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 « I know I’ll take care of you »

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MessageSujet: « I know I’ll take care of you »    « I know I’ll take care of you »  EmptyVen 16 Sep - 1:52

« I know I’ll take care of you »  Tumblr_lr8rrww9Hs1qa19qeo1_500


I know you’ve been hurt by someone else
I can tell by the way you carry yourself
But if you let me here’s what I’ll do:
I’ll take care of you

Les cours enfin finis. Je m'éclipse rapidement, sac à l'épaule, livres dans les bras. Mes pas claquent contre le hall du lycée. Je m'en vais retrouver mon mari. Rien qu'à penser ses mots, je me sens toute chose. Un sourire étire mes traits alors que rapidement, je me rapproche de notre nid d'amour. Enfin je suis peut-être un peu trop optimiste certes. Certes. Ce n'est pas vraiment le conte de fée rêvé par toute les jeunes épouses mais c'est déjà un début, n'est ce pas ? Et je sais bien qu'un jour, ça se mettra en place, ça sera un conte de fée digne de ce nom. Faut juste du temps et le temps, j'avoue que j'en ai pas des masses. Le sablier, il s'écoule toujours trop vite pour moi et la peur de me faire happer par un ennemi invisible me prend constamment. Mon système nerveux jouent avec mes nerfs, assez ironique pas vrai ? Je n'ai pas le temps de le jouer fair-play. Non. Ok j'avoue, c'est pathétique quand on voit où je m'en suis rendu pour l'avoir. Je sais. VOGGLE. Mais moi, le temps, il est pas un allié. Ah ça non. Alors, le jouer réglo, je peux pas. Et puis, ce n'est qu'une avance sur le temps, peu importe le moyen, il aurait fini par être avec moi, à être mien et moi à être sienne. C'est ainsi que doit être les choses, qu'elles devaient l'être sauf qu'il ne le sait pas encore. Il le saura tôt ou tard et il me remerciera. Espérons juste que je serais encore en vie sinon ça serait juste trop dommage. Je rentre dans la maison des Havocs, le regard rêveur sur l'alliance qui orne mon doigt. Alliance certes que j'ai acheté moi-même mais qu'importe, c'est pour sa symbolique que je l'aime bien, je lui appartiens. Tout comme lui. La maison est calme, trop calme. D'habitude, y'a des cris. Havoc qui crie sur Havoc II. La petite qui joue. Ca change de ma grande maison où tout est toujours calme. Havoc II n'est pas là et le mien de Havoc, il est pas là non plus. Pourtant, il devrait être rentré du boulot. Où il est ? Je me pose contre le comptoir et regarde mes mains. Elles tremblent légèrement, c'est reparti pour un tour. Séquelle d'une adolescence de merde. Dans ces moments là, je peux juste rien faire de mes mains et attendre que ça passe, ça dure généralement pas des heures mais c'est parfois chiant surtout quand je fais quelque chose à ce moment là puis y'a des moments, ça peut être douloureux. Le plus chiant c'est quand c'est aux jambes. Je me pète la gueule et impossible de me relever jusqu'à qu'elles arrêtent de trembler malgré moi. Une vie de merde. Mais plus maintenant. Maintenant que sur mon nom civil est marqué HAVOC. A plusieurs reprises, je me saisis du tube de cachet, je l'ouvre enfin après plusieurs essais, en reverse sur le comptoir dans un foutoir qui se fond dans le reste de bordel qui règne et gobe un cachet. Ca aidera. Normalement. C'est pas souvent efficace leurs merdes à deux balles. Les minutes durent des heures et puis ça s'arrête. Pouf. Par magie. Je range mon merdier, pas envie d'avoir de question, pas envie que ça se sache, qui voudrait d'une épouse disloquée ? Je range le tout dans mon sac, largue mes cours sur la table et sort de la maison. J'ai une petite idée où il pourrait être. Je connais les habitudes de mon homme, à son insu. Mes pas me mènent rapidement au bar du coin, repère de testostérone de la ville. J'ouvre la porte battante, le regard se tourne vers moi. Ouais. Ok. Entrée discrète. Un sourire charmeur aux lèvres, je m'avance. Mon regard sonde la salle à la recherche de mon mien. Oscar, le proprio, il m'arrête de l'avant-bras « Carrera. Carte d'identité. T'sais que tu dois pas traîner par ici » je me retourne, toujours tout sourire, faut bien que je le mette en poche. « J'viens d'avoir mes 18 ans, Oscar, je peux donc venir ici » Je lui tend le papier alors que je continue ma ronde autour de moi. Il prend la carte, l'ouvre puis me la rend « Mouais. Mais je te servirai pas d'alcool, puce. Pas envie que ton grand frère me tombe dessus » Je lui tapote l'épaule en lui faisant un clin d'oeil « T'en fais pas. Je prendrais juste un soda et Gabriel, il va pas revenir de sitôt en ville de toute façon, ce sale déserteur. » Hasta pronto. Je prend congé et me dirige vers mon butin trouvé, localisé. Je pose une main sur son épaule avant de me pencher pour lui déposer un baiser rapide sur la joue. « Hola Marido » Je dis avec un sourire avant de me poser sur la banquette en face de lui, ravie de le retrouver, de le voir, ravie qu'on me voit avec lui. Tracer son territoire en quelque sorte. « T'as passé une bonne journée ? » Mon sourire se déloge pas. Quand il est là, tout va bien, tout va pour le mieux et l'épée Damoclès qui me nargue me paraît moins douloureuse, moins être un fardeau trop lourd à porter. Cash, c'est mon remède. C'est tout.
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MessageSujet: Re: « I know I’ll take care of you »    « I know I’ll take care of you »  EmptyVen 16 Sep - 13:12

