neckerchiefs.tumblr

Un, deux, trois, quatre... Non non, je n’étais pas en train de compter les moutons, juste des oeufs. Les placards étant vides et n’ayant pas le courage d’aller faire les courses, je regardais le peu de choses encore là. Chance, miracle, hasard, peu importe puisque l’important était qu’il me restait tout ce qu’il fallait pour faire un gâteau. Quoi de mieux lorsqu’on avait faim ? En plus, la préparation occupait et pendant la cuisson, pour ne pas trop attendre il suffisait de ranger le bordel qu’on venait de mettre. C’est donc un grand sourire aux lèvres que j’avais commencé à cuisiner, en cassant un à un les oeufs. Continuant la préparation en prenant mon temps et en chantant comme une malade en entendant la radio. Parfois, il fallait avouer que je me faisais peur et heureusement que Matthew n’était pas là pour voir ça... Il me prendrait sûrement pour une folle. Mais là n’était pas la question puisque je venais de terminer la préparation du gâteau, je m’apprêtais à le mettre au four et d’ici peu de temps, je pourrais enfin calmer cette horrible faim. Abaissée pour allumer le four, je me relevais rapidement et un malheureux coup de bras me fit perdre tout espoir de manger un gâteau. Spectacle malheureux que de voir ce plat par terre avec la préparation renversée par terre elle-aussi. En colère, j’envoyais un coup de pied dans le plat et je regrettais rapidement, faut dire aussi que ça faisait mal ces trucs-là. Soupirant, je ramassais tout et nettoyais tout, Matthew n’avait pas besoin de savoir que j’avais encore fait n’importe quoi. Il allait finir par engager quelqu’un pour me surveiller vu le nombre de conneries que j’étais capable de faire en une seule journée.

En voiture, je me dirigeais vers le supermarché. Cette fois-ci, j’arrêtais de le reporter au lendemain, j’allais faire ces maudites courses pour être tranquille. Arrivée devant le magasin, je restais assise et puis finalement la fainéantise l’emporta sur le reste. Je n’avais pas le courage de faire les courses, avec un joli sourire je réussirai à convaincre Matt d’y aller. Bref, maintenant que j’étais sortie autant rester dehors et profiter un peu. En passant devant le parc, je m’y arrêtais. Cela faisait plusieurs semaines que je n’y étais pas venue, alors pourquoi pas ? Descendant de ma voiture, je marchais un peu et je devais avouer qu’on s’ennuyait vite toute seule. Comme mon très cher petit ami travaillait, je venais d’avoir la merveilleuse idée de demander à Maxence de me rejoindre, au moins j’aurais quelqu’un à embêter. Un grand sourire amusé aux lèvres, je pris mon téléphone pour lui envoyer un message lui demandant de me rejoindre au parc, lui précisant l'endroit exact où j'étais, que c’était urgent, en insistant bien. Enfin le genre de chose bien inquiétante afin que je n’ai pas besoin d’attendre des heures avant que monsieur ne décide de s’amener.

tumblr

Ouvrant les yeux un peu tardivement, il s'étire rapidement par simple habitude, il se prépare et ne prend pas la peine de déjeuner un simple verre de jus d'orange fait l'affaire. Maxence n'a jamais été quelqu'un qui flâne dans son lit. Le levé est un fait bien rapide chez les coutume de l'anglais. Qui a cet instant pose ses lunettes sur le nez le vois partit pour rédiger son sujet d'article; il avait toutes les cartes en main pour cela puisse plaire aux auditeurs et lecteurs, fait divers amusant et attirant. Les bien plus heureux était tout simplement les chaînes locales qui sont toujours fortement intéressé par les journaliste reporter d'image. Même si le brun ne s'attardait pas que dans cette polyvalence parfois il prêtait sa plume pour le journal local de la ville dans la rubrique « news » simple petit chroniqueur quand il trouvait le temps. Ce n'était pas vraiment un mordu du travail, il aimait simplement ce qu'il faisait après tout, il n'aurait jamais réussi à atteindre un tel niveau s'il n'était pas fait pour cela.
Les heures passant tranquillement, il pianote les dernières lignes de son sujet, chose futile et habituel pour le jeune anglais qui ne semble même pas prendre la peine de stresser pour ce court délai qui lui reste. Il se lève alors de son siège s'étirant furtivement. Il prend alors soin de lui en prenant son téléphone et commandent un plat indien, une fois le plat livré il prend alors le temps de dégusté son « plat ».
Sortant dehors pour se dégourdir les jambes, ainsi personne ne peut le critiquer qu'il reste très souvent chez lui, quel beau mensonge qu'il attend là, lui resté cloîtré chez lui? Jamais, sinon sur quel sujet pourrait il trouver en restant confiné chez lui? Qu'un poisson rouge peut survivre de longues semaines sans manger? A quoi bon, il ne fait plus attention à ce genre de critique futile et en sourit plutôt. Profitant d'être dans la ville sans aucun objectif, il passe à la supérette décidant enfin d'un peu plus utilisé sa magnifique cuisine, venant sans doute du fait qu'il n'est pas un roi de la cuisine, non il n'a jamais été doué avec des ingrédients, un plat et un four. Rangeant ses courses dans son frigo en allumant la télévision en même temps sur la chaine info, simple ambiance de fond, il doit toujours se tenir à l'affut de la moindre nouvelle palpitante. Nourrissant Bubull son poisson, l'ayant nommé sans aucune imagination a quoi bon c'est un poisson rouge, il ne répondra jamais à son nom. Continuant à travaillé sur son sujet jusqu'à son téléphone portable se met à retentir la jolie mélodie des messages reçus, attrapant son portable tout en sirotant dans sa tasse de café qui contient en vérité du lait. Un fin sourir étire les lèvres du brun lorsqu'il aperçoit l'expéditeur, Kathleen, magnifique rouquine, compagne de son meilleur ami, ex-petite amie secrète du lycée, il sait qu'il est l'une des rares personne auxquels la rouquine se confie. Lisant ce qu'elle pouvait bien lui vouloir, ce message semble bien plus inquiétant que joyeux. C'est pourquoi en à peine quelques secondes le brun était déjà hors de son appartement, oubliant alors de poser ses lunettes et de prendre son manteau une chance que le temps était doux, il se trouvait au parc en quelques minutes grâce à ce magnifique taxi. Oui, il ne prenait que son propre véhicule pour de grandes occasions et des trajets plus long que cinq minutes. Middleton Hill n'est pas bien grande et son parc non plus, ce qui explique qu'il se trouvait là avec une certaine rapidité et sans être essoufflé car il avait un temps de récupération surprenante. Il se trouve derrière la rousse qui ne semble pas du tout paniquer et il comprend enfin la mascarade dans laquelle Kathleen l'a entrainé, c'est pourquoi il préfère la prendre par surprise et qu'elle sursaute lorsqu'il pause sa main sur son épaule avec son sourire espiègle « Je t'ai eu. » elle se retourne vers lui, il l'enlace en guise de salue. Il se décolle d'elle pour planté ses prunelles vertes dans les siennes. « Sache que j'ai pris ton message au sérieux jusqu'à t'apercevoir si sereine.» il lui sourit amicalement, avec l'habitude il ne cherche même plus la raison pour laquelle elle le demande, elle vient le voir, seule et non accompagnée de Matthew. « Comment tu vas? » ce regard qui lui lance si affectueux, cette question en soulève bien d'autre, il y a quelques semaines elle s'est confiée à lui, cette confession à l'instant où elle lui a compté, il était peut-être le seul au courant. Un secret qui n'avait pas vu de l'être et pourtant cela est un détonateur dans l'histoire d'un couple, bon pour celui de Kathleen car, Matthew est éperdument fou amoureux d'elle mais, parfois mauvais dans un autre.

fuckyeahelevenamy.tumblr

L’attendre. Il ne me restait que ça à faire et après le message que je lui avais envoyé, il ne devrait pas être trop long. Ou alors il avait compris que je me fichais de lui dans mon message et il avait décidé de ne pas venir ? Non, il ne risquerait pas ça... Il n’était pas fou. Enfin si, mais pas à ce point là. D’ailleurs je compris vite que monsieur avait compris mon petit jeu puisque la seule chose qu’il trouva à faire en arrivant était de me faire peur en posant sa main sur mon épaule. Expliquez-moi comment ne pas sursauter quand quelqu’un vous pose une main sur l’épaule alors que vous ne vous y attendiez pas ? C’est donc faisant mine de faire la tête, en fronçant les sourcils que je me retournais en le laissant me prendre dans ses bras. « Tu n’as pas honte de me faire peur comme ça ? » J’étais très mal placée pour faire ce genre de remarque, mais là n’était pas la question. Un grand sourire se dessina sur mon visage lorsqu’il m’avoua avoir pris mon message au sérieux. Fière de moi, je l’écoutais me demander comment j’allais avant de répondre : « Avoue que tu étais mort de peur en pensant qu’il pouvait m’arriver quelque chose de grave... Ça fonctionne toujours, à chaque fois tu accoures. » Quoi qu’il me connaissait depuis le temps et ce n’était pas la première fois que je faisais le coup, mais quand même. Je ne faisais pas ça méchamment ou pour qu’il s’inquiète, c’était juste trop amusant de le voir s’amener à toute vitesse parce qu’il se demandait ce qui pouvait m’arriver. « En réalité, il se passe réellement quelque chose... J’ai perdu tout espoir... J’suis complètement désespérée...» Petite pause, même si avec mon sourire on comprenait rapidement que je n’étais pas sérieuse : « J’ai renversé le plat contenant le gâteau que je venais de préparer... J’AI FAIM ! Alors tu comprends que ça ne peut pas aller... » Bon d’accord, à chaque coin de rue je pouvais trouver un truc à manger, une boutique, une boulangerie, mais c’était tellement plus marrant de me plaindre à Maxence. Bon, sa question sous-entendait sûrement des nouvelles de ce que je lui avais annoncé il y a plusieurs semaines de cela, mais je n’avais pas envie d’en parler pour l’instant. Je ne parlais déjà que de ça avec Matthew et puis si il voulait savoir comment ça s’était passé avec Matthew, il n’avait qu’à l’appeler... Après tout, c’était son meilleur ami et ils auraient du parler de ce genre de choses. Et puis, j'avais envie d'être chiante et ne pas lui en parler, juste pour qu'il se pose un tas de questions et qu'il insiste. « Et toi, comment tu vas ? Je t’ai pas trop manqué ? »

tumblr

Kathleen et Maxence, une longue histoire les unies au fond ils se connaissent bien plus que quinconce ne le croient, ils dupent même Matthew sur leur véritable rencontre. Non que ce soit Maxence qui le souhaite mais c'est à la demande de la fabuleuse rousse qu'il s'est tut et n'a rien dit. Attendant sans doute le moment où la fabuleuse rouquine avoue tout à son concubin, Maxence n'y pense même plus mais, redoute tout de même le moment. Quand ses pensées divague il pense aux conséquences que cela pourrait engandrer, du fait qu'ils ont été amant même si c'est un bien grand mot, amour secret de lycée rien de plus. C'est il dit qu'il pouvait être à la place de Matthew? Non jamais, cela ne correspond pas à sa personnalité, il y a bien longtemps qu'il n'a plus aucun désir sulfureux pour la rouquine. Il y a aussi le fait qu'elle se confie à lui avant de se confier à Matthew, même si cela fait partie de la personnalité de la belle il peut y avoir que jalousie et haine qui va s'installer dans le coeur de son meilleur ami malgré qu'il soit si gentil. Partagé entre deux sentiments par moment, il est heureux et aime la relation qu'il entretien avec Kathleen, elle est merveilleuse comme femme, naturelle et extravagante Matthew a de la chance de l'avoir et qu'elle l'aime autant. Et elle a de la chance d'avoir quelqu'un comme Matthew, Maxence ne lui irait pas trop différent et bien plus mystérieux. Il donne l'impression d'être si loin de tous, incompréhensible. Non, il était en fin de compte pas fait pour avoir une relation amoureuse stable.
La bouille de Kathleen le fit sourire de façon espiègle et amusé. « Tu n’as pas honte de me faire peur comme ça ? » il hausse les épaules, un faux petit regard innocent et l'enlace pour la saluer laissant l'impression qu'ils ont toujours été aussi proche« Avoue que tu étais mort de peur en pensant qu’il pouvait m’arriver quelque chose de grave... Ça fonctionne toujours, à chaque fois tu accoures. » Il est vrai que rien de penser qu'il pouvait lui arriver quelque chose à un être aussi exceptionnelle, gentille et splendide qu'elle, il sera le premier à son chevet, pour la soutenir, être là pour elle s'il peut faire quelques choses. Il répond à cette question d'un sourire qui veut tout dire, il est ainsi ne répondant pas tout le temps aux questions qu'on lui pose, il change si facilement de sujet que personne ne s'en rend compte et surtout n'y fait plus attention. « En réalité, il se passe réellement quelque chose... J’ai perdu tout espoir... J’suis complètement désespérée...» il plante ses prunelles dans les siennes sachant qu'elle allait lui sortir une bêtise, cela se voit dans son regard « J’ai renversé le plat contenant le gâteau que je venais de préparer... J’AI FAIM ! Alors tu comprends que ça ne peut pas aller... » il ricane avec elle, la pauvre petite rousse elle a l'estomac dans les talons, lui lançant un regard moqueur. « Et bien jeune fille je crois que je vais bien être obligé de t'offrir quelque chose à manger, je serais bien trop malheureux de te voir évanouir de fin. » dit il en plaisantant et surtout en l'invitant à marcher en lui tirant la main pour la lâcher ensuite. « Je note sur ma liste de cadeau à offrir un nouveau plat incassable et une nouvelle paire de main où cas ou que tu les casses aussi. » il la regarde amusé, ils se ressemblaient sur ce point, ils peuvent débiter à la minute des conneries imaginables et rentrer dans des délires que eux seuls comprennent: de grands enfanst. Il ne cherche même pas à lui demander si elle a avoué à Matthew ou non, il ne lui posera pas la question, si elle ne répond pas c'est qu'elle à ses raisons. C'est un point positif avec l'anglais, il ne force jamais à ce qu'on lui dise tout et toujours tout, ce qui insiste peut-être aux gens de se confier à lui. [color=#9E8479]« Et toi, comment tu vas ? Je t’ai pas trop manqué ? »il sourit, affiche une moue derrière ses lunettes de vues, rare qu'il sorte avec de la sorte, ce qui montre a quel point il s'est pressé pour la rejoindre. «J'en devenais souffrant et fiévreux de ne pas te voir, tu n'imagines même pas la torture que cela peut être. Regarde j'en ai même oublier de me faire beau tellement que je t'étais pressé de te voir.» il la regarde amusé hausse les épaules, rien d'honnête dans cette réponse mais qu'importe elle ne lui avait pas demandé de répondre avec sérieux. « Quelle torture décide tu de me faire aujourd'hui? » de bonne humeur oui, taquin, affectueux et incroyablement souriant il était bien content de la voir si souriante. « Comment se porte ton cher concubin, cela fait bien longtemps qu'il ne m'as pas contacté... Étrange phénomène, avant il me parlait tous les jours et tout le temps. » il hausse les épaules toujours aussi amusé et espiègle, demander des nouvelles de son meilleur amie à sa copine, étrange situation..... « Je t'offre quoi à manger? »

