NOM(S) & PRENOM(S) ৩ Blackwood, Amber Eléa ÂGE ৩ 24 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ 12 janvier 1987 à New-York STATUT CIVIL ৩ Célibataire MÉTIER OU ETUDES ৩ Strip-teaseuse GROUPE ৩ The grass is always greener on the other side.
AVATAR ৩ Mila Kunis

ce qu'il y a de bon en moi,


sociable


débrouillarde


franche


joviale


vivace



mais aussi de mauvais.

anarchiste


impulsive


têtue


(trop) curieuse


maladroite

« give i everything »

Il faut que je vous parle de moi ? Très bien mais je n’ai rien de bien intéressant à vous dévoiler. Je ne suis pas le genre de fille super intéressante qui a une vie tellement trépidante qu’elle mérite dix pages pour être contée. Non, sous mes airs parfois hautains, je l’avoue, je suis une fille plutôt simple et banale. Pour vous le prouver je dirais que j’aime le sport, courir le matin sous le soleil levant il n’y a rien de mieux et de plus apaisant à mes yeux. J’aime aussi la lecture et notamment les grands classiques de Shakespeare, seulement je déteste Roméo & Juliette, enfin surtout Juliette, comment peut-on être si bête, ce donner la mort pour un homme… Non mais je vous jure… J’aime la nicotine, sans mes cigarettes je ne vis plus. Un esprit sain dans un corps sain n’est vraiment pas ma devise. Je déteste les volatiles, j’en ai une peur bleue. J’aime la pluie, sentir l’eau ruisseler sur mon visage et mes cheveux se transformer en cascade m’apaise réellement. Je ne supporte pas la solitude, j’ai besoin d’être entouré à longueur de journée. J’aime la danse, les carottes, le rouge, les chats et les films d’horreur… Ma drogue est le café, je ne me lasse pas d’en boire à longueur de journée, bien que mes proches aimeraient vraiment que j’arrête, il parait que je suis suffisamment nerveuse de nature. Je n’aime vraiment pas les nouvelles technologies, l’odeur de la lavande, le chocolat et le repassage. Je suis une vraie bordélique qui s’assume, un grain de poussière ou une pile de bouquin qui traîne ne m’empêcheront pas de dormir. Mais ce que je déteste par-dessus tout c’est bien parler de moi, alors je m’arrêterai là…

« once upon a time »

« Quand j'avais 5 ans, ma mère me disait toujours que le bonheur était la clef de la vie. Quand je suis allé à l'école, ils m'ont demandé ce que je voulais être quand je serais grand. J'ai écrit "heureux". Ils m'ont dit que je n'avais pas compris la question, j'ai répondu qu'ils n'avaient pas compris la vie. » John Lennon

Le train file à toute allure, comme déterminé à ne jamais faire marche arrière. La tête posée contre la vitre je regarde les paysages défiler sous mes yeux, j’aimerai stopper se monstre de fer qui m’emporte vers le précipice. Je ne sais pas ce qui m’attend ni vers quoi je me dirige, je dois dire que je ne suis même plus sûre de ne pas regretter mon choix. New-York avait de bon côté après tout. L’horizon s’enflamme doucement sous mes yeux, depuis combien de temps je n’avais pas vu un vrai levé du soleil ? Des années sans nul doute. En même temps voir un beau lever de soleil à New-York n’est pas chose aisée. Soit on s’amuse à le chercher derrière un immeuble, soit on y assiste le temps que la boule de feu passe d’un building à l’autre. Pourtant je trouve cela tellement beau. Lors de nos voyages au Texas, dans la famille de mon père, je me levais aux aurores pour être sûre de ne rien manquer du spectacle. Mon père me rejoignait souvent sur les marches du perron. Je me blottissais dans ses bras, les mots étaient superflus, on se contentait de regarder dans la même direction. Cela fait bien longtemps à présent que nous n’avons pas regardé dans la même direction. Il aurait voulu que je devienne comme lui, seulement je suis un esprit libre, je n’accepte pas que l’on prenne les décisions à ma place. Je refuse de lui ressembler, être l’esclave d’un emploi ou d’une entreprise, continuer à vivre avec une personne que je n’aime plus depuis de nombreuses années déjà, juste pour donner l’illusion que tout va bien. Non je ne suis pas comme cela. Alors peut-être que l’on me collera l’image de celle qui fuit plutôt que d’affronter, peut-être… Mais à choisir je préfère de loin cette vie-là. Si j’ai appris une chose dans mon enfance c’est que l’illusion fait mal. Ah pas à moi, non ! J’ai eu une enfance comme bon nombre d’enfant la rêverait, faite de voyage, de distraction et d’amour… Seulement ma mère elle en a souffert. Je n’ai jamais compris pourquoi elle n’avait pas d’elle-même pris la décision de partir, l’argent peut-être… Surement même ! « Middleton terminus de ce train tous les voyageurs sont priés de descendre de voiture ». La voix stridente sortant de nulle part me fait brièvement sursauter. Middleton ? Cette ville ne me parle pas plus que toutes celles que ce train a traversées. Seulement, il ne me laisse plus le choix de poursuivre ou non mon chemin. J’attrape d’une main distraite mon écharpe posée sur mes genoux avant de me lever pour récupérer mon maigre baguage. Je descends du train d’un pas nonchalant autour de moi la terre semble avoir arrêté de tourner un court instant, bon nombre de personne se retrouvent dans des étreintes larmoyantes. Comme pour attendre mon tour je dépose mon baguage à mes pieds, lançant dans un murmure et non sans une pointe d’ironie « Bienvenue à Middleton Amber… »

