1993« Maxence Douglas Brown? » l'enfant en question lève la main sans hésitation sous le regard ahurie de ses camarade de classe. « Tu peux venir si te plait ?» l'enfant s'écarte de son bureau, se lève de sa chaise et marche en direction du bureau de la maîtresse d'école. « Dis moi mon garçon c'est toi qui a mit Pomme à la poubelle? » A noter Pomme était le hamster, la mascotte de l'école, le petit Brown avait par mégarde retrouver l'animal complètement sec, par peur il avait prit l'animal et l'avait jeté à la poubelle, c'était son jour de s'occuper de hamster. « Oui. » dit il faiblement, il se retourne ses camarades le regard d'un oeil mauvais « Mais il était tout sec. » la maitresse d'école lui sourit. « Tu donneras ça à ta maman. » elle lui donne une enveloppe mauvais signe. « j'ai rien fait de mal... » dit il en prenant l'enveloppe. A son retour chez lui, sa mère le gifle au contenu de la lettre, le puni de télé après manger, son père lui rit, ébouriffe ses cheveux et hausse les épaules. Le lendemain plus personne dans l'école lui parlait, la semaine d'après quand sa mère avait racheter un hamster pour l'école, il fut l'ami de tout le monde car c'est lui qui l'amenait dans cette petite boite en carton. Sa mère très sévère, son père beaucoup moins, enfant unique, une famille aisée, tout allait pour le mieux. Ses parents se sont séparés, ne s'étant jamais marier. Son père remarier avec une femme qui avait une fille un peu plus vielle que lui et a déménagé à Oxford, sa mère à Londres... Ils étaient trimbalés entre les deux mais cela ne l'a jamais troubler, il l'a très bien vécu.
2000« Max Maxennnccccee » hurle sa demie-soeur, il pose son regard sur elle, avachie par terre, il la regard d'un air intrigué et s'approche d'elle. « Tu testes la pelouse pour voir si elle est confortable? » Elle lui tape le tibia de sa main. « Aide-moi à me relever, je ne suis pas du genre à me rouler par terre!! » il ricane et lui prend la main soudain c'est lui qui finit au sol et elle debout. « Ah merci de ton aide, l'herbe est confortable ? » elle ricane, lui se relève malice dans les yeux. « A toi de me le dire tu y étaits tellement bien encrée tout à l'heure que je n'ai failli pas te voir. » elle lui tire la langue et le pousse. «Max! Je suis contente que tu sois devenu mon frère. » gentille et pétillante mais américaine, la blondinette pose ses lèvres sur sa joue. « Promet-moi d'être toujours mon frère? Et me dire de faire attention » il sourit la serre dans ses bras « Promis. » Si seulement il savait qu'elle allait repartir pour l'Amérique, mariée et enceinte pour ne jamais lui donner de nouvelle, il lui aurait dit « Fais attention la prochaine fois. »
[color:584b=b#A2B5BF]« Maxence » dit il en tendant sa main vers le garçon qu'il venait de croiser dans les couloirs, ou plutôt heurter, c'était tellement mémorable et... spectaculaire qu'ils ont étaient convoqué chez le directeur. Ce n'était pas une première pour le jeune écossais,non qu'il soit rebelle mais plutôt innovant, et ses inventions ne plaise pas toujours. « Il devrait inventer un système de feu, ca ne se serait pas produit. » dit il avec un large sourire. L'enfant se présente, Matthew. Ce nom il vas le retenir, cette collision les unirent, ils deviendront meilleurs amis. « Tu n'es pas du genre bavard. » bien plus dévergondé que maintenant le petite Maxence, incorrigible, il s'est assagit avec le temps.
2006« Ooooh Matthew tu as une sale tête. » dit il en s'asseyant violemment à côté de lui, manque d'équilibre sans doute dû au nombre de verre qu'il avait bu. Il regarde amusé son meilleur ami, bien plus lucide que lui et ricane. « Toi tu as pas l'habitude de boire ça se voit . » Matthew le regarde d'un drôle d'air avant de se lever brusquement et de vomir...par-dessus la balustrade. L'écossais se redresse alors, marchant comme s'il n'avait rien bu, ah ses écossais ils tiennent tellement bien l'alcool. « Oh moins tu as vomis par-dessus. » il ricane et lui tend le verre qu'il a en main. « Autant que tu t'en souviennes plus. » Matthew prend le verre et le boit d'une traite. « Et voici la première cuite de mon meilleur ami. » crie t'il en passant son bras par-dessus les épaules de Matthew, un cri de gens tous aussi lucide qu'eux se fait entendre. « Bienvenue dans le monde des alcoolique. » dit il en plaisantant et retirant son bras, il fait quelques pas. « Appelle-moi si tu te sens mal. » même bourré il est toujours aussi bienveillant, il lui affiche un petit sourire et vas se cherché un deuxième verre. « Hé tu sais quoi, la belle rouquine là, je crois qu'elle est susceptible de t'intéresser ou qu'elle soit intéressée par toi. » il hausse les épaules ne sachant plus ce qu'il disait. « Vas lui parler. » et il s'éloigne. Soirée de jeune... toujours aussi incorrigible, heureusement que Maxence à finit par grandir...un minimum.
Février 2011Ploc Ploc Ploc
Douce pluie ruisselant contre les verres d'une fenêtre quelques gouttes les frappants comme une âme en colère. D'autres les caresses en se laissant glisser le long, tel un fin tissu glissant entre les doigts d'une fée.