Entre son sourire et son regard amusé, j'aurais pu très facilement croire qu'il se fichait de moi. Néanmoins, j'avouais bien volontiers que je l'avais cherché. Je lui avais fait peur - si on veut - et il m'avait fait peur. Comme certains diraient : un juste retour des choses. Mais cela avait peu d'importance.. Non, ce qui avait réellement de l'importance maintenant était les conneries que j'allais dire et Maxence qui entrerait dans mon délire aussi facilement que je rentrais dans les siens. C’est bien pour ça que j’adorais passer du temps avec lui, on discutait de vraiment n’importe quoi, on riait, on ne se préoccupait de rien et en même temps je savais que je pouvais toujours me confier à lui, lui parler de choses sérieuses, lui demander de l’aide. C’était un peu comme mon meilleur ami même si dans ma tête tout était beaucoup plus compliqué. Il m’entraîna alors pour marcher en me prenant quelques secondes la main. « Tu vas voir où j’vais te la foutre ma main... Non mais ! » Dis-je tout en lui donnant une tape derrière la tête. C’était quoi cette histoire de plat incassable, j’étais totalement capable de ne rien casser... si je ne bougeais pas trop et que je me concentrais comme jamais. « Par contre pour ta liste de cadeaux, j’ai deux ou trois suggestions : tu pourrais faire les courses à ma place pour les dix prochaines années, tu pourrais aussi me filer ta carde de crédit, et pourquoi pas m’offrir une nouvelle voiture aussi. Ou non, attends, j’ai mieux : sois mon chauffeur. Je peux me permettre de te demander autre chose ? On fera comme si tu venais de dire oui, de toute façon tu n’as pas le choix donc : je veux... Je sais même pas ce que je veux, mais t’en fais pas, je vais y rèfléchir. » Comment parler pour ne rien dire et sans s’arrêter, première leçon. J’aurais pu continuer des heures si seulement mon cerveau n’avait pas décidé d’être à court d’imagination... je vous jure parfois ce foutu cerveau ne servait à rien.

Pour m’amuser, je lui avais ensuite demandé si lui allait bien et, évidemment, si je ne lui avais pas trop manqué. Sa réponse me fit rire et je remarquais enfin que monsieur portait ses lunettes. « Tu sais tu as le droit de venir me voir, si ça t’évite de te rendre malade. Puis, je vois pas pourquoi ce serait toujours à moi de t’appeler, vu mon état tu dois prendre soin de moi et venir me voir au moins deux fois par semaine... » Comment obliger quelqu’un à donner des nouvelles : lui ordonner, tout simplement. « Tu sais que tu es magnifique avec tes lunettes ? » Mais si c’était sincère, voyons je n’étais pas du genre à me foutre de lui... Pour une fois que j’étais sérieuse, on devrait noter ça d’une croix sur le calendrier. « Torture ? Dis-le que tu souffres quand tu me vois... Tu m’as vexée. » Faisant mine cette fois-ci d’être vexée en croisant les bras et en arrêtant de sourire... Enfin, en essayant, il était dur de garder son sérieux. Il me demanda comment se portait Matthew parce qu’il ne l’avait pas vu depuis longtemps. A mon tour de hausser les épaules. « Matthew s’occupe de moi... Sois pas jaloux, surtout. Puis tu n’as qu’à aller le voir si tu veux de ses nouvelles. Mais pour te rassurer, il est en pleine forme et est très heureux d’avoir appris la nouvelle. D’ailleurs il ne devrait pas tarder à te l’annoncer... Enfin, il va penser te l’apprendre, même si... Enfin, tu m’as comprise. » M’offrir à manger ? Quelle merveilleuse idée, moi qui était en train de mourir de faim. « Une glace. Je m’en fiche que ce ne soit pas la période, je veux une glace. Et trouves moi des beignets : je veux des beignets... Ou n’importe quoi, je m’en fiche. Quel parfait garçon tu es. » Dis-je en m’arrêtant et en l’embrassant sur la joue pour le remercier. Après tout, il aurait pu me laisser mourir de faim.

tumblr

Il la taquine, elle l'a cherché en lui faisant croire qu'il lui était arrivé quelque chose. Une sorte de vengeance? Non Maxence est la plupart du temps ainsi. « Par contre pour ta liste de cadeaux, j’ai deux ou trois suggestions : tu pourrais faire les courses à ma place pour les dix prochaines années, tu pourrais aussi me filer ta carde de crédit, et pourquoi pas m’offrir une nouvelle voiture aussi. Ou non, attends, j’ai mieux : sois mon chauffeur. Je peux me permettre de te demander autre chose ? On fera comme si tu venais de dire oui, de toute façon tu n’as pas le choix donc : je veux... Je sais même pas ce que je veux, mais t’en fais pas, je vais y rèfléchir. » ricanant à ce long dialogue qu'elle vient de lui offrir, elle est la seule à pouvoir trouver dénombrable chose impossible à offrir. « Je note ça dans un coin, ne m'en veux pas si j'oublie quelques suggestions comme celle de faire les courses, on en reparlera dans quelques mois. » il lui lance un regard amusé et la pousse légèrement, que voulait il dire par quelques mois? Qu'importe cela est dit, si elle se demande ce qu'il voulait dire par là, qu'elle lui pose la question il lui répondra peut-être.« Tu sais tu as le droit de venir me voir, si ça t’évite de te rendre malade. Puis, je vois pas pourquoi ce serait toujours à moi de t’appeler, vu mon état tu dois prendre soin de moi et venir me voir au moins deux fois par semaine... » lui dit elle après lui avoir une réponse sans aucun sérieux,il lui affiche un sourire oui Maxence n'est pas celui qui appelle non, il n'a jamais été ainsi jamais, son téléphone lui sert pour en recevoir ou pour le travail rien de plus, il est joignable à n'importe quelle heure de la journée certes mais pour prendre des nouvelles il le fera par le billet des autres. « Je sais. » dit il simplement, comme elle sait qu'il n'est pas du genre a appelé. « Matthew seras amplement suffisant. » dit il avec un large sourire, ce n'était pas son rôle de vieller sur elle mais celle de son amant. « Mais je te promets de passer te voir quand tu auras l'air d'avoir avalé une planète. » il marque une pause. « Deux fois par semaine c'est noté. » il ricane lui lance un petit regard complice, laissant croire qu'il seras toujours là quand elle le demande... c'est sans doute ce qui se passe, c'est bien une réalité au fond « Tu sais que tu es magnifique avec tes lunettes ? » il élargie son sourire au compliment de la fabuleuse rouquine, l'une des premières phrases sincère depuis le début de leur conversation, même si toutes ou une majorité de leur dialogue s'approchait de la réaliste. Quoique celui qui passait par là les prendrait pour des fous.« Torture ? Dis-le que tu souffres quand tu me vois... Tu m’as vexée. » il la regarde amusé lorsqu'elle fait mine de boudée, il sait qu'elle ne tiendras pas longtemps attend à ce qu'elle craque il divague sa conversation vers un autre sujet, Matthew.s. « Matthew s’occupe de moi... Sois pas jaloux, surtout. Puis tu n’as qu’à aller le voir si tu veux de ses nouvelles. Mais pour te rassurer, il est en pleine forme et est très heureux d’avoir appris la nouvelle. D’ailleurs il ne devrait pas tarder à te l’annoncer... Enfin, il va penser te l’apprendre, même si... Enfin, tu m’as comprise. » jaloux? Il ne l'est pas, il ne le sera peut-être jamais cela en devient même une certitude. Elle lui a donc avoué, il en est heureux qu'elle s'est enfin décider ce qui explique le regard affectueux qu'il pose sur elle. « Je passerais sans doute vous saluer tous les deux tantôt » dit il avec un air lointain, il marque une pause réfléchissant à quelque chose. « Je suis heureux que tu lui es dit. » sourire réflexe il lui lance un regard complice « Fais-moi confiance ne t'inquiète pas. » sourit espiègle, regard complice. Il change de sujet sachant que la fabuleuse rouquine pouvait devenir farouche quand elle n'avait pas mangé.. « Une glace. Je m’en fiche que ce ne soit pas la période, je veux une glace. Et trouves moi des beignets : je veux des beignets... Ou n’importe quoi, je m’en fiche. Quel parfait garçon tu es. » quelle petite fille exigeante fait elle a cette instante, les hormones de futur maman lui monte au cerveau. Elle lui embrasse la joue il sourit à ce contact qu'elle mignonne jeune fille « Tes désirs sont des ordres. » dit il d'un ton moqueur, il fallait donc bien quitté le parc une boulangerie prou les beignets se trouvaient juste en face du parc, un marchand de glace...ils iront à la cafétéria du coin. « Glace, beignet et après? » a elle d'organiser la journée, il lui offrait déjà à manger et c'était elle qui l'avait appelé. Un ballon heurte les pieds du journaliste, le jeune propriétaire accourt, Maxence se baisse et ramasse la balle,large sourire il lui rend la balle, l'enfant le remercie et s'en va en courant avec un sourire béat. Il sourit à la rouquine, la voyant assise sur ces bancs a surveillé sa fille ou son fils, parlant aux autres mamans, riant avec, rentrant chez elle le soir et embrassé Matthew. C'est fou comme le temps passe vite.

neckerchiefs.tumblr

Reparler dans quelques mois parce que monsieur ne voulait pas aller faire mes courses ? C’est ce qu’on allait voir, tient. Et monsieur ne voulait même pas me rendre visite, à moi quand même, il pourrait faire un effort pour au moins me passer un coup de téléphone parfois. Son genre ou non, peu m’importe, j’allais finir par l’obliger à le faire. Je ne savais pas encore comment, mais je le ferai. De plus il ne voulait même pas prendre soin de moi, quel mauvais garçon.. Ce n’était pas le comportement que devait avoir un ami. Enfin peut-être, mais pas MES amis. J’allais répliquer quand Maxence accepta finalement de venir me voir quand... Quand quoi ? Il m’insultait. Il m’imaginait déjà énorme et incapable de bouger à cause de ce fichu ventre qui n’allait pas arrêter de gonfler. « On va parler sérieusement mon garçon : premièrement, tu pourrais prendre soin de moi quand Matthew travaille, après tout c’est aussi le rôle d’un ami. Deuxièmement, arrête avec tes allusions sur mon futur gros ventre. C’est très jolie une femme enceinte et je t’interdis de dire quoi que se soit sur mon énorme ventre. Et enfin, troisièmement , pourquoi je n’aurais le droit à ta visite que lorsque je serais énorme ? C’est maintenant que j’ai besoin de toi. » C’est vrai, après je ne pourrai plus lui courir après pour le frapper et je serai sûrement de très mauvaise humeur et je dormirai sans cesse... Mon dieu, la vie d’une femme enceinte semblait passionnante et j’étais impatiente d’y être.