✂---------✂---------✂---------✂---------

« Bienvenue à Black&co Amber… » Face à moi mon père se tient droit, le bras tendu en ma direction un trousseau de clé à la main et le visage éclairé par un immense sourire. J’ai aujourd’hui dix-huit ans et mon père n’a rien trouvé de mieux comme cadeau qu’un poste dans son entreprise. Mon regard ne se détache pas du trousseau de clé qu’il me tend, je n’arrive pas à croire qu’il ait osé… Il connait mes positions pourtant, je ne m’en suis jamais caché. « Tu sais quoi ? Je te les laisse, je n’en aurais pas besoin ! ». Je me dirige vers le gâteau que ma mère avait passé des heures à confectionner… comme toujours. Mordant à toutes dents dans la part que je me suis attribuée m’approchant de ma mère afin de lui déposer un baisé sur le front. « Il est parfait… merci ! ». N’attendant pas une quelconque réaction de la part de mon père, je me dirige vers ma chambre. Lieu saint, qui n’a pas vraiment évolué en dix-huit années. J’attrape une valise pour la remplir de quelques vêtements ainsi que quelques photos. Je la referme attentivement pour me poser sur mon lit la décision étaient prise je quitterais cette maison dès le lendemain. Je trouverais refuge chez des amis ou encore un cousin qui n’a plus de contact avec la famille. Peut-importe je partirais…