« I know I’ll take care of you »  Tumblr_ljnrb96iVQ1qgpbf7o1_500

You and I parted ways
I don’t think I’ll ever see your face


J’en suis arrivé à un point où je ne veux plus rentrer à la maison. J’en suis arrivé à un point où tout ce qui ma passe par la tête c’est de sortir de cette prison inconfortable dans laquelle je vis. A laquelle – malheureusement- je suis toujours ramené. J’ne veux plus, si je ne veux plus : c’est à cause d’elle. Sa faute à elle et partiellement la mienne. J’sais pas comment cette garce y est arrivée mais, elle m’a à sa botte. Contrat de mariage au poing, alliance à l’annulaire : la prochaine étape c’quoi ? Un bébé ? Ce matin, en me réveillant : joyeux anniversaire Cash. Déjeuner au lit. Bonne attention, mauvaise personne. Je l’ai gratifié d’une gueulante phénoménale. J’aime bien les réveilles, les réveilles seul, pas mal accompagné. Elle est sortie mais est quand même venu me claquer un bisou sur la joue sans que je ne la vois arriver. C’est une manie que je compte bien lui retirer, d’un coup sec et sanglant. Devon & elle, s’entendent bien. Lily & parasito-girl, s’entendent bien. Problème : moi, GROS hic : j’l’aime pas. Alors : solution, divorce ou mort. Moi, j’préfère les extrêmes au moins, je serais rassuré. Débarrassé à vie de cette sangsue. Bon échange de procédés. J’largue les amarres, je fais vrombir le moteur de ma caisse. Longue journée en perspective, soirée ENTIERE passée au Jackson. Et TOC Vivienne, si tu crois que je serais là quand tu auras préparé ton dîner infecte. Bon, mauvaise foi mise de côté : sa bouffe, elle est à se damner et quand elle nous en gratifie, on se régale. Seulement, qu’est-ce qui m’assure qu’elle ne me met pas de l’élixir ou un truc de marabout dans ses préparations, hein ? Pire, de la mort aux rats. Je secoue la tête, ce matin : réparation d’une Aston martin de collection. J’sens que je vais prendre mon pied, ce sera au moins ça de fait. Le ciel est bleu, c’est louche, pour moi il apparait gris, morne : pluvieux. J’actionne le clignotant, je rétrograde en seconde. A toi de jouer, Cash, fais bien ton boulot, ramène des thunes surtout : tu as TROIS bouches à nourrir maintenant. C’pas une bouche, c’est une épine et elle est enfoncée profond. La journée défile, il fait nuit. Good Cash a besoin d’un remontant bien alcoolisé. J’entre, les lumières sont tamisées, ça sent la bière, la cigarette : ALLUMER UNE SECHE, right now ! Oscar est au comptoir, il me salut brièvement : trop occupé le gérant, trop chiant tant mieux, je n’aurais pas à lui faire la conversation. Il sait ce que je veux tiser, il sait qu’à ce moment de la journée : whisky is my BFF. Je m’assois dans un coin, je sors mon briquet et mon sésame : j’allume. Je l’entends d’ici l’autre chiure : « Fumer nuit gravement à la santé » Fumer ? TU nuis gravement à la santé. Tant pis, comme ça j’mourrais plus vite et je serais enfin : happy ou pas. J’ai le temps de taper un verbe avec la serveuse, une jolie blondinette. Quelques mots, bien sûr, je ne m’épanche jamais. Parler, c’pas trop mon truc, les insultes en revanche. Je laisse mon regard se balader, mon esprit voyager. Mes pensées sont d’abord dirigées vers mes trouffions, ma smala puis vers Anastazia. Demoiselle qui n’arrive décidément pas à me sortir du crâne. Et VLAN , un autre de ces ptains d’bisous qui m’font chier dur. « Hola Marido » Caliate bruja. Je me retiens de faire une scène en plein milieu de ce bar que je fréquente souvent. A la place, je crache entre les dents, pour répondre à sa question : « Ça allait jusqu’à c’que tu débarques et là, BULLSHIT ». Elle hausse ses épaules, toujours, trop de haussement d’épaule. Sérieux, tu vas finir par de froisser un muscle ou d’péter un os. Je tire une taff , elle me fait les gros yeux. Oh bordel, elle ose en plus ? « Rends-moi mon mégot, saleté. » Ooh qu’elle chance, j’ai le droit à son sermon de petite fille bien rangée. « Enregistre quelque part dans un coin de ta cervelle de piaf, ce n’est pas toi qui risque de me faire arrêter ». J’émets un rire nerveux et ajoute :« C’est ma seule source de plaisir ». Salace, un brin. Remarquez, je ne devrais pas utiliser ce genre de mots devant miss pudeur, ‘parait qu’elle est toujours vierge. Peut-être du corps, pas de l’esprit. Son regard, il est expérimenté et pervers (a). Tiens vlà enfin Oscar et mon verre, une larme d’dans. Youpi, j’en ai pour mon argent. Ironie à part : je ne devrais pas me le permettre mais allez « A notre prochain divorce » .
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MessageSujet: Re: « I know I’ll take care of you »    « I know I’ll take care of you »  EmptySam 17 Sep - 7:34