Un compliment rapidement placé pour ses lunettes, une mine boudeuse pour s’amuser et un sujet plus sérieux : Matthew. C’est vrai que si Matthew passait moins de temps avec lui, c’était en parti parce qu’il tenait à passer beaucoup de temps avec moi. Pratiquement tout son temps libre en réalité. Malgré tout, rien n’empêchait Maxence de venir le voir, après tout il pouvait faire des efforts lui aussi, non ? Mais comme j’étais un ange - enfin, si on voulait - je lui donnais les nouvelles tant désirées de Matthew, lui apprenant par la même occasion que je lui avais annoncé pour le bébé. Il ajouta même qu’il viendrait nous rendre visite, ce qui ne manqua pas de me faire sourire de nouveau. Enfin, je n’étais pas spécialement à l’aise lorsque je me trouvais dans la même pièce que les deux garçons. Faut dire aussi que j’avais avoué à Maxence que j’attendais un enfant avant de l’annoncer à Matthew et je n’avais rien dit à Matthew, il était trop tard pour le faire maintenant, il penserait sûrement que ça cachait quelque chose. « Tu sais bien que j’ai toujours confiance en toi.. Tu ne ferais rien qui pourrait me mettre en colère, je te fais bien trop peur.. » Pourquoi ne pas rire de la situation ? Même si, c’est vrai, que mentir à son petit ami n’était pas forcément très drôle. Enfin, il changeait de sujet me parlant nourriture... J’avais encore l’image du plat renversé... J’en pleurerai presque, tellement c’était horrible. Évidemment, comme toute bonne chiante, je lui réclamais un tas de choses, jouant l’enfant, le remerciant en l’embrassant sur la joue comme le ferait une petite fille. « Déjà la glace et les beignets, le reste peu attendre... » Un nouveau sourire se dessina sur mes lèvres lorsque Maxence rendit le ballon à un jeune enfant jouant dans le parc. J’avais trouvé où mettre mon bébé pour ne pas payer de baby-sitter, quand j’aurais de quoi faire. « Tu sais quoi ? Tu auras le droit de garder le bébé quand les cris me fatigueront. Non ! J’ai mieux, je t’offre notre cave, tu en feras ta chambre et tu t’occuperas du bébé pour que je puisse dormir tranquillement. Acceptes ! Dis-moi que tu acceptes ? » Je n’étais pas sérieuse - évidemment - mais cela ne m’empêchait pas d’ajouter à ces quelques mots, un sourire et des yeux d’ange. Continuant d’avancer pour sortir du parc afin d’aller me nourrir, je cherchais ma prochaine connerie. Un air sérieux sur le visage, je lui demandais : « Comment va Bubull ? » Si si la vie de son poisson rouge était tellement intéressante, que je lui demandais même des nouvelles, c’est fou, non ? N’empêche il avait un poisson ultra résistant, j’étais certaine qu’il ne le nourrissant jamais. Passant devant les jeux d'enfants, je m'arrêtais net, le regardant un grand sourire sur les lèvres : « Tu te souviens lorsque tu m'as dis que tu serais toujours là pour moi ? Et que je pouvais te demander n'importe quoi ? Bah ça y est, j'ai n'importe quoi à te demander : va jouer là-bas avec les enfants, dans les jeux. Allez, tu peux pas refuser ça à une femme enceinte ? & on ira chercher à manger ensuite. » Lui donnant une tape sur l'épaule, j'ajoutais l'air faussement désolée : « Voilà, j'ai le début de notre programme de la journée : d'abord tu te ridiculises et c'est ça la torture du jour, ensuite tu m'achètes à manger et après on verra. »

tumblr

Kathleen sait que Maxence seras toujours là pour elle, la rouquine n'a nul besoin de lui demander d'aller la voir il le feras automatiquement après tout le regard ne s'était pas croisés depuis quelques jours seulement. L'anglais est parfois débordé par son boulot, il a des périodes même s'il donne l'air qu'il ne bosse jamais c'est faux. Il a toujours derrière la tête une idée de sujet à aborder. Qu'importe son travail n'était pas la question. Maxence restera éternellement le genre de personne à ne jamais appeler mais venir directement à l'improviste, étrange phénomène mais tout le monde l'aime comme il est, sinon il serait trop parfait. .« On va parler sérieusement mon garçon : premièrement, tu pourrais prendre soin de moi quand Matthew travaille, après tout c’est aussi le rôle d’un ami. Deuxièmement, arrête avec tes allusions sur mon futur gros ventre. C’est très jolie une femme enceinte et je t’interdis de dire quoi que se soit sur mon énorme ventre. Et enfin, troisièmement , pourquoi je n’aurais le droit à ta visite que lorsque je serais énorme ? C’est maintenant que j’ai besoin de toi. » avait elle mal pris ses propos, il en fut navré et le regard qu'il lui lance ne peut qu'arrêter la rouquine à lui parler aussi durement même avec ce ton plaisantin. Maxence l'attrape par les épaules, lui embrasse la tempe comme pour calmer un enfant énervé. « Tu sais que je serais toujours là quand tu auras besoin de moi, nul besoin de ma le demander et de me le faire savoir. » il se décolle d'elle et lui affiche un regard si chaleureux qu'il peut faire fondre n'importe quel coeur de glace de plus avec ce léger sourire, impossible de se laisse amadouer. « La preuve même je suis là. » quel chenapan il sait comment faire pour la calmer même si elle n'était pas vraiment énervé, il ne faisait que la taquiner elle sait bien la vérité. Cependant, s'il est toujours là quand Matthew ne l'est pas, celle en devient étrange non? Après tout, n'importe quel homme serait jaloux qu'une personne comme Maxence passe beaucoup de temps avec l'être aimé, même Matthew. Bizarrement l'anglais fait attention à ce sujet, déjà qu'il la connait d'avant en toute intimité il ne préfère pas que son meilleur ami devient jaloux de leur relation. Et pourtant cela n'empêche pas au brun qu'il soit toujours là quand la sulfureuse rouquine le demande, ou même parfois il est là sur le pas de la porte ayant eu un présentement ou une envie des les voir. Matthew n'est pas là la plupart du temps, il a un travail qui lui prend beaucoup de son temps. « Ne t'inquiète pas je suis certain que ça sera une petite planète qui remplacera ton ventre. » il ricane, elle lui fait la moue, de vrais gamins.

Leurs conversations divague, c'est fou comme en un instant ils peuvent sauter du coq à l'âne, et les voilà partie sur ses lunettes, sur son peu d'investissement à prendre des nouvelles. A ça on ne peut changer un homme sur certain point. Et disons que Maxence aussi travail, il ne faut pas l'oublier cette tête brune est parfois bien occupé et ne flâne pas de droite à gauche. Quelles sont ses rumeurs mal-fondés? Mauvais observateur voilà tout, il n'en a jamais fait la conclusion cela ne l'intéresse guère. Il se rappelle d'être passé il y a une semaine ou peut-être plus, pas de Matthew juste la ravissante rouquine affalé sur son canapé. Petite après midi à parler, rire et de confession pour la belle. « Tu sais bien que j’ai toujours confiance en toi.. Tu ne ferais rien qui pourrait me mettre en colère, je te fais bien trop peur.. » de nouveau regard chaleureux, regard qui veut tout dire, oui ils sont parfois si proche que cela peut en devenir troublant à les vus des autres. Pour Maxence tout est très clair et puis il n'est pas celui qui se torture l'esprit sans cesse, trop passif sans doute. « Déjà la glace et les beignets, le reste peu attendre... » il hoche la tête positivement, un nouveau sourire. « Allons t'acheter une glace. » cela laisse à croire qu'il parle à une enfant qui fait un caprice, Kathleen est une petite capricieuse tout le monde le sait.lor=#9E8479]« Tu sais quoi ? Tu auras le droit de garder le bébé quand les cris me fatigueront. Non ! J’ai mieux, je t’offre notre cave, tu en feras ta chambre et tu t’occuperas du bébé pour que je puisse dormir tranquillement. Acceptes ! Dis-moi que tu acceptes ? » [/color]ui dit elle après sse qu'il rend le ballon à un enfant, il penche la tête sur le côté amusé mais faisant semblant d'être blâmé. « Tu veux me séquestrer? Tu n'as pas besoin de m'infliger cela je serais bien assez souvent chez vous pour vous aider... Tu sais le don que j'ai. » dit il en plaisantant et la poussant de nouveau amicalement. Pour ce qui est du don, beaucoup de personnes confirme qu'il a un don avec les enfants, de son côté il dit parle le bébé. Peut-être une moquerie mais en tout cas, c'est pratique d'avoir un ami où même l'enfant le plus turbulent et adorable et sage comme une image.
Ils avancent pour sortir du parc, il fallait nourrir la « bête. », une glace en cette saison, il est dit quand il fait froid il faut manger du froid et l'inverse quand il fait chaud... Pourtant, tout homme à l'habitude de faire le contraire. « Comment va Bubull ? » il ricane a cette question, Bubull son fidèle poisson aussi costaud qu'un vieux chêne, ce poisson il se l'est offert pour ne pas dire qu'il est tout seul chez lui, silencieux, pratique, pas de problème. Même s'il oublie de le nourrir il lui change une a deux fois par semaine son eau, tout de même il ne va pas le laisser dans une eau verdâtre. Bubull a un an, vieux pour un poisson rouge qui vit chez l'anglais, très dur..« Tu te souviens lorsque tu m'as dis que tu serais toujours là pour moi ? Et que je pouvais te demander n'importe quoi ? Bah ça y est, j'ai n'importe quoi à te demander : va jouer là-bas avec les enfants, dans les jeux. Allez, tu peux pas refuser ça à une femme enceinte ? & on ira chercher à manger ensuite. » il la regarde amusé, pourquoi lui devait elle lui demandait de telle chose, il sourit fait une mine d'homme mal traité. « Honnêtement? » elle voulait se venger qu'il la taquine autant ou bien elle voulait simplement rire, il hausse les épaules il a fait pire. « Tu sais que tu es sadique. » dit il en lui faisant une pichenette sur le dos de la main. « Viens avec moi. » il lui prend la main, non il n'ira pas seul. «Tu dois prendre l'habitude lorsque ton enfant décidera de jouer a cache cache dans un jeu comme celui-ci. » il l'a eu, elle ne peut refuser où elle abandonne cette proposition. Il lui tapote le bout du nez avec son index. L'entraine avec lui, et se baisser vers une fillette au grand yeux bleux qui le regarde avec un sourire béat. « Tu montres à cette dame comment on fait pour s'amuser ici. » il amadou les enfants, la fillette en question se jette sur le bras de Kathleen. « Tu veux faire du toboggan ou de la balançoire?» Il l'a encore eu sur ce coup-là.« Venez aussi monsieur»

neckerchiefs.tumblr

Un baiser sur la tempe pour me calmer ? C’était bien vu... si seulement j’avais dix ans. Enfin, je n’étais pas réellement énervée, je lui avais juste énuméré deux ou trois choses qui me semblaient importantes pour sa survie. Comme le fait d’éviter de me traiter de baleine, d’énorme ou toutes autres insultes se rapportant à mon poids. Il savait comment se rattraper... Me promettre d’être toujours là, me dire que je n’avais pas besoin de le demander, son sourire et son regard. Quel manipulateur ! Sa dernière phrase me fit rire. Une petite planète ? Dans le fond, c’était une planète quand même et je ne voulais pas prendre de poids. Pas que j’étais le genre à faire attention, mais quand même. « Une petite planète ? C’est vrai ? » Demandais-je avec une petite voix, telle une enfant.

Puis comme à notre habitude on passait d’un sujet à l’autre sans vraiment sans rendre compte, sans même réellement terminer le sujet précédent. Parlant de tout à la fois, sans qu’il n’y ait aucune logique. A cet instant je parlais du fait que j’avais totalement confiance en lui et sur une note amusée, j’ajoutais que de toute façon, il ne ferait rien pouvant me mettre en colère, j’étais bien trop effrayante pour cela. Voilà, comme si de rien était, je passais à un sujet complètement autre : le fait qu’on allait d’abord chercher mes beignets et ma glace avant de prévoir autre chose. Il était d’accord, nous étions en route, sans attendre une minute de plus. Puis voyant son comportement avec un jeune enfant, j’ajoutais qu’il garderait le bébé quand je n’en pourrais plus et qu’il aura même le droit à sa chambre dans la cave pour être toujours présent. Pour lui cela signifiait tout de suite une forme de séquestration.. Puis à nouveau il me poussait gentiment, avant que je ne lui réponde : « Te séquestrer, toujours les grands mots. Je t’offre un toit, c’est tout. Puis c’est soit ça, soit tu ne remets plus jamais les pieds chez-moi. » Comme si j’étais capable de lui interdire l’accès à notre maison. Je m’ennuierais sûrement à force de ne pas le voir, parce qu’avec lui on ne s’inquiétait de rien, si ce n’est de rire et s’amuser. « Mais je confirme pour cette histoire de don avec les enfants, c’est pourquoi tu auras le grand privilège de t’en occuper. Je vais déjà le porter pendant neuf mois, c’est déjà un gros travail. » Petit sourire amusé.