✂---------✂---------✂---------✂---------

« Mademoiselle ! Il vous faut quitter le quai à présent. » Face à moi se tient le chef de gare, la silhouette petite et trapue, l’air renfrogné. Il semble excédé par le fait que je reste immobile face à ses relances. Il attend surement que je daigne quitter la gare afin de rejoindre enfin sa cabine pour se protéger des nuages noirs qui commencent à devenir menaçant. Ou peut-être a-t-il peur de louper une miette du soap mielleux qu’il a dû abandonner lorsque le train est entré en gare. « Excusez-moi ! ». Un fin sourire courtois se glisse sur mes lèvres. Alors que je m’apprête à passer la porte du hall une voix m’interpelle « Mademoiselle… Votre valise ! » Je m’arrête un instant sur le pas-de-porte, ne prenant même pas la peine de me retourner je lui lance un bref « Vous n’avez qu’à la jeter je n’en aurais plus besoin ». Ma valise ne contenait pas grand-chose à part quelques vêtements et des souvenirs que je préfère oublier. « Mais, vous… ». Je ne prends pas le temps d’écouter la fin de sa phrase à vrai dire elle ne m’intéresse que peu. Alors que j’arrive sur la place de la gare, le vent s’entremêle dans mes cheveux. Sensation tellement agréable. Je lève les yeux vers le ciel, moment choisi par une nuée d’oiseau pour quadriller cette espace gris infini. Comme subjuguer je les regarde s’évader vers l’horizon, à New-York un tel moment n’est même pas envisageable. Il faut dire que pour les New-Yorkais les espaces verts se limitent au Central-Park. Alors que mon regard est toujours absorbé par le spectacle que m’offre l’instant présent, une goutte de pluie s’échoue sur ma joue. Un fin sourire se dessine sur mon visage, j’aime la pluie… Très rapidement ce n’est plus une goutte qui tombe du ciel mais une rafale incessante. Je regarde rapidement ma montre. 19h30. Je ne sais pas où je suis, je n’ai rien dans le ventre et je ne sais même pas où je vais bien pouvoir passer la nuit. Entre deux trombes d’eau une enceinte lumineuse attire mon regard. J’entrevois noté en lettres bleues ce que je pense être le début du mot « hôtel », du moins je l’espère fortement. Mes cheveux se sont transformés en une cascade sauvage, alors que mon maquillage commence à prendre l’eau. Du haut de mes talons aiguilles j’assez tant bien que mal d’accélérer la marche alors que chaque pavé représente pour moi un potentiel danger. Arrivée enfin à l’endroit voulu je me précipite à l’intérieur. Personne à la réception… J’en profite pour me sécher un t’en soit peu les cheveux avec mon écharpe en guise de serviette. Le lieu me parait étrangement sombre et froid, comme une enfant qui aurait trop regardé de film d’horreur, un tas d’idées me traverse l’esprit. Avant de m’enfoncer dans une paranoïa qu’il n’a pas lieu d’être je lance à pleine voix un bref « Il y a quelqu’un ? ». J’attends quelques secondes une réponse, mais le silence pensant continu à persister. Je me retourne alors afin de détailler un peu les lieux, de toute façon je suis bloqué ici t’en que la pluie n’aura pas cessé un minimum.

✂---------✂---------✂---------✂---------

« Reste avec moi papa, j’ai peur… » « Eli’ chérie, cesse de faire l’enfant, j’ai encore beaucoup de travail ! » Mon père n’a jamais su me trouver de surnom avec mon premier prénom, de toute façon il ne l’a jamais aimé, il disait que c’était le choix de ma mère et qu’il si était toujours farouchement opposé. Alors il utilisait le second, constamment… « Mais… » « Il n’y a pas de mais qui tienne Eléa, il est l’heure de dormir ! ». Lumière éteinte je me retrouve seule dans ma chambre, l’orage grondant à l’extérieur et les branches remuant sous les lumières des réverbères dessinant des formes étranges sur mes murs. Une sensation étrange s’empare de moi, j’ai l’impression que mes ours en peluche vont se mettre à remuer et mes poupées à parler. Coincé dans ma couette je n’arrive pas à bouger pourtant c’est fou comme j’aimerais pouvoir fuir cette chambre. Alors que je trouve enfin le courage de me lever j’entends gratter à la porte, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire j’avais retrouvé ma couette. Entre deux sanglots j’essaie d’appeler mon père qui devait se trouver dans la pièce d’à côté. Mais mes appels restent vain, comme toujours… Il n’a jamais su être un père, une partie de moi lui en a toujours voulu, car j’aurais aimé dans ces moments-là, qu’il prenne du temps pour moi, pour me rassurer. Attendre à mes côtés que je m’endorme comme tout père intentionné l’aurait certainement fait. Seulement je sais que je ne peux pas totalement lui en vouloir, il a toujours veillé à ce que je ne manque de rien… De rien sauf de sa présence…

