JULES ♣ la meilleure façon de résister à la tentation est d'y céder.
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: JULES ♣ la meilleure façon de résister à la tentation est d'y céder. Dim 11 Sep - 14:36
« JULES-MILOË SEDGWICK. »
NOM(S) & PRÉNOM(S) ৩jules-miloë sedgwickÂGE ৩dix-huit ansDATE & LIEU DE NAISSANCE ৩4 juillet 1993 à Middleton HillSTATUT CIVIL ৩Célibataire mais compliqué.ETUDES ৩de criminologie en première annéeGROUPE ৩Full of courtesy, full of craft.AVATAR ৩holland roden
« give i everything »
Il n'y a pas un jour sans que je me remémore ma rencontre avec Skylär. Ah non, excusez-moi, c'est Sky plutôt. Oui, il ne supporte pas qu'on l'appelle par son prénom complet alors qu'il est magnifique. Je ne sais pas trop si je le trouve beau parce que c'est LUI ou si vraiment car j'aime ce prénom. Qui sait après tout ? Le truc, c'est qu'à chaque fois qu'on s'est revus, je n'ai pas manqué de me rendre compte qu'il me plaisait plus que de raison. Certes, il est plus vieux que moi et surtout en couple mais l'amour ne se commande pas. En fait, ce qui me tue dans cette histoire, c'est qu'il semble ne pas vouloir de moi. Enfin, c'est ce qu'il prétend mais je suis presque certaine qu'au fond, il est tourmenté et doute de sa relation avec Jazz. Je ne serais pas arrogante au point de me dire qu'il pourrait avoir envie de la quitter pour moi mais c'est pourtant quelque chose que je désirerais. Nous avions échangé un baiser et puis, plus rien. Silence radio. J'avais chaque jour un peu plus le sentiment qu'il m'évitait. C'était que je devais un minimum compter à ses yeux s'il se sentait obligé de faire cela. Je décidais finalement de sortir de chez moi, cela me ferait du bien de me changer les idées. Quelques minutes de marche pour rejoindre le coin de la rue et je l'aperçus. Toujours aussi séduisant. « On peut savoir pourquoi tu fais ça ? C’est ridicule… » Deux semaines que je me morfondais parce que je ne le voyais plus alors qu'il me suffisait de me rendre au coin de la rue où il vivait. Le hic, c'est qu'il y vit avec Jazz. Nous nous éloignâmes de sa demeure, il devait avoir peur que Jazz nous entende. Une fois dans un coin plus tranquille, il me répondit enfin. « C’est toi qui est ridicule Jules, s’enticher d’un homme plus vieux, c’est cliché, trouve toi un garçon de ton âge. » Il semblait sérieux mais je ne pouvais pas me dire qu'il le pensait. C'était beaucoup trop douloureux. Nous n'étions pas ensemble mais il était le premier homme pour qui j'avais des sentiments. Je me la jouais forte mais je ne me voyais absolument pas l'abandonner. Pourtant, j'appréciais beaucoup sa compagne. Mais en amour, il arrive que l'on ait parfois un comportement égoïste. J'aurais voulu ne pas m'abaisser à lui dire ce que je ressentais. « N’importe quoi. Je ne le contrôle pas, c’est toi que je veux, personne d’autre, il faudra te faire à l’idée… j’arrive toujours à obtenir ce que je souhaite. » Ma persévérance m'avait permis d'obtenir le plus souvent ce que je désirais, c'était vrai. Toutefois, au fond de moi, j'avais l'impression que pour la première fois, je ne pourrais peut-être pas avoir ce que je voulais. Pourtant, il s'agissait de ce que je voulais le plus au monde. Je n'avais pourtant jamais ressenti ce besoin auparavant. Et puis, l'âge, on s'en balance tant que l'amour est là, non ? Je succombais finalement à mon envie et déposais mes lèvres sur les siennes. Ma main se logea délicatement derrière sa nuque. Il ne tarda pas à se saisir de mes bras et à me repousser. Encore raté !! Ça allait durer combien de temps tout ça ? Il céderait, j'en étais certaine et j'avais terriblement envie que cela arrive rapidement. « Résiste si tu le peux. » Je laissai tomber mes bras le long de mon corps. Je ne pouvais pas abandonner, il était tout pour moi malgré moi d'ailleurs. Il ne tarda pas à prendre la fuite, encore une fois. A croire que je n'étais bonne qu'à le faire fuir tout compte fait. Je mis quelques minutes à rejoindre ma maison, j'étais abattue. « Ça n'a pas l'air d'aller... Qu'est-ce qu'il y a, Jules ? » Je ne répondis pas à mon père et regagnai ma chambre. J'avais besoin d'être seule. Au départ, c'était un jeu. C'est excitant d'essayer d'avoir une relation avec un homme plus âgé mais je ne savais pas trop si, à force d'être repoussée, je parviendrais à tenir bon. Ce soir-là, je ne pris pas le dîner en compagnie de mes parents et je ne mangeai même pas d'ailleurs. J'ai passé la nuit à me remémorer tous mes moments avec lui, bien qu'ils soient rares et à pleurer à l'idée qu'il puisse choisir Jazz. J'avais perdu la raison. Il m'avait fait perdre la raison !