Continuant d’avancer pour sortir du parc, je lui posais une question complètement bête, mais c’était histoire de demander quelque chose. C’est vrai non, quelle idée de prendre des nouvelles d’un malheureux poisson rouge. Pauvre Bubull ! Mes yeux se posèrent sur les jeux. J’avais trouvé ce qu’allait être sa torture du jour puisque monsieur semblait dire que je le torturai chaque fois qu’on se voyait, il allait être servit. Je lui demandais donc en mettant toutes les chances de mon côté - lui rappelait, entre autre, qu’il avait dit que je pouvais lui demander ce que je voulais - d’aller jouer avec les enfants dans les jeux, plus loin. « Fais pas cette tête, tout le monde va croire que tu es malheureux. » Puis il m’annonça que j’étais sadique, comme si je ne le savais pas déjà ! J’étais toute souriante, jusqu’à ce qu’il me prenne la main, m’annonçant que je venais avec lui. Quoi ? Ah non, certainement pas ! « Prendre l’habitude ? Mais... NON ! Je lui dirai d’aller voir son oncle Maxence si il veut jouer... Et laisse mon pauvre nez tranquille. » Dis-je lorsqu’il me tapa de son index, le nez. N’ayant pas eu le temps de réellement protester puisqu’il n’écoutait rien, j’arrivais devant une fillette à qui Maxence venait de parler. Me montrer quoi ? Sans même attendre une seconde, la jeune enfant se jeta à mon bras me demandant si je préférerais faire de la balançoire ou du toboggan. « Non... Je.. Mais... Enfin, rien du tout. J’ai plus l’âge de m’amuser. » Si quelqu’un venait de comprendre ce que je venais de dire, bravo. « Tu me le payeras Maxence, je te le promets.» Me mettant à la hauteur de la petite fille, je lui demandais sans savoir quoi dire: « De la balançoire ? Le monsieur est beaucoup trop gros pour passer sur le toboggan. Il pourrait rester coincé. » Marquant une pause, je levais les yeux vers Maxence; « J’ai une meilleure idée... Et si on se jetait sur lui pour lui montrer qu’on est les plus fortes ? Comme ça, si on gagne, il nous payera une glace. Tu es d'accord ? » Ni une, ni deux, la petite se jeta sur Maxence et je n’attendais pas bien longtemps pour me joindre à eux. Oui oui, on avait l’air d’une bande de fous et les parents de la petite, si ils étaient présents, nous prendraient surement pour des personnes dangereuses, mais bon, on était juste de grands enfants.

tumblr

Quand une personne les voit ainsi, rire pour un rien, utilisant un tout autre langage aux oreilles des autres: il est difficile de les imaginer parler sérieusement ou des les voir comme des adultes responsables. En effet hormis avoir l'air de grands gamins dans des corps d'adulte, ils ne donnent pas l 'impression qu'ils sont dans la vie active, que la sulfureuse rouquine vas être bientôt maman... Non rien de tout ça percute l'esprit des personnes qui les observent, ils noteront aussi qu'ils ont l'air d'un couple même s'ils ne se tiennent pas la main et ne s'embrasse pas. Pourquoi de suite de telle conclusion, l'amitié en est toujours exclue... quelle tristesse pourtant seul un lien d'amitié, puissant certes, les unie.
Ils partent sur de si long sujet qu'aucun d'eux ne se souviennent comment il a débute, le principal c'est qu'ils s'amusent et qu'ils rient voilà tout. Trouvant tout de même la rouquine d'humeur sadique, lorsqu'elle fait partager ses idées d'après la naissance. Il n'utilisait pas les grands mots,non c'est ainsi que les personne sencé appelle un tel acte mais ne faisons pas la divinité rousse. Il hausse les épaules, en rit puis regard affectueusement la belle. « Vraiment? » dit il a sa menace, elle en est incapable, elle le sait autant que lui. Elle ne peut pas faire comme Maxence, non qu'il soit moins attaché à elle mais parfois c'est dans sa nature d'être aussi distant et ailleurs. « Mais je confirme pour cette histoire de don avec les enfants, c’est pourquoi tu auras le grand privilège de t’en occuper. Je vais déjà le porter pendant neuf mois, c’est déjà un gros travail. » un regard affectueux se pose sur la rouquine. « Je serais là ne t'inquiète pas. » finit il par conclure, elle n'a nul besoin de lui faire rappeler à chaque fois qu'elle ouvre la bouche. Il va devenir sans doute une sorte d'ami nounou, cela le fait sourire un petit instant.

Leurs marches tranquille à cet instant jusqu'à ce que la rouquine aux idées farfelus, lui ordonne de s'amuser dans les jeux pour enfant. Prenant une tête de malheureux, Kathleen en fit la remarquer d'ailleurs qui fit fondre son masque avec un large sourire. « Prendre l’habitude ? Mais... NON ! Je lui dirai d’aller voir son oncle Maxence si il veut jouer... Et laisse mon pauvre nez tranquille. » N'écoutant absolument pas sa protestation il l'entraine alors et l'oblige à céder en demandant à une fillette de s'amuser avec la rouquine. .« Non... Je.. Mais... Enfin, rien du tout. J’ai plus l’âge de m’amuser. » bredouille la belle se faisant entrainer par la fillette, elle lui lance une injure il hausse les épaules comme s'il n'était pour rien. Sourire aux lèvres il regarde autour de lui, au cas où une mère furieuse ou un père viennent les frapper croyant qu'on enlève leur fille adorée. C'est sans doute pourquoi il ne remarque pas la contre-attaque de la sulfureuse rouquine, c'est au contact léger sur ses jambes qu'il baisse le regard voyant une petite tête blonde s'agripper à lui, il sourit amusé ne comprenant pas ce qui lui arrive et c'est en voyant Kathleen arrivé vers lui qu'il se dit qu'il s'est fait piéger et aurait du choisir un petit garçon. Au contact de la belle il perdit l'équilibre non qu'elle soit trop lourde mais c'était dû à la vitesse qu'elle s'est jetée sur lui. Ralentissant la chute du mieux qu'il peut, l'anglais en perdit certes ses lunettes mais aucune des filles n'avaient une égratignure, peut-être que lui si. Tous les droits riant aux éclats, il se redresse légèrement sentant le poids de Kathleen sur lui, la fillette se relève bien vite. « Tu es folle. » dit il à Kathleen en plantant ses prunelles dans les siennes, sourire amusé aux lèvres. « Vous êtes amoureux ?» dit la fillette en les regardant, Maxence ricane hochant la tête négativement. « Simplement amis, princesse » il repose son regard sur la rouquine qui n'était sans doute pas décidé à bouger ou elle c'était peut-être fait mal « Tu me libère? » il la regarde amusé, ils étaient proches à cet instant mais a quoi bon ils étaient aussi quand ils s'enlaçaient. « Tu ne t'es pas fait mal? » il se dégage gentiment d'elle qui finit par se lever. La mère de la fillette a cours vers eux. « Monsieur je suis navré » dit elle en prenant avec hâte la main de sa fille. « Vous vous n'êtes pas fait mal? » Maxence affiche un large sourie, bouge ses épaules et les haussent ensuite « On ne dirait pas. » il pose un regard amusé sur la fillette. « Ce n'est rien, ne vous en faite pas. » la mère sourit et en colère envers sa fille et s'en vas avec hâte. Maxence affiche une grimace et lance un regard complice à Kathleen. « Elle va être punie. » il la pousse légèrement d'un coup d'épaule et se baisse pour ramasser ses lunettes, une mine blasé elle en avait prs un léger coup, il hausse les épaules ce n'est pas bien grave, il en a bien deux autres paire chez lui pour la simple raison qu'il lui arrive de les perdre sou de les casser, bizarrement. « Après cette merveilleuse contre-attack tu dois vraiment avoir faim. » il la regarde amusé. « C'est la faim qui te rend si hostile? »

Après m’avoir rassurée sur sa présence après la naissance de l’enfant, nous reprenions des sujets beaucoup moins sérieux. Pour être franche, aucun sujet n’était réellement sérieux avec nous : un rien devenait amusant. On devait être fous. J’en étais certaine même, quelque chose faisait qu’on devenait complètement fous quand on était l’un avec l’autre. La preuve était là : alors que je réclamais à manger, j’oubliais cette idée pour lui demander d’aller jouer dans les jeux d’enfants. A son âge, vous vous imaginez ? Le pire ? Il acceptait. Évidemment, Maxence ne refusait jamais rien et surtout pas ce genre de choses. Au contraire, même si il faisait la tête d’une personne battue ou des conneries dans le genre, il allait toujours jusqu’au bout. Et comme d’habitude, d’une manière ou d’une autre je payais ma bêtise. Pour cette fois-ci, il m’amena de forces jusqu’aux jeux sous prétexte que je devais m’habituer, n’écoutant aucune de mes protestations. Pauvre de moi.

Arrivée devant ces foutus jeux, monsieur eut la merveilleuse idée de demander à une petite fille de m’apprendre à m’amuser. Magnifique ! Bravo ! Félicitation ! Idée géniale quand tu nous tiens ! Que pouvais-je dire à cet enfant ? Je ne pouvais l’envoyer balader et la seule réponse que j’étais capable de donner était une sorte de bégaiement incompréhensible pour les oreilles des humains. Quoi que, je suis certaine qu’un alien n’aurait rien compris non plus. Là n’était pas la question. Après une ou deux remarques digne d’une enfant, je regardais Maxence qui semblait occupé à regarder ailleurs. Cela me donnait une idée. Il avait voulu m’embarquer dans mes conneries, il allait le payer. Regardant la petite demoiselle face à moi, je lui proposais de montrer à Max qu’on était les plus fortes, en échange d’une glace. La petite se jeta sur lui sans même attendre une seconde, retrouvant mon âme d’enfant et mon esprit de vengeance, je me jetais à mon tour sur lui. On nous regardait. J’en avais conscience et je dois l’avouer, je m’en fichais. Si je n’avais plus le droit de m’amuser, qu’est-ce que j’allais faire ? Maxence tomba lorsque je me jetais sur lui. Ah tient, je ne pensais pas avoir pris de poids à ce point là. Ou alors, monsieur avait la force d’une fillette et ne tenait pas debout. Peu importe de toute façon. J’étais folle selon lui. Pour simple réponse, je me contentais d’un simple haussement d’épaule, avec un grand sourire innocent. A son tour la petite fille parla, nous demandant si on était amoureux. Regardant Maxence en train de rire, je croisais de nouveau les bras une fois qu’il eut répondu ; « C’est fou cette habitude que tu as de mentir à tout le monde pour ça. Assume et arrête d’avoir honte de nous. » S’en suivit d’un rire, avant de lancer un regard à la petite fille, tout en lui souriant. Maxence me demanda alors si j’avais décidé de me lever. D’ailleurs, j’avais même oublié où j’étais et que j’étais en train de l’écraser, certainement. J’allais répondre quand il me demanda si je ne m’étais pas fait mal. Un simple non de la tête, avant qu’on ne se lève tous les deux. « Je suis si lourde que ça, pour que tu sois si pressée de te mettre debout ? » Petit sourire amusé et fin de la rigolade, la mère de l’enfant arriva vers nous. Pensant une seconde qu’elle allait nous en foutre une, mais non elle demanda à Maxence si il n’avait rien. Et moi ? Coucou, je suis là. Mais bon, c’est vrai qu’il était tombé, pauvre garçon. Après quelques paroles échangées avec la mère de la fillette, elle s’en va, reprenant sa fille. Je lui lançais alors un petit signe de main accompagné d’un sourire, la pauvre comme Max le disait, elle se ferait surement punir. A cause de nous... Qui sommes des adultes. « Je lui avais promis une glace si on gagnait... La pauvre, c’est encore à cause de toi tout ça. » Dis-je alors que monsieur ne trouvait rien de mieux que de me pousser. Un coup d’oeil sur ces lunettes m’indiqua qu’elles en avaient pris un petit coup. Un air réellement désolée sur le visage, j'ajoutais : « Je suis désolée. Je ferai attention la prochaine fois. »

Nourriture, il parlait de nouveau de nourriture, si ce n’était pas intéressant qu’est-ce que c’était ? « La faim peut faire faire tellement de choses. Ça me rend folle, moi. D’ailleurs, tu vas aller me la chercher cette glace. » Dis-je en fronçant les sourcils. Effrayante n’est-ce pas ? Reprenant lentement la marche, je restais silencieuse une petite seconde. Et là, la question la plus sérieuse depuis le début de cette conversation, un véritable exploit : « Tu as déjà pensé à avoir une famille ? » Autant être sérieuse en attendant la prochaine connerie.