« I know I’ll take care of you »  Tumblr_lrd0nrUCsj1r0qqd0


You were always my favorite
Always my man
All in a hand

Dites, pourquoi ? Oui, pourquoi il comprend ? Pourquoi il capte pas ? Pourquoi ? Pourquoi ? C'est lui et c'est moi. Ca peut pas être autrement. Je le sais, de tout mon être, de toute mon âme, pourquoi lui il le voit pas ? Pourquoi, il veut pas de moi ? Pourquoi il dit qu'il est bien sans moi. Ouvres les yeux. Vois moi. Enfin. Il ne me voit pas, et chacun de ses mots c'est comme un obus en pleine face, en plein coeur. Rien comparé à ce que j'ai dû supporter ces dernières années. Les merveilles de l'amour. C'est dur. C'est dur d'être seule, d'aimer seule et de voir que la réciprocité n'est pas de mise, qu'elle n'est pas encore là. Je voudrais tellement qu'il me voit, qu'il me prenne dans ses bras, qu'il nous accepte, je le veux tellement. Tellement plus que ma propre guérison, c'est pour dire. Parce que ma vie, sans lui, même avec toutes mes fonctions motrices, j'en vois pas l'intérêt. Là il n'est pas, je n'existe pas. Point barre. Je pourrais tout lui offrir sur un plateau d'argent s'il le voulait, s'il le soupirait. Son bonheur, c'est devenu ma cause, mon chemin de croix, mon but. Revoir son sourire, celui qu'il portait quand je l'ai connu, cet éclat dans son regard, son rire qui illuminait une pièce. Je voudrais tant lui apporter mais de moi, il ne veut rien, rien du tout, pas une miette, pas une once et ça m'écorche. Pourquoi pas moi ? Il n'y a aucune personne sur terre qui pourrait l'aimer plus que moi, autant que moi, avec tellement de force. Alors cesse de me rejeter. Accepte-moi. Prend-moi (a). Puis sa voix, elle pète, elle se fracasse contre moi, mon crâne et mon coeur. Crac. Ca me fissure. Ca me vexe. Ca me blesse. Cash. Cash est cash. Sa clope, je la tient en main. Elle se consume dans ma main alors que je tente d'apaiser l'idée folle de l'écraser contre son front pour l'éteindre. « Donna ni washi o karaseteiru » Je souffle dans ma barbe, entre mes dents serrées. Son mégot, je le lui rendrais pas, je le garde en main, aucun cendar sur la table. Merde. Je le met hors de portée alors que je toussote un peu. Il a raison l'Oscar, je devrais pas traîner ici. Ca pue la clope et ca m'empêche de respirer convenablement. Néanmoins, j'esquisse un sourire. « ma seule source de plaisir » Ce ne sont juste que des mots mais ils disent tout. Il m'est fidèle, il va pas voir ailleurs alors que les filles c'est pas ce qui manque autour de lui. Salope. Il a la possibilité mais il le fait