NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩ Jazz Leone Castelli ÂGE ৩ 25 ans DATE & LIEU DE NAISSANCE ৩ 24 septembre 1985 STATUT CIVIL ৩ En couple MÉTIER OU ETUDES ৩ Infirmière à l'hôpital GROUPE ৩ the grass is always greener on the other side AVATAR ৩ Danneel Harris

ce qu'il y a de bon en moi,


Généreuse


Fofolle


Attentionnée


Drôle


Extravertie



mais aussi de mauvais.

Bordélique


Caractérielle


Têtue


Garce si nécessaire


Impulsive

« give i everything »

Née à Miami, y a vécu jusqu'à ses 24 ans ✩ A fait 3 ans d'études supérieure pour devenir infirmière ✩ Adore son métier ✩ Petite, elle avait un chien nommé « peanuts », il est mort écrasé par une voiture lorsqu'elle avait 7 ans. Elle a été très attristée par ce départ ✩ Elle a tendance à s'attacher un peu trop à ses patients ✩ Sportive, elle est toujours partante pour essayer de nouvelles choses, escalade, jet ski, saut à l'élastique... Elle aime beaucoup les sensations fortes ✩ Très mauvaise perdante ✩ Lorsqu'elle déprime, elle a tendance à se réfugier dans la nourriture. Rien de tel qu'une Häagen-Dazs pour se remettre d'aplomb ✩ Se débrouille plutôt pas mal à la guitare ✩ Chante comme une casserole ✩ Adore le karaoké et casser les oreilles de tout le monde ✩ Elle ne fume pas, et d'ailleurs elle est plutôt du genre à casser les oreilles de ses proches pour qu'ils arrêtent cette addiction, leur expliquant par A+B combien c'est dangereux pour la santé ✩ A déjà fait un peu de mannequinat à 19 ans pour arrondir les fins de mois ✩ Insulte les conducteurs en voiture

« once upon a time »

17 ans. Telle était l’âge que j’avais lorsque je fis la stupide erreur de coucher avec Liam, mon petit ami, sans prendre la pilule. En utilisant seulement un préservatif. Qui a dû craquer parce que résultat des courses : je suis tombée enceinte. Mais amoureuse que j’étais de lui, je me suis persuadée que tout irait bien, qu’ensemble on surmonterait l’épreuve. Quelle conne j'avais pu être. Dès la minute où je lui ai appris ma grossesse il m’a clairement balancé qu’il n’en avait rien à carrer de ce bâtard, que je pouvais faire ce que bon me semblait, il ne comptait pas s’investir pour deux sous. Moi qui pensais que son amour envers moi était sincère, je peux vous dire que ce jour là je suis tombée de trèeeees haut.

« Maman, papa…Je…J’ai quelque chose d’important à vous annoncer » Le moment que je redoutais le plus. Le dire à mes parents. Des purs conservateurs, croyants, à prôner l’abstinence avant le mariage. Comprenez que j’avais de quoi m’inquiéter sérieusement. M’enfin je comptais sur leur compréhension, après tout c’était mes parents, ils étaient obligés de m’aimer quoi qu’il arrive. « Qu’est ce qui se passe ma chérie ? » « Je…Je suis enceinte » S’ensuivit un grand moment de silence que je finis par briser tant ça devenait pesant. « Dites quelque chose, n’importe quoi… » « Sors de chez nous. » Ce fut la voix de mon père. Froide et dure. « Quoi ? Tu n’es pas sérieux voyons… Tu ne veux même pas savoir qui… » « J’en ai rien à foutre. Je ne tolèrerais pas ça chez moi. On a tout fait pour toi, on t’a tout donné…Et c’est comme ça que tu nous remercie ? En enfantant un bâtard ? On t’avait pourtant bien élevée…Tu me dégoutes. » Ces paroles me firent l’effet d’un coup de poignard. Certes je craignais une réaction violente de leur part, mais pas au point de me chasser de la maison. Je me tournai vers ma mère, pensant naïvement une fois de plus qu’elle serait de mon côté. « Maman…Tu vas dire quelque chose ? Tu ne peux pas le laisser faire, je suis votre fille, j’ai besoin de vous… » Une larme roula sur sa joue. Elle paraissait désolée pour moi. « Non. Tu ne peux pas rester ici. Tu connaissais nos règles… Je suis désolée. Je prierais pour ton âme, en espérant qu’il ne soit pas déjà trop tard. » Putain de religion à la con. J’en avais rien à foutre qu’elle prie pour moi, ce que je voulais c’est qu’elle m’aide, me soutienne, ce que ferait n’importe quelle mère digne de ce nom ! « Alors c’est tout ? Vous me chassez comme ça ? Comme une malpropre ? » « C’est ce que tu es. Maintenant pars faire tes valises. Je veux que tu sois partie avant ce soir » Et voilà c’était fini. Aussi rapidement qu’un claquement de doigts. En deux secondes je venais de me retrouver SDF. Ma petite sœur présente ne m’apporta même pas son soutien, se contentant de regarder la scène en silence. En même temps pourquoi serait elle de mon côté ? Cela n’avait jamais été l’amour fou entre nous, on se chamaillait constamment, et n’étaient jamais d’accord sur rien. Pour ma part je la considérais comme une sale gosse capricieuse. Fort heureusement je trouvai refuge chez ma tante qui m'accueillie avec grand plaisir.