tumblr

Posant ses prunelles sur la rousse qui se trouvait sur lui après avoir fait une attaque surprise, qui en fut bien une qu'il n'eut le temps de s'équilibrer comme il faut, s'il s'était attendu à cette attaque ou du moins qu'ils les auraient vus foncé sur lui, les trois seraient encore debout. Et non, Maxence et Maxence, il reste qui il est parfois dans son monde, déconnecter de celui des humains. « C’est fou cette habitude que tu as de mentir à tout le monde pour ça. Assume et arrête d’avoir honte de nous. » il rit avec elle, cependant il vaut mieux que cette anecdote reste entre eux. Que dirait Matthew s'il apprenait que sa concubine a donné l'impression d'être amoureuse de Maxence dans un air de jeux pour enfant aux yeux d'une fillette et de beaucoup de passants et de parents? Il réagirait mal, n'importe quel homme -sauf s'appeler Maxence- réagirait mal. Il ne dit pas un mot à sa blague et lui demande alors de se lever, par simple principe ils n'allaient pas passer l'après-midi l'un sur l'autre, en plein milieux de l'air de jeux...cela pourrait être mal interprété. « Je suis si lourde que ça, pour que tu sois si pressée de te mettre debout ? » il ricane, secoue la tête négativement. Ce fut la fin de la plaisanterie, les deux jeunes adultes finissent par s'élever, s'épousseter, une chance qu'il n'avait pas plue récemment... Une femme furieuse s'approche d'eux pris de réflexe pour sauver leur repos, Max utilise son arme fatale son doux sourire et son regard adorable. Ne sachant pas si cela allait marcher quand la mère lui demande si tout vas bien, il se dit qu'ils sont sauvés hormis sans doute pour l'enfant. La mère n'osa même pas regarde Kathleen qui aurait pu tout aussi avoir mal que lui. Le comble c'était l'enfant qui se faisait punir à cause d'adulte, certes il est rare de voir des adultes se faire punir par d'autres adultes. « Je lui avais promis une glace si on gagnait... La pauvre, c’est encore à cause de toi tout ça. » il la regarde amusé, hausse les épaules « Nous le sommes...Nous sommes surtout des adultes irresponsable... » dit il bien plus sur le ton de plaisanterie que du sérieux, ils font des bons adultes quand il le faut mais la plupart du temps ils sont de grands enfants. « Je suis désolée. Je ferai attention la prochaine fois. »
lui dit elle quand elle remarque qu'elle a endommagé la paire de lunette du brun, qui lui hausse les épaules amusées. « J'en ai d'autre à la maison, elle se faisait vielle. » large sourire et un petit air lointain soutenant le fait qu'il en avait rien à faire de cette paire de lunette qui l'encombre plus qu'autre chose. « La faim peut faire faire tellement de choses. Ça me rend folle, moi. D’ailleurs, tu vas aller me la chercher cette glace. » il rit, et la regarde amusé. Il est certain qu'en compagnie de ses deux grands tiges on ne voit pas le temps passé. « C'est cela qui m'effraie le plus, je vais aller te la chercher avant que tu viennes hors de contrôle et finissent cannibale. » plus aucun mot ne sort de la bouche de chacun, Maxence allait lui dire de l'entendre ici et qu'il aille chercher les glaces, ou plutôt la glace mais elle ouvre la bouche avant lui.« Tu as déjà pensé à avoir une famille ? » un léger sourire se dessine sur ses lèvres, un sourire mélancolique, doux, joyeux...Indescriptible. Pourquoi une question aussi sérieuse d'un coup, elle sait qu'il a très peu de chance à répondre. Un regard vide se pose au loin, ses prunelles sont si vide d'expression que cela en devient troublant et forcement son interlocuteur de se demande à quoi il pense... A cet instant l'anglais réfléchis sur la fait qu'il ne sait jamais posé la question, a quoi bon se la poser, il n'a plus personne avec qui il partage sa vie...« donne-moi ta main, s'il te plait. » il la regarde amusé, ses prunelles viennent de croiser une égratignure sur la belle main de la demoiselle, il la lui prend.« Humm je n'ai pas mes lunettes mais ca s'annonce mal... Mademoiselle Jones il va falloir amputé. » ses lèvres s'étirent d'un sourire en fin de compte il n'a pas répondu à sa question. Son regard se pose sur l'enseigne de la cafétéria là où les deux acolytes vont poser leurs jolies derrières et continueront à rire « Nous sommes bientôt arrivés à destination. » posant ses prunelles dans les siennes sachant qu'elle n'allait pas insister plus que cela sur le sujet, Kathleen commence à le connaître s'il ignore une question il continuera à l'ignorer, comme si cette dernière n'avait jamais été posée. Il finit par lui la lâché, se balader main dans la main porte parfois a conclusion et qui sait peut-être un des collègues de Matthew traine dans le parc, et quelque chose de mal interpréter finit souvent mal... Même si ce genre d'hypothèse ne traverse pas le cerveau de l'anglais, il lui la lâche gentiment. « Tu sais quoi? » dit il d'un air absent, posant ses prunelles sur la sublime rouquine. Il se souvient d'elle apeurée lorsqu'elle a avoué qu'elle était enceinte, il l'a prise dans ses bras et la réconforter, jusqu'à ce que ses larmes se sont stoppées, qu'elle ne soit plus effrayée... Et la voilà pétillante comme toujours, la conscience tranquille désormais qu'elle l'est avouée à Matthew. Et l'anglais en est soulagé et heureux qu'elle lui enfin dit, après tout ça aurait dû être Matthew le premier en courant, l'heureux papa. « A parler nourriture ça m'a ouvert l'appétit, tu ne seras pas la seule à manger. » il la regarde amusé, et les voilà devant la cafétéria. « Attend moi là. » il salue la serveuse, il fait sa commande, deux glaces à la main, basique une chocolat vanille et une fraise vanille, il remarque le regard pétillant de la rouquine. «Choisie en une » phrase anodine qu'un père dit à sa fille quand il lui propose une glace. Voilà que Kathleen est réduit au rang de la fillette et Maxence du père. Elle choisit sa glace, ils reprennent la marche vers le parc autant continuer la ballade. «Nous sommes sauvés, tu n'as mangé personne et tu ne t'es même pas évanouie. » plaisante t'il tout en mangeant sa glace.... « Tu en as partout.. » voyant qu'elle dévorait si vite sa glace qu'elle ressemblait à une fillette, elle s'en mettait un partout. « Tiens une serviette » un ton amusé, il trouve judicieux qu'ils s'assoient, il lui fait un petit signe de la tête, elle se retrouve assis et lui debout,il a toujours aimé resterboulot. Trouvant qu'une partie de son métier l'obligeait trop souvent à rester assis.

Pauvre enfant. Il avait fallu qu’elle croise notre chemin et maintenant elle se ferait punir par notre faute. Nous devrions avoir honte. Oui, nous devrions. Pourtant ce n’était absolument pas le cas. Il était, certes, dommage pour la petite fille qu’elle se fasse disputer, mais nous nous étions amusés. Puis après tout, tous les enfants se font disputer par leurs parents, ce n’était pas comme si c’était nouveau. Maxence précisa que nous étions irresponsables. Il n’avait par tord, et dire que j’allais être mère dans peu de temps. Qui pourrait croire à ce genre de choses ? En me voyant me comporter de la sorte, on penserait certainement plus à une fille immature, folle, n’ayant pas encore, dans sa tête, dépassée le stade de l’enfance. Pourtant je n’étais rien de tout ça, j’allais être mère, j’avais mon chez-moi et j’étais parfaitement capable de me gérer, j’avais un petit ami... Bref, une vie d’adulte bien avancée déjà.

Petites excuses à propos de ses lunettes cassées, après tout c’était de ma faute. C’est moi qui avait eu la merveilleuse idée de me jeter sur lui. Bref, sujet suivant, la nourriture. L’un de mes sujets favoris, si ce n’est le favori. Comme il le disait si bien, mon comportement n’était dû qu’à ma faim. Quelle bonne excuse, vous ne trouvez pas ? Comme la faim me rendait “folle” selon mes dires, monsieur accélera pour aller me chercher cette foutue glace que j’attendais avec impatience. Froid ou chaud peu importe, je voulais une glace. Un silence s’en suivit et là, forcément, je posais la question sérieuse de la journée, il n’y en aurait pas d’autres. Trop de sérieux, tue le sérieux. Pourquoi lui demander s’il voulait ou s’il avait déjà pensé à avoir une famille ? Aucune idée... Juste comme ça. Après tout, nous étions de grands enfants et nous passions nos journées à rire, mais nous étions avant tout des amis et il pouvait nous arriver d’aborder des sujets plus ou moins sérieux. Enfin, quand Max était décidé à répondre à mes questions, parce que... Comme souvent il évitait et changeait de sujet. Comme souvent, je laissais tomber puisque insistait serait perdre mon temps. Au lieu de me répondre, il souhaite que je lui donne ma main, il vient certainement d’y voir quelque chose. Changer complètement de sujet et perdant de nouveau notre sérieux. « Je déteste quant tu changes de sujet comme ça... » J’en avais l’habitude et ensemble on le faisait souvent, mais je voulais, pour une fois, le préciser. « Un bisou magique réglera peut-être le problème ? » Bref, il avait fini par la lâcher après m’avoir dit que nous étions presque arrivée. Vu le bruit que venait de faire mon ventre je pense qu’il était lui aussi au courant. « Tu as entendu ? Je ne te mentais pas en disant être affamée. » Je riais. Pour un rien avec lui, je riais. On se comprenait et personne d’autre ne pouvait comprendre nos conneries. On devait vraiment être fous aux yeux des autres. Je m’en fichais pas mal dans le fond. Bref, arrivée devant, il m’annonça que lui aussi avait faim. Un sourire se dessina sur mon visage, je le contaminais : il allait désormais manger sans cesse. Le voilà revenant avec deux glaces. J’en baverai presque, mais il était inutile d’en arriver là, j’allais bientôt être enfin délivrée de cette faim terrible. En choisir une ? « Ohhh, j’ai pas le droit d’avoir les deux ? Je peux pas choisir... C’est dur. Tu ne te rends pas compte du choix que je dois faire.. » Petite pause faisant mine de réfléchir telle une enfant, je prenais finalement celle contenant du chocolat.

Reprenant doucement notre marche vers le parc, il se permettait une remarque. Je lui tirais la langue, jouant encore le rôle d’une enfant. « très gentil de ta part.. » dis-je en souriant après qu’il m’ait donné une serviette. J’allais m’asseoir puisque monsieur l’avait décidé alors qu’il restait debout : « Je n’aurais pas pu attendre une seconde de plus.. Tu aurais été ma victime mon petit Maxence chéri. » Regardant autour de moi dans le plus grand des silences, je mangeais ma glace à toute vitesse. « Oh, j’allais oublier. Je te donne le droit de t’asseoir mon petit Maxence. » M’amusais-je puisque monsieur restait debout. « Tu voudrais pas faire quelque chose pour moi ? Tu sais, par exemple, piquer le ballon de ce groupe là-bas ? J’adorerai regarder une course poursuite, suivi d’une belle bagarre. Dans le pire des cas, tu auras quelques bleus et tu auras perdu la glace que tu viens de manger en courant. »

tumblr

A quoi bon répondre à une question dont il ne sait même pas la réponse? Après tout ils sont encore bien jeunes, Kathleen, elle a quelqu'un dans sa vie qui puisse lui permettre de répondre à ce genre de question, et désormais la voilà futur maman. Il lui sourit, elle doit se douter qu'il ne répondra pas à sa question. A la place il lui demande sa main égratignée, il lance une plaisanterie auquel Kathleen répond qu'un bisou magique suffirait. Ses lèvres s'étirent d'un sourire et il les applique sur la main de la sulfureuse rouquine. « Alors? Ce remède est il plus efficace que l'amputation? » dit il amusé avant de la lui lâcher après un bruit de gargouille se fait entendre, la rouquine va finir par mourir de faim ou le manger. « Je n'ai jamais douté que tu avais un appétit d'un Diplodocus. » il joint son rire au sien, la plupart du temps ils passent leur temps à rire, ils mourront vieux. Laissant l'impression à tous ces gens qui les regardent d'une façon indésirable, qu'ils resteront toujours ainsi. A rire et plaisanter pour un rien, rester fidèle à eux même sans jamais tromper leur proches. Même si quelques secrets risquent de faire perdre une amitié. Que choisirait il entre l'amitié de Matthew ou celle de Kathleen? Pourquoi se poser ce genre de questions, elles semblent tellement plaire à l'esprit de l'être humain. Que même parfois pendant une micro-seconde elles traversent celle de l'écossais.
Le voilà partie pour acheter des glaces, faire plaisir à la rouquine qui l'attend comme une fillette sa glace. Voilà depuis longtemps qu'ils parlent de sa faim, il est temps d'y mettre fin « Ohhh, j’ai pas le droit d’avoir les deux ? Je peux pas choisir... C’est dur. Tu ne te rends pas compte du choix que je dois faire.. » lui dit elle après lui avoir demandé laquelle choisir, il hausse les épaules d'un air penaud il lui fait une petite confession. « Je dois bien manger moi aussi...» il sourit légèrement voyant que la main de la rouquine hésite sur laquelle choisir « Oh choisi-moi, non mois. » dit il en faisant parler les glaces, la main de la rouquine se resserre enfin de compte sur celle où il y a du chocolat.