« once upon a time »
« Putain, elle nous fait chier avant d'être née. » Vous l'aurez compris, ma mère était du genre très aimable. Elle avait fait plusieurs fois honte à mon père. Les gens qui nous entouraient avaient bien du mal à comprendre comment un homme aussi élégant, raffiné et soigneux pouvait fréquenter une femme pareille. Mais il fallait être réaliste : mes parents n'avaient fait un enfant que dans l'unique but de consolider leur couple. Ni l'un ni l'autre n'avait encore des sentiments. Ils étaient devenus bien trop différents. Papa s'était relativement bien intégré à ce monde huppé et friqué mais Maman ne trouverait jamais sa place ici. « Tu n'as pas honte de parler d'elle ainsi ? Il s'agit de ta fille tout de même. » « Tu parles, je n'ai fait un enfant que pour te garder sinon tu sais parfaitement que je n'en voulais pas, moi. » Et les voilà partis dans une énième dispute. A croire qu'ils n'étaient bons que pour cela tous les deux. Après cinq heures de travail en salle d'accouchement, je vis enfin le jour. « Que penserais-tu du prénom Jules, Liz ? » Elle soupira bruyamment. « Donne-lui le prénom que tu veux, cela m'est strictement égal. » Mon père ne manqua pas de soupirer avant de me prendre dans ses bras. Du haut de mes quelques minutes, j'étais incapable de comprendre ce que l'un ou l'autre disait et il faut croire que c'était préférable. Ma mère resta quelques temps à la maternité car il était bien trop affaibli par l'accouchement. C'est alors seule avec Papa que je gagnais pour la première fois la demeure familiale. Nous avions une villa au bord de la mer aux Hamptons ainsi qu'un manoir en Écosse mais c'était à Middleton Hill que nous logions le plus souvent.