✂---------✂---------✂---------✂---------

« Je peux vous aider ? » La voix me fit légèrement sursauter, le gérant de l’hôtel avait enfin fait son apparition. Je lui explique brièvement qu’il me faudrait une chambre pour la nuit et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouve dans cette pièce aussi exigüe que charmante. J’ai vu sur la route, mais vu l’affluence qu’il semble y avoir, je suis sûr de pouvoir dormir paisiblement. Dans un geste nonchalant, je jette mon sac à main sur le sol avant de me laisser tomber sur le lit. Demain je prendrai rendez-vous avec un agent immobilier. Il me faut une maison, c’est ici que je veux être, je me sens apaisé depuis que je suis arrivée. Je m’installerai ici et advienne que pourra ! J’enverrai la facture de la maison à mon père, après tout ce sera mon cadeau d’anniversaire, après cela je jure ne plus jamais lui demander quoi que ce soit… Allongé sur le matelas mes yeux sont posé sur les murs éclairés en intermittence par de brèves éclaires, dont le bruit couvre les hurlements de mon estomac affamé. Je m’endormirai comme cela, demain est un autre jour… Ma liberté est presque acquise. Lorsque j’ouvre les yeux, la lumière du soleil pénètre doucement dans la chambre, le réveil clignote sur 0:00, je déduis que l’orage à du provoquer une coupure d’électricité la nuit dernière. D’un pas décidé je me dirige vers la salle de bain, je me sens légère et déterminée. Alors que mon ventre cri famine je m’empresse de prendre une douche pour enfin quitter cette chambre. Réglant sur le passage la note pour la nuit je suis enfin à l’extérieur l’air frai me brûle légèrement les bronches cela fait pourtant un bien fou… Je vais de rue en rue essayant de repérer une agence immobilière, le gérant de l’hôtel m’en a bien indiqué une, mais moi et mon sens de l’orientation légendaire… Il m’aura fallu près d’une bonne demi-heure pour trouver l’agence et moins d’une heure pour avoir une première visite. La maison est tout simplement parfaite, pas très grande, mais idéalement placé. « Je suis sûre que vous vous plairez ici ! » « Je le pense aussi… »

« À cet instant une nouvelle page de son existence se tournait inexorablement, il était acculé à la jonction du présent et de l'inconnu ce point limite où tout se mêle, se confronte, se déchire, se complète… Cette perpétuelle fuite en avant le poussait vers un ailleurs qui n'était pas le sien et qu'au fond de lui-même il avait appris à craindre pour son hostilité imaginaire… Pourtant, cet ailleurs comblait son vide intérieur lui donnant l'illusion d'exister… Avec un pragmatisme froid, il réalisait qu'il entrait dans le présent comme on monte à l'échafaud… Derrière lui les portes se refermaient façonnant tout au long de ce parcours insolite ses premiers souvenirs, l'illusion de son nouveau passé… » Gaïde Ropraz

Toutes les pages suivantes sont blanches, je crois que ma vie a commencée au moment où ce journal c’est arrêté. L’acquisition de cette maison, la vie à Middleton, les rencontres que j’ai pu faire ici… Tout cela m’a fait grandir ! Aujourd’hui je suis strip-teaseuse, bon d’accord je n’en suis pas très fière, mais cela paie plutôt bien et comme tout le monde j’ai des factures à payer. Je suis sûre que je finirais par trouver un boulot plus conventionnel, mais je dois avouer qu’une partie de moi s’amuse à faire ce job. D’accord me déshabiller devant un parterre de mecs qui n’attendent que cela ce n’est pas très classe, mais cela me permet de danser tous les soirs… Cette vie me plait comme elle est avec ses bons et ses mauvais côtés. Je dois dire que j’ai eu de la chance d’être tombé ici et dans cette maison. Les voisins sont plutôt sympathiques, même si au final je ne parle qu’à très peu d’entre eux. A vrai dire, il n’y a qu’à Cayden, mon voisin le plus proche, à qui j’’adresse réellement la parole. Je dois dire que ce type m’intrigue autant qu’il m’énerve ! Et le pire dans tout cela c’est qu’il en joue. Il sait mieux que personne comme si prendre pour me faire rager et je tombe constamment dans le panneau. Nos vies sont totalement opposés, mais j’avoue aimer passer du temps avec lui, il est plutôt de bonne compagnie et assez séduisant je dois dire, même si je ne l’admettrais jamais face à lui. Ca reviendrais à lui donner raison, plutôt mourir ! Ca compagnie m’évite de tomber dans une solitude que je ne supporterais pas et je crois que c’est sans doute la même chose de son côté. Enfin ma vie ici me plait. Je trace mon chemin comme je l’entend c’est tout ce dont je voulais…

« behind the screen »

PSEUDO/PRÉNOMS ৩ Marie ÂGE ৩ 22 ans OU AS TU CONNU LE FORUM ? ৩ Sur PRD EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ৩ esthétiquementje le trouve très réussi, puis l'ambiance à l'air vraiment bonne et le scénario TEMPS DE CONNEXION ৩ 5/7 jours je ne suis jamais présente le week-end en règle générale. UN DERNIER MOT? ৩ hâte de finir cette fiche et de pouvoir RP