Ils marchent, voyant que cette tâche semble compliqué pour la rouquine de manger comme une affamé et de marcher, il propose de faire une halte et qu'elle s'assoit sur un banc en lui tendant une serviette. L'image du père et de la fille était parfaite, lui qui lui tend une serviette, elle qui lui la prend avec son visage enfantin. « Je n’aurais pas pu attendre une seconde de plus.. Tu aurais été ma victime mon petit Maxence chéri. » il hausse les épaules amusé en mangeant sa glace bien plus proprement que sa voisine. « Je le sais, je l'ai vu dans ton regard ce qui explique que je me suis pressé de t'offrir de quoi manger.... Tu n'es pas un Diplodocus mais un Tyrannosaurus » il ricane en continuant la dégustation de sa glace. « Sweetie, tu ne prends même pas le temps de la savourer. » lui dit il en voyant à la vitesse où elle mange sa glace. « Oh, j’allais oublier. Je te donne le droit de t’asseoir mon petit Maxence. » il hausse les épaules, sourit,non il est bien mieux debout. Posant ses prunelles sur la splendide rouquine qui le regard d'un drôle d'oeil, il s'attend à ce qu'elle lui demande de faire quelques chose d'insensé dans un silence il la laisse parle.« Tu voudrais pas faire quelque chose pour moi ? Tu sais, par exemple, piquer le ballon de ce groupe là-bas ? J’adorerai regarder une course poursuite, suivi d’une belle bagarre. Dans le pire des cas, tu auras quelques bleus et tu auras perdu la glace que tu viens de manger en courant. » regard souriant, comme s'il était du genre à se battre, Maxence n'est pas ce genre d'homme à chercher les conflits, il les évitent même...alors a quoi bon se quereller pour une histoire de ballon. Ce brun-là sort rarement les crocs et les poings, non il est top pacifiste pour cela. Il lâche un soupire après l'avoir regardé amusé. « Ahh Kathleen Kathleen... le jour où tu arrêteras de vouloir me torturer j'irais me battre pour un ballon. » il pose enfin ses prunelles à la lueur d'amusement sur elle. « Si tu veux de la violence, regarde un film pro-américain tu auras ce que tu souhaites. » il regarde le groupe de jeunes au ballon, et pose finit par reposer son regard sur la rouquine, il sourit amusé. « Laisse-moi finir au moins ma glace. » pourquoi la belle rousse est obligé de le tourmenté à chaque fois qu'ils se croisent, si ce n'est pas avec des demandes de ce genre, c'est lorsqu'elle vient le voir, si anéanti et faible se confesser. N'as pas telle l'impression qu'elle le tourmente assez, qu'il sera toujours -ou presque- là quand elle a besoin de lui? Faut il qu'il prouve qu'elle compte pour lui -en toute amitié- en allant se frotter à un groupe de jeune turbulente? « Sans aucune course pour suite et bagarre je t'amène ce ballon. » lui dit il en tendant sa glace vers elle. « ne la mange pas. » voyant qu'elle avait finis la sienne et voilà comment notre petit écossais se met a avance en direction de ce groupe de jeune farouche. Kathleen n'eus que le spectacle de loin,elle n'entend pas les paroles échangées mais voilà que quelque chose à du se produire... d'inexplicable mais quand un geste brusque s'est approché de la frimousse du brun il eu juste le temps de l'éviter, mais pris d'assaut par un deuxième, celui-ci atteint sa cible. Un autre coup se prépare cette fois y pour frapper le ventre mais un dernier mot échangé et les gamins se mirent à faire une drôle de tête..une menace? Kathleen ne peut faire que cette supposition même si ce n'est pas du genre à Maxence. Mais voilà que l'écossais reviens vers elle en courant, ballon au pied avec pour celle blessure une belle marque rouge qui ne tarderait pas à vire à une teinte violacé, accompagné d'une moitié de lèvre et une commisure saignantes . « Pas de course poursuite, je n'avais nul l'envie de goutter le gazon. » dit il dans une petite grimace de douleur et d'un revers de main stopper le saignement de sa lèvre. « Contente ?» Comme un gamin s'amuse deux petites minutes avec le ballon. D''un coup de pied il fait revenir le ballon dans main et le lance à la rouquine qui de toute façon avait finis la glace du brun...ce fut bien trop évident. Il s'assoit à moitié essoufflé à côté d'elle. Peut-être légèrement énervé mais avec son mélange d'amusement, cela ne se perçoit pas. Se touchant encore sa blessure et regardant ses doigts ou du sang est déposé dessus. Le gamin avait plus de force qu'il l'aurait imaginer, cela en devient même douloureux. « Qu'est-ce que je ferais pas pour toi.. » lâche t'il d'un ton lointain, il la regarde amusé peut-être cet acte aurait pu être un d'amour mais du tout. C'est Maxence, intrépide et altruiste. Elle lui a demander, il s'est dit qu'il réussirait a avoir le ballon sans de faire frapper, il s'est trompé mais a eu quand même le ballon.

J’avais raison - comme toujours - le bisou magique était bien plus efficace que l’amputation. En même temps, imaginez-moi une seconde avec une main en moins. Comment faire des conneries ? J’en serai tellement malheureuse que je préférais tenter le bisou magique. Kathleen ou comment faire de quelque chose de stupide, un sujet sérieux. Bref, arrêter de parler sans cesse de moi à la troisième personne pouvait être une bonne chose... Quoi que.. Enfin, là n’était pas la question. « Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus efficace... » Pas le temps de sortir d’autres conneries, mon ventre me rappelle à l’ordre et me prévient qu’il meurt de faim. Comme si je l’ignorais. Il faisait sans cesse ce foutu bruit. J’avais sans cesse faim avant d’être enceinte, alors maintenant... Sa remarque sur mon appétit eu comme résultat que je lui tirai la langue. Non, mais de quel droit se permettait-il ce genre de remarque ? J’en riais tout de même, évidemment, comme d’habitude.

Il avait enfin acheté les glaces, ce fut presque le plus beau jour de ma vie - bon j’exagérais, mais juste un peu. Puis vint le choix le plus difficile à faire - est-ce nécessaire de préciser que je riais ? - quelle glace choisir ? Pourquoi ne pas avoir les deux ? Il dit avoir faim, je me résigne donc à en choisir une pour ne pas qu’à son tour il soit mort de faim. Voilà qu’il s’amusait à faire parler les glaces, pour arrêter ce massacre de mauvaises imitations de glaces, j’en choisis finalement une : celle avec du chocolat. Je ne la mangeais pas, je la dévorais. Je m’en mettais d’ailleurs partout, étant parfois pire qu’une enfant. Max me proposa donc d’aller m’asseoir et il me donna une serviette afin de faire disparaître les tâches. Je trouvais amusant de préciser qu’attendre un peu plus aurait mis sa vie en danger. Évidemment, il ne rata pas l’occasion de me faire une nouvelle remarque sur mon appétit. Lui lançant un faux regard noir, je continuais de manger ma glace à toute vitesse, ce qui à nouveau me donnait le droit à une remarque. « C’est pas grave ! Tu m’en achèteras une autre que je savourerai. Elle, elle est juste faite pour calmer ma faim. » C’est tout ce que j’avais trouvé à dire, en ajoutant un petit regard amusé. Se promener avec moi, ça voulait également dire dépenser de l’argent. Enfin, juste avec lui, je laissais généralement les autres tranquille.

Je lui proposais de s’asseoir, il refusait. Je cherchais alors une bêtise à faire, comme une enfant qui voudrait tenter de nouvelles choses pour s’occuper et s’amuser. Mes yeux se posèrent sur un groupe de jeunes, peu nombreux, mais n’ayant pas l’air très amical. J’étais méchante et ça personne n’en doutait. Le ballon qu’ils tenaient avait attirer mon attention et me donna immédiatement une nouvelle idée. Envoyer Maxence chercher le ballon, ce qui ne plairait sûrement pas à ces jeunes et cela vaudrait sûrement à Max qu’on lui court après. Dans le fond je me fichais de ce ballon et je me fichais bien de ce groupe, alors pourquoi envoyer Maxence là-bas ? Je l’ignorai moi-même pour être franche. « Je ne veux pas voir de la violence, je veux que tu te fasses casser la figure, c’est pas pareil ! » Dis-je un sourire enfantin sur le visage. Un monstre, voilà comment me décrire. Souhaiter que mon meilleur ami se fasse casser la figure, n’était-ce pas génial ? N’écoutant rien de ce qu’il disait, il avait finit par me demander le temps de finir sa glace. Il se résigna finalement en étant certain qu’il n’y aurait ni course, ni bagarre. J’en étais moins certaine, mais dans le fond je l’espérais. Je n’avais pas envie de le ramasser en petit morceau après. J’étais étonnée qu’il accepte sachant qu’il détestait se battre, mais en même temps Maxence ne refusait jamais rien. Il me tendit sa glace, me demandant de ne pas la manger. « Tu me connais, c’est pas mon genre... » Petit sourire qui voulait tout dire, il me connaissait et c’était au contraire, tout à fait mon genre.

De loin, j’observais toute la scène tout en dégustant la glace de monsieur. Il évita un premier coup, j’étais soulagée et je regrettais déjà mon idée, sentant très mal la fin. Je n’avais pas tord, un deuxième attaqua et il ne pu l’éviter. J’avais mal pour lui et alors qu’il s’apprêtait à prendre un autre coup, j’allais me lever. Avant que je ne m’avance, le jeune avait changé d’avis. J’étais curieuse de savoir ce qu’avait dit Maxence pour le faire changer d’avis. Il revenait finalement avec le ballon, blessé au visage, me disant qu’il n’y avait eu aucune course poursuite. Après quelques secondes, il m’envoya finalement le ballon et vint s’asseoir à mes côtés. Il avait raison, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour moi ? A sa place, cela ferait bien longtemps que je me serai giflée tient ! « Je suis vraiment désolée... » Oui oui, je ne faisais que ça, m’excuser alors que c’était à cause de moi. « En plus, ta glace a disparu, volé par un inconnu... J’te promets, je me suis battue jusqu’au bout, mais j’ai perdu. » J’essayais de rire un peu, voulant savoir s’il m’en voulait ou non... « Tu as mal ? Tu veux un bisou magique ? » Me rendant compte de ce que je venais de dire et de ce que cela signifiait puisqu’il était blessé à la lèvre, j’ajoutais tout de suite : « Enfin non... Mais je peux toujours te soigner, c’est bien aussi.. » Petite pause, tournant les yeux vers ce qui nous entourait, avant d’ajouter : « Tu leur as dit quoi ? Pour qu’ils arrêtent et te le donnent ? » Un petit regard auquel personne ne pouvait résister :« Tu m'en veux ? Si je te dis que je t'ai trouvé très fort, tu me pardonnes ? »