« Bonjour, Divya. Merci d’avoir accepté de participer à cet interview pour le Journal du Lycée. » Je le gratifiai d’un sourire. La vérité, c’était que j’aurais aimé être n’importe où sauf ici. La popularité a parfois du bon mais les interviews me barbent plus que tout. Je m’étais rendue ici uniquement parce que je n’avais pas le choix. Cela collait avec mon image de jeune fille disponible même si j’avais un emploi du temps chargé. Oui, je ne suis que lycéenne et pourtant… « n’y a pas de quoi, voyons. Merci à vous de me l’avoir proposé. » Je n’aimais pas particulièrement jouer les lèches bottes mais étonnamment, ça fonctionnait toujours. Un sourire par ci, un compliment par là et le tour était joué. J’avais appris à tenir avec cette image. Parfois, j’aimerais revenir en arrière et faire les choses autrement. J’aimerais me plonger dans l’anonymat et ne plus être le sujet de discussion favori des jeunes de mon âge. Pas mal de filles s’imaginent que c’est cool d’être comme moi mais il n’en est rien. On n’est pas certain d’être appréciée pour ce que l’on est vraiment. Cependant, cette situation a un avantage : elle me permet de me protéger des gens qui pourraient me faire du mal. En effet, depuis la mort de mon frère, je me suis refermée comme une huître et j’ai forgé cette image que je voulais que les gens aient de moi. Superficielle, prétentieuse, aguicheuse, rire de pintade, fêtarde. Malgré tout cela, je savais toujours qu’il ne s’agissait pas de la vraie moi. J’étais bien plus complexe sous ces apparences de nunuche. Mon interlocuteur me sortit de mes pensées : « Miss Sedgwick, pouvez-vous me repréciser votre rôle au sein du lycée ? » J’étais certaine qu’il le savait parfaitement mais après tout, si c’était ce qu’il désirait savoir. Je ne compris pas pourquoi il me vouvoyait et encore moins pourquoi il m’appelait miss Sedgwick. Certes, il s’agissait de mon nom de famille et il se montrait respectueux mais je n’étais pas l’une de ces vedettes de cinéma qu’il est difficile d’approcher. Tout d’un coup, j’avais l’impression d’avoir pris une dizaine d’années dans la figure. Soit, je décidais de retenir la réflexion que j’avais envie de lui balancer. « Bien sûr. Je suis Cheerleader, Président des Elèves et du Comité des Fêtes. » Il me sourit lui aussi. J’avoue que ça faisait quelque peu bizarre ces trois rôles que j’accumulais. On aurait un titre de noblesse, presque sauf que c’était beaucoup moins gratifiant. Bon ça donnait un plus dans un dossier scolaire parce que ça montrait que j’étais tournée vers les autres mais j’avais fait cela uniquement pour mettre en œuvre ma carapace. Aujourd’hui, j’étais bien rodée et je savais jouer ce petit rôle à la perfection. Toutefois, si vous demandez aux gens qui me connaissent depuis longtemps comment je suis, ils vous décriront une demoiselle bien différente de ce que laissent penser les apparences. « Cela ne vous laisse pas beaucoup de temps pour votre famille alors ? » Cette fois-ci, je ne pus me retenir et j’éclatai de rire. Ces paroles me firent remarquer que les gens qui me connaissaient vraiment été décidément bien rares. « Vous connaîtriez mes parents, vous sauriez qu’ils ne m’ont jamais accordée le moindre intérêt. » Ils n’avaient su être présents que pour leurs disputes incessantes, s’accusant mutuellement de la mort de Nolan. C’était totalement idiot puisqu’ils ne pouvaient pas être responsables du fait que mon frère ait été fauché par une voiture devant notre maison de Middleton Hill. La sonnerie de mon portable retentit. Mandy-Lane… Qu’est-ce qu’elle avait ? Décidément, je devenais indispensable à l’organisation de la soirée costumée. Il y avait une urgence. Je pris soin de remercier encore une fois mon interviewer avant de prendre congé. Ma vie était semée d’imprévus tels que celui-ci mais c’était quelque chose dont j’avais l’habitude.
Aujourd'hui, je vis toujours à Middleton Hill avec mes parents. Nous avons appris à faire passer notre famille comme la meilleure qui existe. En réalité, c'est bien loin d'être le cas. Pour ne rien arranger, je suis tombée amoureuse d'un homme plus âgé que moi qui a déjà une compagne. Le seul truc bien, c'est que je suis maintenant étudiante en criminologie en première année. Mon frère me manque terriblement, j'ai une furieuse envie de foutre le camp de cette ville et mon amour pour Skylär me ronge intérieurement sans que je puisse faire autrement. Vie géniale ? Non, je sais.
Hep ! Toi là t'es qui ?
PSEUDO/PRÉNOMS ৩CassandraÂGE ৩dix-neuf ansOU AS TU CONNU LE FORUM ? ৩bazzart EST-CE-QU'IL TE PLAIT ? ৩évidemment sinon je ne serais pas làUN DERNIER MOT? ৩j'ai hâte de jouer parmi vous ♥.
Dernière édition par Jules-Miloë Sedgwick le Dim 11 Sep - 15:52, édité 19 fois