pas, vous voyez ? Vous voyez pourquoi je me bats ? Ca commence petit à petit. Il le pourrait mais il ne le fait pas. C'est tout dit. Puis un jour, j'serais son unique source de plaisir. On sera bien, on sera heureux, jusqu'à que je doive m'en aller. Oscar, il vient et dépose un verre devant Havoc mâle et il dépose un soda pour moi. Sourire. Merci d'y avoir penser. Cash, il lève son verre. « A notre prochain divorce ». Je vire rouge, je vois rouge. Je me mords la lèvre. Il m'énerve, arrêtes de faire ton têtu. Son verre, je le tire vers moi, l'empêchant de le mettre à ses lèvres. Plouf. Regard au coin. La clope, elle flotte dans le liquide brun. Le voilà ton divorce. Le verre, je le pousse vers lui « A ta santé ! » Gloups. Ca tire la gueule en face, mais grave. Alors qu'il m'engueule, qu'il m'crache à la figure, je m'en fonce dans mon fauteuil, les bras croisés, je boude. « T'en as pas marre de tout le temps crier ? Et tirer une tête de 4km de long … Ouais ouais je sais. Ma présence qui te fait cette tête. Blablabla. Change de disque. » Je souffle et me redresse quittant la table. Je le vois dans son regard, il croit gagner, il croit que je vais rebrousser chemin et le laisser tranquille. Non. Pour le meilleur et pour le pire pas vrai ? Je vais pas le laisser pourrir dans ce bar miteux. Faut que je le sorte de là, quitte à prendre des balles dans la figure, des balles perdues, des obus et tout ça. C'est pour toi. Amour d'ma vie. Alors sa main, je l'agrippe rapidement et fermement pour ne pas qu'il me l'arrache à moi. Je le tire vers moi pour l'extirper de son fauteuil. Tirer de la chair et des muscles, défi ridicule pour une fille de ma taille. Quoique une fille de mon gabarit aurait peut-être réussi, je parle d'une nana qui aurait une santé d'acier. Moi je m'essouffle vite, trop vite. Je le regarde « Viens, on rentre ou on va n'importe où ailleurs, si tu veux » Je tire, il tire dans le sens inverse. Je regarde autour de moi, je ne vois que des soulards, des ivrognes, c'est pas sa place. Non. Il est pas comme ça lui. Je le sais. C'est une mine d'or au fond mais faut débroussailler et il semble pas en forme pour le faire. Je le ferais. Je le tire encore. Quelle mauvaise foi. « Por favor... » Je dis, je souffle, comme pour essayer de gagner du terrain. Douce voix, regard de biche ou de bambi ça dépend d'où on se place. Ca casse ou ça passe.
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MessageSujet: Re: « I know I’ll take care of you »    « I know I’ll take care of you »  EmptyDim 18 Sep - 11:21