tumblr

Pourquoi donnent-t-ils l'air d'un couple? Leurs proximités sans doute, leurs façons de rires ensemble, de cette complicité extrême partagée, laissant à croire qu'ils se connaissent depuis bien plus longtemps qu'ils ne l'avouent à certaines personnes. Ce qui est la vérité leurs regards se sont croisée il y a bien quelques années avant que Matthew ne lui la présenté. Mais faire comme si de rien n'était est la spécialité de Maxence, il feras le même spectacle lorsque Matthew lui annoncera qu'il va devenir papa. A qu'est-ce que Maxence ne pourrait pas faire pour les beaux yeux de la rousse? Serait il prêt à gâche son amitié? Il aime tellement la rouquine, en toute amitié évidemment mais c'est réciproque avec Matthew, il est son meilleur ami, le frère qu'il n'a jamais eu. Alors, pourquoi est-ce qu'il lui cache tout ce qui peut concerner la rouquine, qu'elle est simple la petite amie de son meilleur ami... elle n'est pas simplement ca, elle est bien plus aux yeux de Maxence. Mais quoi exactement? Cela est trop difficile à expliquer mais aucun lien d'amour frustré, voyons ce n'est pas une comédie américaine à l'eau de rose. Tout ne tourne pas rond dans sa tête brune, c'est la seule chose à dire, sinon il ne serait pas aussi proche de l'amante de son meilleur ami, qui se confesse à l'écossais en premier...dangereux fait, au final qui ne se sentirait pas trahi?
Il a toujours été d'une incroyable gentillesse avec Kathleen, et elle peut-être joue t'elle de lui en faisant des demandes insensés, jouer dans un jeu pour enfant en fut l'exemple même pour l'après-midi. Lui demander d'acheter une glace semble si anodin d'un seul coup, comme un petit couple il lui offre une glace. Il plaisante sur tout et rien, mais plus sur tout que rien. Sur l'appétit de la jeune femme, comment peut elle mangé tant sans prendre un gramme?le mystère du corps humain. « Je ne veux pas voir de la violence, je veux que tu te fasses casser la figure, c’est pas pareil ! » il lui sourit, elle sait sans doute qu'il lui achètera une nouvelle glace si elle lui demande. Parfois il a l'air d'être son serviteur et elle la petite princesse. Mais a quoi bon se faire des idées, Maxence est juste trop gentil avec peut-être un jour il devrait s'énerver envers elle et lui montrer la chance qu'elle a de l'avoir en ami. « Tu sais très bien que je t'en achèterais autant que tu voudras. » dit il d'un air absent. Et voilà la demande fatale de la journée, aller se battre... C'est tout sauf lui, non jamais il irait risquer de se faire arracher si ce n'est qu'un cheveux pour un ballon. Alors, pourquoi est il allé? Tout simplement qu'il était persuadé qu'il arriverait à résonner ses jeunes, il a réussi à moitié. Le voilà quelque peu amoché mais avec le ballon, il est certain qu'au fond la rousse s'en mord les ongles de lui avoir demandé cela. C'est peut-être pour lui montrer que ces paroles peuvent avoir de grave conséquences. Mais il reste éternellement souriant même s'il souffre un peu, ce n'est pas un combattant il a bien perdu l'habitude de se recevoir des coups. Il lui avoue ce qu'il ne pourrait pas faire pour elle... Mais en ferait elle autant? Il n'en sait rien et il s'en fiche.« Je suis vraiment désolée... »finit elle par lui avouer quand il s'assit à côté de lui, sa tête lui faisait un malade chien. Étrange il ne se rappelait pas que de se faire cogner était si douloureux. « Oublie, c'est déjà fait. » dit il d'une voix amusée, il la regarde du coin de l'oeil amusé.i. « En plus, ta glace a disparu, volé par un inconnu... J’te promets, je me suis battue jusqu’au bout, mais j’ai perdu. » il ricane, il savait très bien qu'elle allait la manger, il la connait trop bien.« Tu as mal ? Tu veux un bisou magique ? » maladroite, une chance qu'elle est en présence de Maxence car un tas d'hommes aurait pris cette phrase d'une façon très peu catholique. Ellese reprend, comme si elle est obligé de se reprendre, elle est en présence de Maxence pas un de ses truands. « Juste un peu. » dit il pour répondre à sa question,il peut encore sourire même si cela lui provoque une légère douleur. Et elle pose enfin une question dû à sa curiosité, il ricane hausse les épaules et la regarde droit dans les yeux. . « Tu n'en sauras rien juste pour te punir. » dit il en laissant glissé son index sur le bout de son nezdit il en la quittant du regard d'un air absent. Énervé contre elle? Non il y est allé de son plein gré.« Tu m'en veux ? Si je te dis que je t'ai trouvé très fort, tu me pardonnes ? » il sourit et se tourne vers elle, il affiche une petite mimique, hausse les épaules, détourne son regard pour le mettre sur le paysage au loin. « Tu as toujours mon pardon quoique tu fasses. » il doit arrête d'être si franc, avec son air si lointain il laisse tellement son interlocuteur dans l'embarras. « J'y suis allé de moi-même, rien n'est de ta faute. Si ce n'est que tu as lancé l'idée. » dit il tout en la regardant avec un petit sourire. Il la pousse avec son épaule voyant tant d'inquiétude dans le regard de la rouquine. « Tu as bien l'air chagriné très chère, tu as eu peur pour moi? » sans doute qu'elle a eu peur, tout peut dégénérer si facilement... Maxence sait simplement parler aux gens, il a toujours su retomber sur ses pattes avec le moins de blessure possible. « Je vais bien. » dit il en se malaxant sa mâchoire tout de même douloureuse. « Je risque de m'endormir avec un sac de glace et une bonne demi-douzaine de d'antie-douleur mais ca va. » il passe son bras par dessus les épaules de la rouquine et la ramène contre lui. Le ballon tombe à leurs pieds, il soupire. Ils doivent arrêter d'être aussi reproche, cela va se retourner contre eux...perdre l'amitié de Matthew est une forte possibilité. Il lâche son étreinte avec un petit sourire absent. « Tu as encore faim.?» posant son regard sur le groupe de jeunes, ils veulent leur ballon. « Je dois leur rendre avant qu'ils ne me tuent » dit il en plaisant trouvant la force à se lever, après tout ce n'est qu'un coup de poing. Et il tape dans le ballon, assez de force et bonne trajectoire il atteint sa destination...oui le foot à l'école ça aide. Il se rassoit, et dire qu'il souhaitait rester debout il y a voilà quelques minutes. « Alors Kathleen Jones toujours aussi affamée ? » il la regarde amusé, pourquoi est il si gentil et à la fois offusquant? rien ne semble l'énervé, il est là avec son sourire, son regard doux et chaleureux. Et cette aire donnant l'impression que personne n'arrivera à le comprendre.

Chiante. J’étais vraiment chiante. Je voulais voir mon meilleur ami se faire casser la figure. Normal, évidemment. Au moins, j’étais originale et pas comme toutes les autres amies que Maxence pouvait avoir. Peu d’amis devaient demander à Max d’aller chercher un ballon juste pour chercher la bagarre. Enfin, il allait le faire persuadé qu’il était capable de le prendre sans se faire frapper dessus. Sans vouloir être négative, j’en doutais fortement. J’avais observé toute la scène de loin et j’avais raison, il ne pouvait pas le récupérer comme ça. D’ailleurs il revenait, certes avec le ballon, mais avec des coups. Je m’excusais. Ca je savais le faire... m’excuser alors que j’avais moi-même lancé la connerie. Voulant me faire pardonner, je lui proposais un bisous magique, jusqu’à ce que je remarque ma bêtise. Je me reprenais, évidement et je le voyais sourire comprenant ma bêtise. « MAIS ! Dis-moi tout, tout de suite ! Je me punirai moi-même quand j’en aurais envie. » Pourquoi ne voulait-il pas me dire ce qu’il avait dit à ces jeunes pour les calmer ? Des menaces ? Des promesses ? Sûrement avait-il promis de ramener rapidement le ballon, bien que je doute fortement que cela aurait suffit à les calmer. Un petit sourire amusé suite à sa réponse, je lui demandais « Si je te demandais de te jeter d’une falaise ? De voler quelque chose ? Ou je ne sais quoi, tu finirais par le faire ? Tu as l’air très obéissant, gentil garçon ! » Je souriais, tout en le décoiffant pour accompagner mes paroles, comme s’il n’était encore qu’un petit garçon. Souvent, je prenais le rôle de la petite fille, à son tour. Si nous étions enfants, tout le monde penserait sûrement que j’étais de mauvaise compagnie à l’entraîner dans ce genre de bêtises, mais dans le fond il n’était guère mieux.

Il me pousse doucement de son épaule me demandant si j’avais eu peur pour lui. Mes sentiments étaient donc aussi facile à décrypter ? « Peur pour toi ? Jamais, tu es Maxence, tu te sors de n’importe quelles situations. » Mais il avait raison, j’avais eu peur pour lui, on ne sait jamais comment ce genre de choses pouvaient se terminer. Il avait terminé par affirmer qu’il allait bien tout en déposant une main sur sa mâchoire, sans oublier la petite touche d’humour en ajoutant la manière dont il allait devoir dormir. M’entourant d’un de ses bras, il me rapproche de lui. Avant que je ne puisse en profiter, il me relâche... A croire que chaque geste pouvait être mal vu, du moins c’était l’impression que j’en avais. Je soupirais, il me demandait si j’avais encore faim, je ne répondis rien, le laissant ajouter qu’il devait leur rendre le ballon. « Tu veux que j’aille me battre avec eux ? Pour leur faire voir qu’on ne s’en prend pas à toi ? Non parce que je te promets que je peux y aller, ce n’est pas un groupe de petits garçons qui jouent les durs qui va me faire peur. » J’étais sérieuse. Même s’il disait ne pas m’en vouloir, je pouvais aller leur en mettre une pour me faire pardonner. Il lança le ballon, avait réussi son tire, j’applaudissais, me fichant de lui.

Si j’étais toujours aussi affamée ? Pas du tout, je n’avais jamais faim. « Non. Je suis punie, je ne manges plus rien. » Petite pause avant d’ajouter. « Et puis, arrête d’être aussi gentil. » Généralement on se faisait engueuler lorsque l’on était méchant et pas lui. Il venait de se prendre un coup par ma faute, et tout ce qu’il trouvait à faire était de m’offrir autre chose à manger. « Tu veux que je frappe de l'autre côté ? Comme ça tu n'auras plus mal ici. » Dis-je tout en posant ma main sur le coup qu'il avait reçu.

tumblr

La regardant avec le sourire, il sait pertinemment qu'elle voulait savoir ce qu'il sait dit à ses jeunes, lui-même ne savait plus le moindre mots utilisé, il sait simplement sauvé sa peau et il est très persuasif quand il le faut. Des menaces qui sait? Peut-être qu'il peut-être bien plus effrayant que certains le pensent? . « MAIS ! Dis-moi tout, tout de suite ! Je me punirai moi-même quand j’en aurais envie. » il sourit même si cela en devient douloureux,il secoue la tête négativement et à une tête de bien heureux regardant au loin. « Cesse de faire ta princesse miss Jones, tu ne seras rien jusqu'à ce que toute traces de cet incident est disparue. » et c'est ainsi que s'en suit de longues paroles, sur le pardon, ce qu'il ne ferait pas pour elle, des paroles au fond touchante mais, sortant de leur bouche dans une telle situation tout ceci devient amusant et sans aucun sérieux. « Si je te demandais de te jeter d’une falaise ? De voler quelque chose ? Ou je ne sais quoi, tu finirais par le faire ? Tu as l’air très obéissant, gentil garçon ! » ses lèvres s'étire d'un léger sourire, la main de la rouquine vient pour lui ébouriffer les cheveux. Il hausse les épaules et d'un air lointain il ne répond qu'à cette question d'un simple sourire qui veut tout dire et au contraire ne rien dire, paradoxe. A elle d'interprète ce qu'elle veut, elle sait qu'il pourrait faire des choses imaginables pour elle. De la à se tuer? Tout de même il ne l'aime pas à en mourir.
Remarquant la mine inquiète de la belle rousse, il la pousse légèrement la taquinant pour lui rendre le sourire, elle lui répond alors qu'elle ne s'inquiète jamais pour lui car il retombe toujours sur ses pattes. Voilà une vérité vrai, il a un don pour cela, être chanceux dans sa malchance, quoiqu'il lui arrive il se débrouiller pour s'en sortir. L'évènement passé en est la preuve même. « Tu as bien raisons. » dit il avec un léger sourire vague « Tu veux que j’aille me battre avec eux ? Pour leur faire voir qu’on ne s’en prend pas à toi ? Non parce que je te promets que je peux y aller, ce n’est pas un groupe de petits garçons qui jouent les durs qui va me faire peur. » il rit et pose un regard admirablement doux et chaleureux sur la rouquine, il hausse les épaules et se prépare lui faire une réponse digne d'un roman mais avalant sa salive il se contente alors de simple mot. « Surtout pas, je m'en voudrais bien trop si tu en sors blessés. Laisse un peu ma virilité en me laissant te protéger. » il sourit amusé et laisse cette réponse telle qu'elle est ne rajoutant rien qui puisse paraître mal interpréter. Prise de conscience, il souhaite lui dire moins de mot possible qui pense pouvoir blessé son meilleur ami. Il est rare chez le brun que cela puisse lui arriver, non qu'il soit égoïste mais il ne pense pas toujours à ce qu'il dit peut être si mal interpréter par quelqu'un extérieur. Il se lève d'un coup pied rend le ballon emprunté, elle l'applaudit, il la regarde amusé et se rassoit. Il finit par tourner son attention sur la faim de Kathleen qui lui répond:color=#9E8479]« Non. Je suis punie, je ne manges plus rien. »[/color] il ricane, impossible qu'elle puisse arrêter de manger.« Et puis, arrête d’être aussi gentil. » il pause son regard à la fois amusé et doux sur elle, détourne son regard et le pause au loin. Sans rien dire il soupire légèrement. . « Tu veux que je frappe de l'autre côté ? Comme ça tu n'auras plus mal ici. » il tourne son visage vers elle et d'un léger sourire il hausse les épaules. « N'ai-je pas assez souffert? » il lui prend la main qu'elle a posé tantôt et ses lèvres s'étirent d'un léger sourire. «Je vais finir par regretter de passer mes journées avec toi...si tu les passes à me torturée et a reproché ma gentillesse. » il lui main la main amicalement, et replonge son regard loin. Ne se rendant pas tout de suite de l'imapct que peut avoir ses mots, il la regarde désolé. « Kath' ne le prends pas sérieusement. » il entoure ses épaules de bras. « Allons allons, les hormones de mère te rendent bien plus sadique et affamée. » dit il en riant, ne lui avait elle pas dit d'arrêter d'être gentil, il fronce les sourcils. « Il est normal que je m'inquiète à ton propos. » finit il par lâcher en retirant son bras. Il la regarde amusé, au fond il comprend la raison pourquoi Matthew veut fonder sa vie avec la rouquine. Il a trouvé la bonne personne, la femme qui lui faut...Le jalouser? Non c'est pas Maxence, il peut simplement se réjouir du bonheur de son meilleur ami. Ca c'est le Maxence que tout le monde connait. « Tu veux toujours te punir de te nourrir? » un petit air rieur, personne ne peut enlever la gentillesse de Maxence. « Même si je t'invite à manger? » l'invité elle peut aussi inclure Matthew, comme elle le décide pour lui c'est évident. Et surtout il sait très bien qu'elle ne refusera jamais une invitation à manger. « Je te dois bien ça. » faut c'est elle qui lui doit un tas de choses....