D'autres elles ne cherchent pas à frapper mais, se laisse tomber, s'écrasant sur le béton noir et rejoignant ses camarades tantôt écrasées. Toutes finirons au sol, et dès que le soleil se lèvera, sous la chaleur, elles disparaîtrons, rien n'est plus éphémère qu'une goutte de pluie, elle qui n'a même pas une seconde où elle est seule, toujours accompagnée, elle rejoint ses camarades dans une flaque d'eau, dans un récipient, un pot de fleur, où séparées de ses camarades, quand elle heurte un parapluie ou un quelconque objet pour retomber plus loin.
De quoi se plaint l'espèce humaine qui peut vivre seul ou accompagné, la seule chose qu'elle peut envier à la petite goutte de pluie, c'est sa liberté mais, pas sa longévité; elle qui meurt dès qu'elle touche le sol, elle finit en flaque, en torrent ou en ruissellement, elle s'évapore quand les rayons du soleil viennent les chatouiller...
Allongé, son regard vert givré se détourne de cette fenêtre, cela le rend trop philosophique, et il apprécie guère cela. Son regard finit alors par errer quelque par dans la pièce au défaut de ne plus fixer ce ruissellement sur la fenêtre. Il met fin à cette méditation en lâchant un fin soupire et d'un mouvement apathique, il se soulève quittant son lit chaud et vide, il n'y a plus cette fine silhouette à la chevelure brune et ondulées, elle n'est plus là, il a fini par ne plus les compter. Comme le nombre d'années qu'il a quitté l'Ecosse bien plus jeune que maintenant, ce temps remonte tellement, qu'il a l'impression d'être un vieil homme aveugle et perdu,n'ayant plus sa canne, ni son chien pour le guider.
Assis au bord de son lit, il se frotte le visage, haïssant d'être envahie de tel sentiment d'amertume, le temps le rend maussade, n'étant pas de cette nature, il n'a que rarement l'habitude d'être si peu amicale et joviale.
Il se lève dans l'espoir de retrouver sa personnalité habituel, son côté moralisateur pessimiste doit se dissiper, il baisse la poignée et pousse la porte qui amène à la salle de bain, il plonge ses mains sous le petit filet d'eau tiède qu'il vient d'allumer, il lève les yeux face au miroir, des cernes sont parfaitement dessinés sous ses jolies yeux et dans un silence il fixe son propre reflet. Seul le bruit du jet contre l'ivoire du lavabo, il soupire, éteint l'eau et quitte la pièce. Il laisse son regard se poser sur le vide de la pièce, cette journée s'annonce bien mélancolique, il préfère alors enfiler un pantalon, un t-shirt recouvert d'un vieux pull et son long manteau noir, pour marcher sur les vieux pavés de Middleton Hill,, qui est, enfin de compte, comme sa ville natale, Édimbourg n'est qu'un souvenir d'enfance, seul son accent porte à confusion, douze ans qu'il n'y vit plus, six ans qu'il n'y vas plus pourtant c'est juste à côté.... Seul avec son parapluie et le bruit de ses pas, tout est bien triste pendant les jours de pluies.
Mai 2011« Cela fait combien de temps ? » il lève les yeux de son ordinateur, lunette sur le nez, il ne préfère pas comprendre la question posée en lâchant un petit "hum?" comme s'il n'avait pas entendu la question. « Max' tu sais très bien de quoi je veux parler... De ton...divorce... » le concerné affiche un petit sourire, lui même n'a pas compté les jours, ce fut un divorce à l'amiable, ou pratiquement... « Séparation...Je n'en sais rien...Quelques mois. » lâche t'il simplement, le sujet semble clos, les raisons de la séparation avec sa compagne sont nombreuses et le concernant sans doute un peu trop, distant, pas assez sensuel, ou même viril, trop absent, il n'avait plus ce regard amoureux. Soit disant quand elle lui parlait il n'était plus avec elle, leur "fusion passionnel" c'est éteinte d'après elle, lui ce genre de métaphore l'ont longtemps désintéressé.Elle avait eu raison sur un point, il fut un temps il l'a profondément aimé, d'un élan de stupide jeunesse. Encore attaché pour ne plus dire amoureux à cette beauté féminine, elle décida d'avoir le dernier mot et de ramener son intention en disant qu'elle partait après un dilemme dont il n'avait pas répondu, la voilà, partie, elle s'est plainte qu'il ne l'aimait plus assez, elle n'eut que le regard chagriné de Maxence comme réponse,. Elle le quitta avec mélancolie, il la regarda s'en aller avec le même sentiment, et c'est ainsi qu'une histoire d'amour qui battait de l'aile prit fin, une dernière étreinte, un baiser sur le front et un "adieu". non cette histoire ressemble non de loin au chanson de Jaques Brel.
Il appuie sur la touche entrée de son clavier, dodeline de la tête, essaye de fonder une réponse pour ne pas paraître insensible, d'un fin sourire il croit trouver sa réponse. « Il y a un temps pour pleurer, et autre pour oublier... En l’occurrence je suis bien plus proche de la phase de l'oublie» réponse philosophique après tout c'est ce qui lui correspond le plus, il ajoute « Ainsi vas la vie. » il fronce les sourcils, un jour il devrait arrêter d'être si pessimiste, son interlocuteur le regard perplexe. « Dit il pour ne pas avouer que sa relation était une erreur... » Maxence sourit, la seule chose qu'il sait si bien faire, cette lueur de profondes mélancolies fait culpabiliser son ami même s'il se doute que ce n'est pas seulement dû à cette séparation qu'il est ainsi. « Je t'offre un café? » ses lèvres étirent un plus large sourire. « Volontiers merci » deux hommes qui discutent, l'un séparé, l'autre en pleine histoire d'amour, l'amoureux juge trop vite, le séparé semble atteint du syndrome de la trentaine blasé mais bienvaillant , deux simple collègues, que les années de métier unissent.