« I know I’ll take care of you »  Tumblr_lr2jfh77DA1qma2z5o1_500

Son espèce de petit jeu me rend dingue. J’finirais au choix : soit en prison, soit en hôpital psychiatrique à compter le nombre de licornes bleues qui ornent le mur. Mon verre, ses mains, mon mégot dans MON verre : bordel à cul. Ca y est : là voilà la première licorne bleue, elle est au-dessus de sa tête. « A ta santé ! » Je souffle, j’évacue plus ou moins mes envies de meurtre : «Ore o baka ni suru no ka? Ki o tsukero ! ». Elle ouvre grand ses putains d’yeux verts, ça t’en bouche des coins mégère ! Quoi ? A force d’être harcelé, insulté et secoué dans toutes les langues : on finit par enrichir son vocabulaire. Merci qui ? Merci « Apprendre le japonais en ligne ». Du moins « Apprendre les insultes japonaises en ligne ». Mon regard, j’aimerais bien qu’il se transforme en semi-automatique calibre 8 mm que je puisse lui en foutre entre les deux yeux et prendre mon whisky goût mégot en paix. Je plonge le doigt dedans et retire la flottante rapidement pendant qu’elle speech dans son coin. 4 km de long ? T’es bien gentille, ma face elle devrait s’allonger davantage en te voyant. Tu es une plaie. Elle se lève YATAAA, elle me prend par le bras : TAAAAA RACE. Elle tire, elle tire de toute son absence de force, moi : je reste indémontable. Est-ce qu’elle est sérieusement en train d’essayer de me bouger du Jackson alors que c’est le seul endroit où –présentement- je me sens bien ? « Viens, on rentre ou on va n'importe où ailleurs, si tu veux » Ailleurs comme dans ta chambre, t’aimerais bien, hein garce ? « Ton por favor , tu te le mets où j’pense. C’pas en ayant plombé mon whisky que je ne le boirais pas. Tu aurais dû cracher dedans ». SPLENDIDE, nan mais nan. Okay, va donc boire ton whisky goût mégot avec zeste de crachat, Cash. C’est le nouveau cocktail de la maison. Mauvaise idée. J’attrape sa main, arrache doigt par doigt et laisse mon bras reprendre sa place, à savoir sur la table. Je fais signe à Oscar de venir rapidement éjecter l’microbe de mon champ de vision mais, Oscar on dirait qu’il l’aime bien Vivienne. De toute façon, je ne compte pas fuir mon domicile. Sauf que je n’ai pas envie de conjuguer la conjugaison conjugale, vous comprenez ? « Respire, j’vais bien finir par bouger mon cul d’ici. Si tu me montrais la route, hein ? J’te rejoints ». Pas du même avis l’morpion. Bien, bien « Reste si ça te chante. » Je me lève, trace mon sillon à travers les imbéciles bourrés et commande un autre verre, quelque chose dans mon budget. Je n’ai pas envie de trouer mon portefeuille. Je me retourne, elle est là. J’avance, elle avance, je recule, elle recule : j’vais au toilette, elle vient aussi ? N’importe quoi. « C’pas en me suivant comme un toutou que je finirais par t’ouvrir grand mes bras » Pourquoi il faut que je précise toujours tout à cette nana ? « J’ai compris, tu as compris. Parfait ». Je reprends ma place, je m’affale dans l’cuir du dossier. Je plante mes yeux sur elle, n’est pas laide loin d’être laide. Pas mon style, c’tout ou peut être plus mon style. Elle me fait penser à Anastazia, j’vois Nana en elle. Ça m’bloque parce que Nana ça a longtemps été toute ma vie. Et cette chiure qui vient essayer de tout bousiller dans mon quotidien. Elle me singe, en plus. « J’avais pensé à un plan tout simple, pourquoi est-ce que tu n’irais pas retourner vivre chez ton père ? Tu dois leur manquer ». Ce dont je doute quand même vu son caractère. Nous, si elle part, elle ne nous manquera pas. Moi, pas en tout cas. Lily c’est une autre histoire et Devon, Devon on s’en fiche de ce qu’il peut bien ressentir. Le rire nerveux revient à la charge, ma soirée : elle est foutue
.
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