et que c'est mieux quand tu connais la personne. Tu sais du coup, à force d'observation. Puis je savais à force de l'a côtoyer, sa gestuelle, ses regards, ses mimiques. C'est beaucoup mieux pour la comprendre sans le langage des signes. En plus ma belle Alyssa, parlait doucement en ma compagnie. Si peu de gens le faisait. Ils s'en fichaient royalement que je l'ai suive ou pas. Enfin bon.
J'étais là parc. Attendant ma Alyssa. J'avais envie de la voir aujourd'hui. Ça faisait à chaque fois juste un bien fou de la savoir à côté de moi, de pouvoir parler avec elle. De passer quelques instants avec elle. Je savais que ses études de droit lui prenait du temps, tout comme mes études de criminologie me prenait du temps. J'avais juste un peu plus de facilité, étant donnée que j'ai une mémoire absolue, je retient dans le moindre de détail que je vois, que je lis. Une autre chose pour que je me sente un peu plus à part que je ne le suis déjà. Finalement alors que je relevais la tête pour voir si elle arrivais. Je l'a vis, arriver. Toute belle. Et quand elle arriva près de moi et que je vis son sourire, je savais parfaitement qu'elle me disait bonjour. Je lui répondit du même sourire. Lumineux et heureux. Elle s'installa à côté de moi et me fis la bise que je lui rendis. Ça me faisait plaisir de la voir. Je me suis tournais vers elle, et tout en lui parlant je faisais en même temps les gestes, une habitude, pour que les gens puissent me comprendre et peut être si attentif et arrive à suivre, coller un mot à un signe « Merci d'être venue ! Je suis contente de te voir ! Tu vas bien ? ». Tous ça accompagné d'un beau et grand sourire. J'avais un avantage de pouvoir parler. Beaucoup de personne sourde était aussi muette. Et c'était mille fois plus difficile d'être compris et de se faire comprendre. Je parlais et s'était un avantage je pense. Même si je n'entendais plus.