J’ai longuement hésité avant de savoir si je devais garder mon bébé ou non. Prendre la responsabilité d’élever un gosse seule à 17 ans ce n’était pas rien. Avais-je vraiment envie de cette vie ? De dire adieu à ma jeunesse, mes études ? Et tout ça pour quoi ? Élever l’enfant de ce salopard ? Même si ça ne m'enchantais pas, j'ai finalement pris la décision d'avorter, ce qu'il y avait de mieux à faire. Je n'étais certainement pas prête pour être mère, je n'avais pas la maturité nécessaire.

 « […] Il m'a laissé un message, et je ne sais pas si... » Je m'interrompis, constatant que Sky ne semblait pas très attentif. Mon père, avec qui j'étais en froid depuis des années, m'avait téléphoné dans l'après midi, laissant un message sur mon répondeur. C'était quand même quelque chose d'important, et je voulais avoir l'avis de Sky, mais apparemment il s'en fichait comme de sa première chemise. Sky, de son vrai prénom Skylär, était mon petit ami depuis trois ans maintenant. Je l'avais rencontré à Miami lors d'une soirée. Le coup de foudre pour ma part. En même temps il avait tout pour plaire. Beau, intelligent, drôle, charmeur...Seul bémol : il ne s'attachait pas aux femmes, et ne recherchait rien de sérieux, me l'avait il fait comprendre. Sauf que c'était mal me connaître. Quand je désirais quelque chose, je l'obtenais. Et ça n'a pas raté, au bout de quelques semaines, il était complètement sous mon charme, et embarqué dans une vraie relation. Les deux premières années se sont passés sans encombres, mais depuis un an, depuis qu'il s'est fait tiré dessus et qu'on s'est installé ici, les choses dont un peu différentes. Je le sens plus distant. Comme aujourd'hui.  « Et donc, il y a ce collègue qui a complètement craqué sur moi tu vois, et il me tanne depuis des mois pour aller dîner avec lui...Il est plutôt charmant, donc je me disais que je devrais peut être y aller. Probablement qu'après on rentrera à son apparemment, pour faire sauvagement l'amour. Qu'est ce que t'en penses ? » Silence.  « Alors Sky...Tu crois que je devrais accepter ? » Là il finit par enfin se rendre compte que je m'adressais à lui. Je mettrais ma main à couper qu'il n'avait absolument rien écouté.  « Oui bien sur, totalement. » Je soupirai. Ces 4 petits mots d'apparence anodines faisaient plus mal qu'on ne pourrait le croire. Ce n'est pas comme si c'était la première fois...  « Ok. Donc ne m'attends pas ce soir, je serais probablement en train de me faire sauter par David. » dis je froidement. Habituellement, je n'utilisais pas un langage aussi cru, mais c'était simplement pour le faire réagir. Ce qui ne tarda pas à arriver. Enfin.  « Quoi ? Attends...QUOI ? »  « Et bien j'ai l'intention de coucher avec David, mon collègue ce soir. » rétorquais-je tout naturellement.  « Tu viens de me donner ton accord. Pourquoi ça te pose un problème tout à coup ? » Il comprit alors ce que j'étais en train de faire, que je venais de le griller.  « D'accord, d'accord t'as gagné...Je n'écoutais pas. »  « Je vais prendre l'air » J'allais me lever, mais il me retint par le bras.  « Non attends. Je suis désolé... J'ai eu une dure journée aujourd'hui, j'étais ailleurs, mais c'est bon. Je suis tout à toi. » Il se rapprocha de moi.  « Je suis sur que je trouverais bien un moyen de me faire pardonner... » Et là il commença à m'embrasser dans le cou. Non mais il croyait m'avoir aussi facilement ? Seulement le pire c'est que...oui, ça marchait. Il suffisait d'un ou deux baisers bien placés pour éveiller mon désir, et paf c'était mort. Zéro volonté. De ce côté là je crois bien que j'étais pire qu'un homme. Mon problème, c'est que je n'arrivais pas à rester fâcher contre Sky très longtemps.