Il ne voulait rien me dire. Je le détestais quand il se comportait ainsi. Ne pas répondre, sourire pour éviter les questions, changeant de sujet... Cela me donnait envie de l’étrangler. Mais bon, ce n’était pas mon genre d’essayer d’étrangler Maxence, non non je préférais l’envoyer se battre avec de parfaits inconnus. Soupirant, je tire la langue à sa remarque. Faire la princesse ? D’ailleurs pourquoi je n’avais pas le droit ? J’avais déjà le prince et un gentil garçon qui réalisait le moindre de mes souhaits... Ou presque. « Je vais te faire une autre trace sur la joue, tu vas voir, tu vas me répondre... La torture, tu connais ? » Les menaces étaient bien pratiques bien qu’inutile avec Maxence, mais bon j’avais le droit d’essayer, non ? Quelques mots échangeaient sur ce qu’il était prêt à faire pour moi, j’allais à l’extrême lui demandant s’il se balancerait d’une falaise pour moi. De par son sourire, j’en concluais que non et que je disais certainement des conneries... Pour changer, tient !

M’inquiéter pour Maxence ? Pourquoi ? Il réussissait à se sortir de n’importe quelle situation. Enfin, cela ne m’empêchait pas de m’en faire pour lui, mais juste un peu alors... un tout petit peu. Bref, je me proposais pour aller me battre avec la bande de jeune afin de venger Maxence. Je pouvais le faire s’il le voulait. Je n’avais pas peur d’eux et de toute façon, je savais parfaitement me battre, même s’il était certain que j’allais perdre, je pouvais le faire. « En sortir blessée ? Moi ? C’est une blague ou quoi ? Je sais me défendre... Je peux te le prouver d’ailleurs, tu veux te battre ? » Commençais-je en serrant les poings. Riant à la fin de sa phrase, j’ajoutais tout de même. « Ah... Vous les hommes.. Pourquoi l’homme devrait protéger la femme et non le contraire ? Surtout en te voyant, toi, l’homme qui déteste la bagarre... » Je ne disais pas cela méchamment, au contraire, c’était bien qu’il n’aime pas ça. Ce n’était pas une brute au moins... Moi si, mais ça, c’était autre chose.

Gentil, comme toujours, il me proposait de nouveau à manger. Si je le tuais, son fantôme viendrait lui aussi me proposer à manger ou me parler ou être gentil simplement ? Répondant que je ne mangeais plus telle était ma punition, j’ajoutais que je pouvais le frapper de l’autre côté pour ne plus qu’il ait mal. A ses mots je fronce les sourcils. S’il disait ça pour rire, au fond de lui il pouvait le penser et ce n’était donc qu’une vérité qui ressortait. « N’essayes pas de te rattraper, je me trouvais un autre ami si c’est ça. » Il avait fini par m’entourer de ses bras me disant que les hormones me rendaient encore plus sadique et affamée. Je levais les yeux au ciel, avant d’ajouter un petit « N’importe quoi ! Puis arrête de t’inquiéter pour rien... » C’est vrai, Matt jouait déjà ce rôle à merveille. Et le voilà qui relançait à nouveau la conversation sur la bouffe... « D’ailleurs arrête de m’inviter aussi tant qu’à faire. Je peux t’inviter moi aussi ou te préparer quelque chose... Je te déconseille de manger ce qui vient de moi, mais tu peux faire semblant. Et oui, je continue à me punir... encore quelques minutes.» Déposant ma tête sur son épaule, j'ajoutais essayant d'avoir la voix la plus menaçante possible. « Si tu te lèves, si tu te pousses, si tu me pousses ou je ne sais quoi, j't'en fou une là où tu as pris un coup, c'est clair ? » Soupirant, j'ajoutais : « Je suis fatiguée, mais j'ai pas envie de rentrer. Je suis certaine que si tu faisais une connerie pour m'occuper, et on propose pas de bouffe, ma fatigue s'envolerait. » Bah quoi, au moins quoi qu'il fasse - s'il faisait quelque chose - je n'en serais pas responsable cette fois-ci.

tumblr

« Je vais te faire une autre trace sur la joue, tu vas voir, tu vas me répondre... La torture, tu connais ? » son sourire montre la fin de cette conversation, il ne dira pas un mot de plus sur ce qui s'est passé. Après tout le voilà sortit à moitié vainqueur , ne parlons donc pas de la moitié de sa défaite. E qui compte au final c'est qu'il ne se retrouve pas à moitié agonissant, une lèvre atrophié se soigne plus vite que des côtes fêlées.
Kathleen semble apprécié et vouloir savoir jusqu'à où il peut aller, sans répondre elle comprit sans doute le sourire qu'il lui offrit. C'est ainsi qu'elle veut prendre sa vengeance, il préfère la savoir sauve et tranquille sur ce banc que d'aller se frotter à cette bande de jeune qui ne lui feront pas de faveur. Il lui fait pars le fond de sa pensée, sachant que la rouquine allait rétorquer une quelconque réponse contre ce qu'il lui a dit. Chose qu'elle fait à merveille, et il décide alors de ne pas répondre à cette question. « Ah... Vous les hommes.. Pourquoi l’homme devrait protéger la femme et non le contraire ? Surtout en te voyant, toi, l’homme qui déteste la bagarre... » il sourit amusé, il est vrai que cela a toujours été ainsi, l'homme protége la femme: Simple stéréotype. Il hausse les épaules en souriant légèrement cela a toujours été ainsi, une phrase typique que n'importe quel idiot peut sortir. Peut-être que Maxence est prêt à se battre pour sauver la rouquine, sans doute oui pourtant comme elle a si bien dit il est l'homme qui déteste se battre. Cela ne revient donc pas au début de leur conversation: qu'est ce qu'il ne pourrait pas faire pour elle... Au fond Kathleen était bien plus brutal que lui, cela n'est pas nouveau et surtout il n'est pas difficile de dépasser la brutalité du brun qui est quasiment voir inexistante.
Des mots sont échangés, Kathleen souhaite qu'il soit moins gentil et voilà qu'il finit par dire quelques propos moins sympathique. Ne pensant pas ce qu'il vient de prononcer il se corrige de suite avec son regard penaud. . « N’essayes pas de te rattraper, je me trouvais un autre ami si c’est ça. » et c'est ainsi qu'il l'entoure de ses bras. Ils sont bien trop proches pour qu'ils cessent de se voir. Elle n'est toujours pas ainsi et si elle ne l'a plus, vers qui se tourner s'il n'est plus là? Matthew, oui il est là. Maxence l'ignore toujours mais, la sublime rousse ne se confie jamais à son amant en premier et se tourne toujours vers lui...sans exception le jour où elle finira par se confier à Matthew alors, le brun s'en réjouira même si au fond il est heureux de sentir utile auprès de la rouquine...utile et important.
Il sourit, son air lointain le rend d'un coup si distant et seule son invitation les rapprochent d'un seul coup. Pour enfin entendre de nouveau al rouquine rétorquer une réponse digne d'elle. Elle ne veut donc plus de sa gentillesse ni de ses invitations, voilà qui est bien malheureux... Qu'est ce qu'il peut lui offrir désormais. Il ricane avant de hausser les épaules. « Et bien invite moi j'accepterais. » dit il simplement en la regardant chaleureusement avant qu'elle n'ajoute des menaces sur le fait du moindre mouvement qu'il peut faire. « Pourquoi le ferai-je? » dit il bêtement, question sortit sans réfléchir, il na la pousserait pas non... Ils se sont bien câliner des maintes fois, se tenir la main pour plaisanter... « Je suis fatiguée, mais j'ai pas envie de rentrer. Je suis certaine que si tu faisais une connerie pour m'occuper, et on propose pas de bouffe, ma fatigue s'envolerait. » ses lèvres s'élargit d'un fin sourire amusé et chaleureux,le regard qu'il pose sur elle est d'autant plus doux que son sourire, il pause sa main sur la sienne et lui la serre. «Je croyais que si je bougeais tu me frapperai ?» dit il sûr le ton de la plaisanterie tout en posant son regard sur le ciel qui s'assombrit, le soleil timide commençant à se coucher. « Il se fait tard, nous devrons peut-être rentrer. » caressant le dos de la main de Kathleen. Leur proximité en devient troublante, il n'y avait que les deux concernés qui ne se rends pas compte ou pas toujours qu'elle peut être mal interprété. Pour eux, cela est devenu normal de se câliner et d'être aussi proche. Il lâche un tout petit soupire retrouvant son sérieux. « Cessons de nous amuser. » dit il d'un ton lasse et lointain. « Tu veux toujours m'inviter? » finit il par dire avec un large sourire, il est temps qu'elle rejoigne les bras de Matthew... Ou lui dire que tout va bien, il risque de s'inquiète s'il ne la voit pas rentrer. Un petit silence s'installe, les réverbères commencent à s'allumer un à un. « Ne t'endors pas. » prononce t'il sur le ton de la plaisanterie en lui embrassant le front, comme une enfant il lui tapote le dos de la main. « Il est temps de rentrer très chère. » lâchant la main de la rouquine, il attend que c'est elle qui bouge avant de se lever.

Me voilà en train de vouloir chercher un nouvel ami puisque Maxence regrettait de passer ses journées avec moi. Dans le fond je le comprenais, moi-même j’en avais marre et je ne pouvais faire autrement que de passer des journées avec moi-même... Dommage d’ailleurs, mais bon viendra peut-être le jour où je pourrais séparer mes deux personnalités en deux personnes différentes et ainsi libérée la pauvre gentille Kath du monstre que j’étais. Si vous n’arrivez pas à me suivre, c’est que vous êtes normal, dans le cas contraire... Je préfère vous laisser deviner. Bref, il s’excusait essayant de se rattraper et il avait fini par me prendre dans ses bras pour se faire pardonner. A nouveau il avait ramené la conversation sur la nourriture et je lui demandais d’arrêter d’être gentil et de me proposer à manger. Je pouvais après tout, moi aussi, l’inviter. J’allais être gentille pour une fois. Il était d’accord pour que je l’invite, sourire aux lèvres j’ajoutais un commentaire - enfin une connerie serait plus exactes. « Donc on fait comment ? Je te demande de m’accompagner, je t’invite donc et tu me donnes l’argent avant d’entrer pour que je puisse payer ? Ou tu fais un chèque ? Enfin comme tu le sens, moi je me contente de te demander de venir, je considère que c’est une invitation. » J’avais la capacité de parler sans cesse, longtemps et pour dire n’importe quoi. Maxence, lui, avait la capacité de pouvoir m’écouter, me supporter et entrer dans mes conneries... Quel courage !

Je venais de déposer ma tête sur son épaule et connaissant les réactions qu’il avait en général lorsque nous étions, à son goût, trop proche, je prenais les devants en le menaçant s’il bougeait. « Pourquoi le ferai-je? » dis-je en essayant de l’imiter, avant d’ajouter « Tu ne t’en rends peut-être pas compte, mais tu as tendance à me repousser au bout de quelques secondes, au bout d’un temps ça doit faire trop couple à tes yeux. » Et qu’il ose me dire le contraire ou me trouver une excuse, je savais qu’au fond de lui c’était pour ça. Bref, j’étais fatiguée, je lui faisais savoir et j’ajoutais qu’une connerie de sa part me réveillerait puisque de toute façon je ne voulais pas rentrer. Tout en me serrant la main, il se sert de mes mots pour ne rien faire. Puis il ajoutait qu’on devait peut-être rentrer... Qu’est-ce qu’il ne comprenait pas dans la phrase je n’ai pas envie de rentrer ? Petite note, lui acheter un dictionnaire pour noël. « Mais Maxence j’ai pas envie de rentrer tout de suite. » Je ne répondais plus rien à ce qu’il disait, je boudais. Je n’avais pas envie de rentrer, rien de difficile à comprendre, pourtant lui si. Me lâchant la main, m’embrassant sur le front, il attend que je bouge. Je retire ma tête de contre son épaule avant de me lever et de répondre en criant et sautant sur place comme une enfant qui fait un caprice « JE NE VEUX PAS RENTRER ! » Prenant le regard le plus triste que je pouvais avoir j’ajoutais: « Tu veux te débarrasser de moi ! Tu as regretté d’avoir passé ta journée avec moi... j’ai compris. » Je reprenais ces quelques mots de tout à l’heure pour l’embêter, puis m’asseyant de nouveau sur le banc, j’observais le parc. C’était plus calme, en même temps il se faisait tard, mais justement au moins on était tranquille, après avoir fait n’importe quoi, ça faisait du bien.« Tu n’as qu’à rentrer, je reste ici moi. Je finirais bien par me trouver un ami. A me voir seule et malheureuse quelqu’un finira bien par avoir pitié. Et tu diras à Matthew que tu m'as abandonnée seule ici et à cette heure-ci, histoire que tu te prennes une gifle»